Climat : l'Arabie saoudite met en garde contre des politiques « irréalistes » visant à réduire les émissions de CO2

  • AFP
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Les "politiques irréalistes" visant à réduire les émissions de CO2 pourraient alimenter une "inflation exceptionnelle", a déclaré samedi le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, présidant un sommet entre les États-Unis et plusieurs pays arabes à Jeddah (ouest).

L'économie de l'Arabie saoudite repose largement sur le pétrole, dont elle est l'un des plus importants exportateurs au monde, mais la riche monarchie du Golfe avait ces dernières années fait des annonces en faveur des énergies vertes et de la lutte contre le changement climatique.

"L'adoption de politiques irréalistes visant à réduire les émissions en excluant les principales sources d'énergie entraînera dans les années à venir une inflation exceptionnelle et une hausse des prix de l'énergie", a déclaré le prince Mohammed, devant le président américain Joe Biden et des leaders du Golfe. "Les défis environnementaux auxquels le monde est actuellement confronté, en particulier le changement climatique, nécessitent de les traiter de manière réaliste et responsable pour parvenir au développement durable", a justifié le prince héritier, qui dirige de facto son pays.

Plaidant pour une "approche équilibrée", il a appelé à "continuer d'investir dans les énergies fossiles" afin de "répondre à la demande mondiale croissante". Les experts considèrent pourtant que ces énergies sont en grande partie responsables du réchauffement de la planète.

Joe Biden conclut samedi en Arabie saoudite sa première tournée au Moyen-Orient depuis son arrivée au pouvoir. Washington espère que l'Arabie saoudite ouvrira les vannes du pétrole pour faire baisser la flambée des prix à la pompe, à quelques mois des élections de mi-mandat aux États-Unis. Après avoir rencontré les dirigeants saoudiens vendredi, il a assuré faire "tout ce qu'(il) peu(t)" pour augmenter l'offre de pétrole, disant toutefois que les résultats concrets ne seraient pas visibles "avant deux semaines".

Le prince Mohammed a promis samedi que le royaume "jouerait son rôle dans ce domaine", rappelant l'engagement pris en mai d'augmenter la capacité de production quotidienne de pétrole de plus d'un million de barils pour dépasser les 13 millions d'ici à 2027.

Commentaires

Jean van wynsbregh
le cout de revient le plus bas pour produire de l'électricité est de construire des centrales hydroélectrique aux bords des océans el de pomper cette eaux qui fera tourner une méga turbine pour un prix de revien dérisoire et en mème temps faire baisser le niveau des mers qui nous menassent dont personne ne sans préocupe

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