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EDF a déposé vendredi sa demande d'autorisation pour procéder à la première "divergence", c'est-à-dire la première fission nucléaire, du réacteur EPR de Flamanville (Manche), a indiqué à l'AFP l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Des premiers électrons au plus tard le 21 septembre
L'ASN "a reçu aujourd'hui la demande d'EDF pour la divergence de l'EPR", a indiqué le gendarme du nucléaire, qui doit l'examiner "dans les prochains jours".
En ce qui concerne le raccordement, ou "couplage", au réseau électrique de ce nouveau réacteur à eau pressurisée, le 4e de ce type installé dans le monde, "il n'y a pas d'évolution de planning", a indiqué EDF.
L'énergéticien table donc toujours sur une livraison des premiers électrons avant la fin de l'été et donc au plus tard le 21 septembre, soit 12 ans après le calendrier prévu initialement.
57e réacteur nucléaire français
Le réacteur aura alors atteint le palier de 25% de puissance. La production électrique à pleine puissance est attendue d'ici la fin de l'année.
L'exploitant des centrales nucléaires a reçu le 7 mai le feu vert de l'ASN pour la mise en service du 57e réacteur français, installé à côté de deux plus anciens, à Flamanville.
EDF a alors immédiatement procédé au chargement de 60 000 crayons de combustible nucléaire dans la cuve du réacteur. L'étape de chargement, clé pour le lancement progressif de la production d'électricité, s'est achevée à la mi-mai.