Énergies renouvelables : un soutien accru de près de 25% dans le projet de loi de finances pour 2021

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Le soutien aux énergies renouvelables sera accru de près de 25% dans le projet de loi de finances pour 2021, et dépassera les 6 milliards d'euros, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.

La feuille de route du gouvernement en matière énergétique pour les dix prochaines années a été définie en avril 2020, dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Via ses engagements financiers et les mesures de simplification qu'il adopte, l'État vise "l'atteinte de l'objectif ambitieux de 33 % d'énergies renouvelables en 2030, contre 17,2% fin 2019", rappelle le ministère. Il rappelle que pour atteindre ces objectifs, "toutes les filières sont concernées : l'électricité, le gaz et la production de chaleur".

Jeudi, le ministère de la Transition écologique a indiqué que dans le projet de loi de finances pour 2021, "le soutien aux énergies renouvelables sera accru au total de 1,3 milliard d'euros, soit une hausse d'environ 25%, pour dépasser les 6 milliards d'euros, un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012".

"Tout le monde ne le réalise peut-être pas, mais environ un cinquième de l'énergie produite en France aujourd'hui provient des énergies renouvelables. Les éoliennes, les panneaux solaires, le biogaz ou encore l'hydraulique ne sont pas des sources d'appoint pour notre pays, mais bien des piliers de la production française d'énergie", a mis en avant Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.

"C'est un acquis majeur pour la résilience de notre système de production d'énergie et pour la lutte contre le réchauffement climatique", estime-t-elle, soulignant que "l'avenir du pays passe par les énergies renouvelables, secteur créateur d'emplois et pilier de la transition écologique".

Le ministère tient à souligner le fait que les énergies renouvelables électriques "deviennent de plus en plus compétitives: les tarifs de soutien à l'énergie solaire photovoltaïque ont baissé de 40% depuis 5 ans, ceux de l'éolien terrestre ont connu une baisse de 20% au cours des trois dernières années".

"La crise sanitaire a apporté une démonstration de la capacité des énergies renouvelables à contribuer à notre sécurité d'approvisionnement électrique et leur résilience. Au printemps dernier, leur production a atteint, certains jours, plus de 35% de la production totale d'électricité, sans difficulté notable sur la stabilité du système électrique dans son ensemble", précise le communiqué.

Commentaires

Vincent
1/5 de la prod. électrique issue des renouvelables oui mais plus de la moitié de cette part issue de l'hydraulique (11,2%), seulement 1/16 du total issu de l'éolien (6,2%) et pour le solaire c'est presque 3 fois moins que l'éolien (2,2%) (Chiffres issus de l'année 2019). Ok les chiffres seront meilleurs pour 2020 (merci confinement qui a fait chuter la demande et qui a permis aux ENRi, prioritaires pour l'injection sur le réseau, d'augmenter leur part relative sur le total) mais cette gabegie du PPE doit sérieusement être revue. Espérons que ce soit le cas après 2022.
Goldorak
Tout le monde ne le réalise peut-être pas, mais environ un cinquième de l'énergie produite en France aujourd'hui provient des énergies renouvelables. Wahou : Ministre de la Transition écologique. Visiblement, elle a pas l'air de connaitre la différence entre Energie et Electricité, c'est triste et c'est malheuresement courant chez les écologistes politiques. Pour info, le confinement a aussi repoussé les maintenances des centrales, ce qui explique le fait qu'il y ait actuellement un déficit en production nucléaire en france. (par rapport à 2019 à la même période ,on est sur du -10Gw).
Serge Rochain
La gabegie c'est dans le nucléaire avec un EPR à 20 milliards pièce produisant une électricité entre 3 et 10 fois plus cher que les ENR. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les marchés qui se signent depuis un an en Europe. https://www.batirama.com/article/26939-photovoltaique-comwatt-est-pret-pour-l-autoconsommation-collective.html https://www.courrierinternational.com/article/encheres-energie-solaire-un-nouveau-record-mondial-battu-au-portugal https://www.mer-ocean.com/le-prix-de-leolien-francais-en-mer-les-futurs-parcs/ Et ce que vous n'avez pas l'air de voir c'est que tous les jours notre parc nucléaire de 61,5 GW de puissance installée n'est pas capable d'en produire la moitié et que nous importons quotidiennement à dose massive depuis l'étranger, notamment depuis l'Allemagne.
Vincent
Le retour du fameux M. Rochain : toujours à l'affut pour dénigrer le nucléaire. Ne vous inquiétez pas, le parc nucléaire, actuellement partiellement arrêté pour cause de maintenance, sera bien présent cet hiver pour assurer son rôle et permettre d'assurer une puissance de base cohérente avec ce que sera la demande. Voilà un site pour suivre les évolutions de chaque tranche du parc français : https://nuclear-monitor.fr/index.html#/home Vous remarquerez que (presque) toutes les tranches sont prévues pour reprendre avant le futur pic hivernal : je ne doute pas que vous fêterez le retour prochain des 2 tranches de Flamanville, vous qui ne cessez de rappeler leur non-fonctionnement actuel. Enfin, je vous propose un petit jeu de simulation (très pertinent) ce soir : établissez le mix électrique de nos amis anglais pour répondre à leur demande dans un prix raisonnable. On verra si vous parvenez à du 100% (Eolien+PV) dans des prix abordables. Il y a 2 petits exemples qui sont très parlants. Le site est en anglais mais cela ne devrait pas vous poser de problème je présume. Voici le lien pour jouer : https://www.energymixer.uk/
Marcel
Le site du "simulateur" que vous suggérez ne dévoile pas par qui il a été fait ni avec quel argent, et ne dit pas un mot sur les hypothèses utiisées - alors qu'on sait que, par exemple, les scénarios de la Commission Européenne "prévoyaient" encore récemment pour 2030 et même 2050 des coûts des ENR supérieurs aux vrais coût actuels sur les marchés européens (source https://www.energyunionchoices.eu/cleanersmartercheaper/, p6 du rapport) Bref, ça sent la comm à plein nez...
Serge Rochain
@Vincent Si citer des chiffres que tout le monde peut voir sur le site de RTE d'une part, et citer les prix engagés dans les contrats qui sont signés depuis plus d'un an certains avec du nucléaire et d'autres avec des ENR s'apparente à du dénigrement , je suppose que la seule façon de s'exprimer qui ne soit pas du dénigrement du nucléaire c'est d'écrire quelque chose comme : Le nucléaire est parfait, il n'a aucun défaut, il sauvera le monde, il ne coute rien ou presque, il est très rapidement mis en œuvre, il ne produit aucun déchet, il n'est pas dangereux, il y a partout de l'uranium 235 pour faire marcher les réacteurs nucléaires qui fonctionneront 1000 ans sans jamais avoir la moindre panne, le rechargement du combustible se fera même pendant qu'il fonctionne, et toutes les histoires de Tchernobyl, Fukushima et autres ne sont que des fakes news, tandis que les ENR, c'est tout le contraire C'est bon là, je n'ai pas dénigré ?
Vincent
M. Rochain, Inutile de tomber dans la caricature : le nucléaire ne sauvera pas le monde, pas plus que ne le sauveront les ENR. Pour pouvoir espérer continuer à vivre décemment pour la fin de ce siècle (et éventuellement les suivants pour nos descendants), il faudrait sérieusement envisager d'appuyer un grand coup sur la pédale de frein et ce dès maintenant sur ce qui concerne toutes les activités anthropocènes. Au vu des déclarations de Macron (sur les amish et la lampe à huile), de Merkel, de von der Leyen, de Mark Rutte ou même de Scott Morrison, ce n'est pas vraiment la voie qui va être suivie. On se dirige plutôt vers du "tant que ça passe et que c'est supportable, on continue et on avisera le problème ensuite". Donc, pour vous répondre, bien sûr que les ENR ont un rôle à jouer et sont pertinentes à l'échelle mondiale lorsqu'il s'agit de diminuer la part des fossiles. Par contre, lorsque par idéologie, un pays décide de sortir d'une énergie décarbonnée et pilotable tel que le nucléaire bien avant celle du charbon (et que certains osent s'en vanter, en plus), et bien ce pays a tout faux sur le plan de l'action climatique, qui est le plus grand défi de l'humanité, faut-il le rappeler. Pour la France, quand on a la chance (car le parc nucléaire n'a pas été construit dans ce but là) d'avoir une électricité décarbonnée en étant une singularité mondiale dans la composition de son mix élec (près de 70% de prod est d'origine nucléaire), il apparaît logique de tout faire pour préserver cet avantage et d'en tirer profit pour mettre l'accent sur d'autres secteurs. Au lieu de ça, on essaie de copier les voisins avec un décalage temporel pour les ENR (on attaque seulement l'éolien en mer) alors que tout ces investissements de moyens n'ont pas lieu d'être car le problème français à traiter est différent de celui de l'Allemagne, de celui de l'Espagne, ou de celui du Royaume-Uni (qui eux ont une stratégie bien plus pertinente que nos amis outre-Rhin avec une courbe de réduction des émissions fossiles nettement plus parlante que le mauvais exemple allemand). Donc, on décide de fermer une centrale en bon état de marche (Fessenheim) pour s'assurer une alliance politique, on sort un objectif stratégique à échéance de planification (50% de prod nuke pour 2035) qui ne repose sur aucune justification tangible et qui ne répond absolument pas à l'essence de ce qu'est la SNBC et en somme on entretient le flou au niveau du gouvernement sur un éventuel soutien au nucléaire avec des partisans (Le Maire ou Philippe par exemple) et des opposants (tous celles et ceux qui se succèdent à l'écologie). Tout cela n'aide pas alors qu'on devrait se préoccuper au plus vite de planifier un nouveau set de centrales nucléaires pour anticiper le futur "decommisionning" des existantes (et ce, quel que soit l'objectif SNBC annoncé).
Serge Rochain
La caricature c'est d'appeler dénigrement ce qui n'est une masse de faits incontestables et vérifiables par tous. Et votre message d'aujourd'hui est une autre caricature parlant du mauvais exemple allemand "nos amis d'outre Rhin" qui vient à notre secours tous les jours avec.... ses électrons ENR et non à charbon dont vous feignez depuis 2 ans d'ignorer qu'ils sont à la première place dans leur mixe électrique, ont une industrie qui se porte bien et paient le CO2 de cette réussite alors que notre industrie qui se voit chaque jour de plus en plus calamiteuse s'est transférée en presque totalité dans les pays à bas coût de main d'œuvre exportant du même coup nos colossales émissions de CO2 dans ces mêmes pays. Congratulez vous, congratulez vous, il en restera aussi toujours quelque chose
Julien GLAIZAL
M. ROCHAIN veuillez cesser de vous ridiculiser je vous prie sur l’exemple du « modèle allemand » ! 1/ Intensité carbone 2019 du système de production électrique : - Allemagne : 360gr EquCO2/kWh - France : 36gr EquCO2/kWh 2/ Prix du kWh payé par le consommateur final : - Allemagne : 31 cents d’€ - France : 17 cents d’€ N’en jetez plus !
Rochain
Cessez vous même de vous ridiculiser en comparant les mérites de la production d'électricité sur la nature de la taxation
Max Maes
Nous avons besoin de cohésion et de pragmatisme pour gagner, et ne pas se disputer comme des politiciens à partir de dogmes ou de postures. Donc je suis bien d'accord avec vous, Vincent. On a besoin de toutes les énergies décarbonées pour le moment, qu'elles qu'elles soient. Et puis aussi de consommer moins et donner un coup de frein à la démographie, mais ceci est une autre histoire...
Lecteur 27
Soutien total à ce que Vincent a écrit. La quasi totalité du reste n'est que bla bla et auto-justification, goût de la polémique franchouillarde, gaspillage des fonds publics et militantisme et lobbyisme soi-disant écologiques.
Goldorak
le déficit actuel () de Nucléaire (pour septembre, 10GW quand même par rapport à 2019) est passager et est due au retard de maintenance due en grande partie au COVID. Hé oui, en France avec le nucléaire, les vrais spécialistes prennent des précautions et font les choses bien. Et comme l'éolien a du mal à dépasser les 2GW, ben on importe au lieu d'exporter. Pour rappel, la France reste le premier exportateur d'electricité en Europe et en plus décarbonné (c'est toujours mieux que le charbon allemand)
Rochain
Sauf qu'en bon nucleocrate vous voulez ignorer que ce n'est plus le charbon qui est en première place dans leur mixe électrique mais les ENR depuis 2018.... Mais je ne doute pas que tant que l'Allemagne utilisera 3 à 4 grammes de charbon par an vous parlerez de l' électricité au charbon des Allemands... C'est à ce gente de propagande que l'on reconnaît les nucleocrates.
Vincent
228 TWh d'électricité produite pour l'ensemble (lignite+houille) en 2018 et 171 TWh pour l'année 2019 chez les Allemands. Donc, on est (malheureusement) encore loin de 3 à 4 g de charbon par an (pour le CO2, ce serait plutôt de l'ordre de grandeur de quelques centaines de millions de tonnes émises avec la combustion de ces charbons en Allemagne). Le gouvernement Merkel a fixé la date de 2038 pour la sortie du charbon. A voir si cela est tenable... Je pense que l'on va avoir un effet plateau dans la diminution du charbon au cours des années 2020 (d'autant plus si le projet de gazoduc Nord Stream 2 s'interrompt alors qu'il est quasiment terminé). Oui, les ENR sont le composant majoritaire allemand du mix à l'échelle annuelle, résultant d'une surcapacité de moyens installés (plus de 100 GW installés d'éolien et de PV) qui ne s'adapte que très modestement à la demande ce qui résulte en des exportations fatales aux voisins lorsque les éoliennes tournent plein bloc et que la demande n'est pas là (les Danois ont le même problème d'ailleurs). Conséquence, les prix spots deviennent de plus en plus volatile et on va avoir de plus en plus de phénomènes de prix négatifs (ainsi que des prix exorbitants lorsque les éoliennes se mettront en grève en période anticyclonique) : je pense donc qu'il n'y a pas lieu de se gargariser des exports allemands. Données issues de : https://allemagne-energies.com/2020/01/12/allemagne-lessentiel-des-resultats-energetiques-2019/#:~:text=Selon%20BDEW%20%2F3%2F%20la%20production,(584%2C4%20TWh).
Rochain
Je vois que vous persistez dans votre dénigrement sur la ligne de conduite adoptée par l'Allemagne qui nous est pourtant bien utile par les temps qui courent avec les mises à l'arrêt des réacteurs pour raison climatique qui soulignent la fragilité du système nucléaire. Avec une honnête objectivité vous auriez aussi rapporter les quantités produites par les ENR en face de celle venant du charbon... Et chacun aurait tirer sa conclusion. Vous choisissez donc de rester dans le dogme.... C'est votre affaire. Pas la mienne.
JACQUES BOUVIER
Quand le nouveau Président de la Cour des Comptes estime que le coût de revient "complet" du nucléaire se situe à12 c€ le kWh, je pense que l'énergie solaire a un très bel avenir, parce qu'elle est aujourd'hui bien moins chère... Le lobbying nucléaire ne pourra rien faire pour détruire ces évidences économiques ; l'avenir est au mix solaire-nucléaire indéniablement, avec une acceptation quasi unanime de la population pour le solaire, contrairement à l'éolien.
Gautier
N'allez pas trop vite ! Votre commentaire appelle quelques précisions : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pour-une-juste-estimation-du-cout-du-tout-renouvelable-813679.html
Serge Rochain
Venant de deux nucléocrates notoires, l'opinion ne vaut que ...... leur opinion Les faits eux, ne sont pas des opinions : https://www.batirama.com/article/26939-photovoltaique-comwatt-est-pret-pour-l-autoconsommation-collective.html https://www.courrierinternational.com/article/encheres-energie-solaire-un-nouveau-record-mondial-battu-au-portugal https://www.mer-ocean.com/le-prix-de-leolien-francais-en-mer-les-futurs-parcs/
gautier
Que valent vos références, étant vous-même un anti-nucléaire acharné de longue date et investisseur dans le solaire photovoltaïque : - le Portugal n'est pas la France et le modèle énergétique portugais n'est pas particulièrement vertueux. - pour l'offshore français, le coût annoncé se montre beaucoup plus élevé que celui des premiers EPR et le résultat d'une production aussi variable que l'éolien n'est pas de nature à modifier sensiblement les émissions globales de la France.
gautier
Le cas du Portugal est complexe et incertain tant que des solutions efficaces (dont interconnexions via lignes THT que vous refusez habituellement) lui permettent d'avancer notablement sur le chemin de la décarbonisation. https://www.climate-chance.org/wp-content/uploads/2018/11/fiche-pays-portugal-electricite.pdf Peut-être des dogmatiques pour vous !
Rochain
Ce que vous racontez n'a rien à voir avec le fait que l'électricité solaire est d'un coût bien inférieur à celui du nucléaire. Mais eux comme nous somme bien obligés de se raccorder au réseau existant et selon l'ensemble de ses normes, notamment tension de 400 000 volts quelque soit la source de l. Électricité produite.
gautier
Vous faites référence, probablement, au coût du nucléaire futur dont il n'est pas possible d'en certifier le coût après la phase des têtes de série. Et vous confondez aussi le coût à la production avec le coût économique global qui sera payé par le consommateur. https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/le-soutien-aux-energies-renouvelables-beaucoup-plus-cher-que-prevu-1224617 Et vous oubliez toutes les installations sur toitures achetées à plus de 200 €/MWh
Rochain
Toujours dans le rêve d'un EPR à 3 francs 6 sous Gautier.... Oui oui, je sais demain on rase gratis avec le nucléaire. Ceux a 20 milliards devaient n'en coûter que 3... Et on remets ça ?
JACQUES ou MIC…
Inutile de perdre son temps dans des contre-vérités. Je connais le prix réel du solaire au kHw en vigueur sur le marché aujourd'hui. Les tendances lourdes du nucléaire en coût complet, intégrant tous les paramètres jusqu'au démantèlement des centrales, la prise en compte des protections contre le terrorisme qui reste un problème majeur que l'on ne peut éluder, font que cette énergie si elle garde de sérieux atouts, à des faibles insurmontables : le solaire a une belle place à prendre avec des coûts qui seront très compétitifs. Viendra aussi le moment où les problèmes de stockage d'électricité seront surmontés à un coût très modéré par rapport à ce que nous connaissons aujourd'hui...
Robin Girard
Sur le long terme, le coût d'un système renouvelable+backup et celui d'un système nucléaire ne seraient pas sensiblement différents, même en ne considérant que les technos actuelles. Sur le plan des émissions de CO2 ils seraient tous deux compatible avec un stratégie visant à la neutralité carbone. J'explique pourquoi ici https://www.energy-alternatives.eu/2020/05/07/mix-de-production-delectricite-energie-et-puissance.html
JACQUES
Que les pro-nucléaires se rassurent ; cette énergie a encore un bel avenir pendant quelques deux ou trois décennies, en l'attente que les énergies propres comme le solaire ou l'hydrogène ne prenne le relai comme alliés pour un mix-intelligent. Mais il est évident que le nucléaire ne pourra prospérer durablement en raison de son coût complet (construction + vie active de production + traitement des déchets + démantèlement + prise en compte du coût #risques terroristes). Le solaire deviendra, parmi d'autres, l'une des énergies de référence, propre, non dangereuse, facile à retraiter, de moins en moins chère à mettre en oeuvre au kWh, et inépuisable... Dès que les problèmes de stockage seront solutionnés (il existe techniquement des solutions (cf cylindre béton), avec un coefficient de restitution performant sur une durée de 10 à 12 H), nous aurons alors l'une des filières ENR les plus prospère pour un coût de production au kWh extrêmement compétitif. Et admis par la très grande majorité des populations dans le monde, contrairement à l'éolien terrestre.
Serge Rochain
En vérité il n'y a aucun "problème" de stockage, c'est un concept inventé de toutes pièces pour trouver des poux aux ENR à production variable. Pour quelle raison se fixer comme un objectif de devoir stocker ? Pour disposer d'une ressource qui aura été préalablement stockée lorsque les ENR à production variable seront en déficit de production ? C'est se tromper de solution car ce dont on a besoin c'est d'une production renouvelable de substitution, pas du produit d'un éventuel stockage. Et cette source ENR de substitution elle existe déjà et se trouve dans toutes les sources ENR non variables comme le biogaz par exemple. L'idée de stocker les productions variables n'a de sens que si elles étaient surabondantes, ce qui est loin d'être encore le cas, il n'y a qu'à voir les productions actuelles en France des sources variables, en moyenne quelques 6 à 8 GW de puissance en moyenne alors que la moyenne du besoin tourne autour de 45 GW. Il faudra donc multiplier les production ENR de type variable par un facteur de l'ordre de 7 avant de commencer à prendre au sérieux le besoin de stocker. Le présenter aujourd'hui comme un PROBLEME pour les ENR me fait rire. Et rire d'autant plus fort que même si le problème se posait aujourd'hui il n'en serait pas un tant les moyens de le résoudre sont nombreux et particulièrement économique pour qui sait compter. Le prix du KWh de batterie lithium-ion est aujourd'hui de l'ordre de 140€ selon l'institut Bloomberg Finances : https://www.autoplus.fr/actualite/Batterie-Lithium-ion-Prix-Electrique-Voiture-verte-1545337.html Une batterie Li-Ion est considérée comme pouvant être utilisé durant 3000 cycles dans un véhicule électrique peut l'être pour le double en stockage stationnaire soit 6000 cycles de charge/décharge. Cela ramène le prix du KWh de stockage à 140€/6000 = moins de 3 centimes d'euro le KWh.... Où seraient le problème s'il y en avait un ?
gautier
Puisque vous le dites, comme vous dites souvent, M. Rochain. Un peu trop facile. Nous n'en sommes pas là et vous publiez les pertes en stockage/déstockage avec les batteries.
gautier
Plutôt :"oubliez". Excusez pour la faute de frappe.

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