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La ministre de la Transition écologique et de l'Énergie, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé vendredi qu'elle serait "très vigilante" afin que les prix de l'électricité ne pèsent pas sur les industriels, le pouvoir d'achat ou l'écologie.
"Je serai très vigilante dans la discussion avec les parlementaires", a-t-elle assuré sur Cnews et Europe 1.
Le gouvernement compte relever une taxe sur l'électricité au-delà de son niveau d'avant la crise énergétique, selon son projet de budget 2025.
Je suis ministre de l'Énergie et j’étais ministre de l’Industrie : je serai très vigilante lors des discussions au Parlement sur la fiscalité de l'électricité.
Le pouvoir d'achat des Français, le soutien à notre tissu industriel et la transition écologique doivent être au cœur… pic.twitter.com/BGGyfNivZW— Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 (@AgnesRunacher) October 11, 2024
Le montant de cette taxe "dépassera le montant pré-crise mais garantira une baisse de 9% pour les ménages aux tarifs réglementés de vente (TRV) ou contrats indexés sur ce TRV", avait déjà précisé une source à Bercy. "Tous les Français qui sont aujourd'hui aux tarifs réglementés, c'est plus de la moitié d'entre nous, auront une baisse de 9% au 1er février", a confirmé la ministre vendredi.
Mais elle a énuméré ses points de vigilance : d'abord "ne pas handicaper les industriels" et "leur compétitivité relative par rapport à d'autres pays". Ensuite, "le pouvoir d'achat des Français".
"Ceux qui sont aux tarifs réglementés vont avoir une bonne nouvelle", mais pour d'autres "il faut être attentif à ce que la baisse de leur facture en 2024 ne se traduise pas ensuite en 2025 par un rebond qui serait désagréable", a-t-elle détaillé.
"La troisième chose, c'est l'écologie : il ne faut pas que l'électricité coûte plus cher que les énergies fossiles. Personne ne comprendrait", a fait valoir la ministre.