Quels instruments privilégier pour financer la transition énergétique française ?

Jacques Percebois – Professeur à l’Université Montpellier I

Professeur émérite à l’Université de Montpellier
Fondateur du CREDEN
Auteur de l’ouvrage « Les prix de l’électricité. Marchés et régulation », Presses des Mines

Un grand débat s’est ouvert en France sur les grandes questions de société et l’énergie est l’un des thèmes abordé, notamment parce que c’est l’augmentation du prix des produits pétroliers qui a été l’un des détonateurs de la contestation populaire.

Que le prix du pétrole monte, la France n’y peut rien ; mais si dans le même temps le gouvernement accroît la taxe carbone, même si c’est au nom de l’intérêt général à long terme, alors la mesure paraît contestable pour ceux qui sont dans la précarité énergétique ou au seuil de cette précarité.

Rappelons que les ménages français dépensent en moyenne 9% de leur revenu pour financer leurs achats d’énergie (logement et mobilité), mais il s’agit là d’une moyenne (pour certains, c’est presque deux fois plus). La « fin du mois » passe donc avant la « fin du monde » pour de nombreux Français.

Les questions liées au financement des choix énergétiques sont donc très sensibles. Mais avant d’envisager les moyens les plus adaptés pour financer la transition énergétique recherchée, il importe d’en rappeler les principaux objectifs.

Les objectifs

Les objectifs français en matière de transition énergétique sont relativement consensuels : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, ou du moins s’en rapprocher, tout en garantissant une certaine indépendance énergétique de la France et ceci à un coût qui soit supportable tant pour la compétitivité des entreprises que pour le portefeuille des ménages.

Sur les grandes cibles relatives au mix énergétique, le consensus est moindre. Il est prévu de réduire sensiblement la consommation finale d’énergie (de près de moitié à l’horizon 2050, ce qui est très ambitieux), de promouvoir la pénétration des énergies renouvelables qui doivent représenter 40% de la production d’électricité dès 2030 et de limiter la part du nucléaire à 50% de cette production en 2035.

La réduction de la consommation d’énergie impose d’accroître très fortement l’efficacité énergétique des bâtiments et de réduire drastiquement la consommation de carburants (en particulier « carbonés ») dans les transports. Cela se traduira par une électrification croissante des usages, y compris dans la mobilité, faisant du gaz, y compris « durable », le « perdant » potentiel de cette transition.

On peut aussi contester le bien-fondé d’une réduction du poids du nucléaire, considérant que cela n’améliore pas le bilan carbone de la France et risque de fragiliser notre industrie ; mais nous considérerons ici la politique énergétique telle qu’elle est actuellement fixée par les pouvoirs publics.

Les moyens

En principe, la règle est simple en économie de marché : c’est le consommateur final qui paie et le prix doit couvrir le coût complet de mise à disposition du produit (externalités comprises). C’est le principe dit de « vérité des prix ».

En pratique, c’est plus compliqué : il faut tenir compte des coûts d’opportunité (ce à quoi on renonce) et des coûts dits « échoués » (coûts supportés par les « perdants », les exploitants des centrales à charbon ou des centrales nucléaires que l’on ferme prématurément par exemple) et ceux-ci ne sont pas faciles à évaluer ; ils sont donc souvent ignorés.

Quant aux coûts directs, induits et « externes » ils ne peuvent être valablement estimés que dans le cadre d’une analyse du « cycle de vie » des produits. Le coût de production des cellules photovoltaïques importées de Chine devrait par exemple inclure le coût des émissions de carbone générées par la production in situ si c’est avec de l’électricité à base de charbon, et par le transport maritime si ce sont des navires propulsés avec du fioul qui acheminent ces produits en Europe.

Le contribuable ne doit être sollicité que pour financer les missions de service public liées à la solidarité intra-générationnelle (lutter contre la précarité énergétique par exemple) ou intergénérationnelle (financer de la R&D qui permettra aux générations futures de ne pas supporter certains coûts induits par les comportements de la génération présente par exemple). Les marchés sont dits « incomplets » en ce sens que certaines décisions prises aujourd’hui peuvent enfermer nos descendants dans des choix qu’ils ne souhaiteront pas et pour lesquels ils ne peuvent pas s’exprimer dans le débat actuel.

Impôts et taxes

Il faut à ce niveau distinguer l’impôt, qui est un prélèvement obligatoire non affecté, de la taxe, qui est normalement un prélèvement obligatoire lié ou affecté à un usage particulier.

Il est par exemple légitime de taxer les véhicules diesel et à essence pour compenser les externalités liées à la pollution et les inciter à choisir un autre mode de mobilité (cas de la TICPE qui comprend en outre une composante « taxe carbone »). La taxe doit-elle dans ce cas être affectée ?

Du strict point de vue de l’affectation optimale des ressources, la réponse est non puisqu’il s’agit de compenser un coût. Mais le législateur peut décider de l’affecter pour promouvoir la pénétration des énergies « décarbonées » comme c’est le cas aujourd’hui d’une partie de la TICPE qui prend en charge le surcoût lié aux prix d’achat garantis dont bénéficient les énergies solaire et éolienne par exemple (le produit de la CSPE étant dorénavant versé au budget général de l’État, ce qui permet de financer certaines dépenses à caractère distributif).

Cela constitue donc une « subvention croisée » entre consommateurs, les automobilistes payant pour les consommateurs d’électricité « verte ». Jusqu’en 2017 cette « subvention croisée » était limitée aux seuls consommateurs d’électricité puisque c’était la CSPE qui prenait en charge ce surcoût(1).

Il est légitime d’instaurer une taxe carbone et de l’accroître au fur et à mesure que l’on cherche à réduire les émissions mais il faut accompagner cette mesure d’un dispositif permettant aux plus modestes d’en supporter le coût. Cela peut prendre la forme d’un chèque « mobilité » ou d’une aide à l’acquisition d’un véhicule plus économe mais la difficulté est, dans ce cas, de bien analyser au départ tous les effets des mesures proposées avant de s’engager.

Il faut à la fois éviter « l’effet d’aubaine » (aider ceux qui n’en ont pas vraiment besoin) et l’effet « passoire » (laisser de côté ceux qui devraient en bénéficier mais que l’on n’a pas pu identifier).

Les transports

Comment inciter les automobilistes à opter pour de nouveaux équipements plus coûteux et moins polluants ? On peut renforcer les normes antipollution, choisir d’accorder une réduction d’impôt sur le revenu aux automobilistes qui acquièrent des véhicules moins polluants, du moins pour ceux qui paient l’impôt sur le revenu, ou attribuer une subvention à l’acquisition d’un nouveau véhicule(2).

Une solution à la fois efficace et équitable est d’utiliser de préférence le mécanisme du « bonus-malus ». La taxe prélevée sur les véhicules polluants finance l’acquisition des véhicules propres. Il faut néanmoins s’assurer qu’il n’y a pas là encore « d’effets d’aubaine » pour certains automobilistes (ceux qui auraient fait ce choix en l’absence de subvention), ni de trop fortes inégalités pour ceux qui ont du mal à changer de véhicule quelle que soit l’incitation financière. Il faut aussi vérifier que le produit des taxes sera suffisant pour financer les aides, faute de quoi ce système devient coûteux pour le budget de l’État.

Le logement

Dans le domaine du logement, l’effort sera considérable si l’on veut atteindre les objectifs recherchés tant au niveau de l’isolation que de la réduction des consommations d’énergie liées au chauffage. Certes on peut opter pour des normes de plus en plus contraignantes mais là encore ce sont les ménages les plus modestes (en général les locataires à faibles revenus ou les propriétaires de pavillons de banlieue mal isolés et chauffés au fioul) qui risquent d’être le plus pénalisés.

Les subventions comme les dégrèvements fiscaux sont des solutions mais il faut accompagner ces mesures d’une étude détaillée des effets sur la distribution des revenus, donc sur le pouvoir d’achat des différentes catégories de ménages.

Une solution est sans doute celle du « tiers financement », qui consiste pour un opérateur à prendre en charge l’investissement à financer (isolation ou changement de chaudière) et à récupérer sa mise au fur et à mesure que les économies d’énergie feront sentir leurs effets sur la facture du bénéficiaire. Ces opérateurs sont soit des organismes publics, soit des organismes privés de type bancaire. Le mécanisme des CEE (« certificats d’économies d’énergie ») va dans ce sens.

Et l’emprunt dans tout cela ?

S’endetter pour financer des investissements liés à la transition énergétique, que ce soit au niveau de la production et de la distribution de l’énergie ou à celui de l’efficacité énergétique, n’a rien de choquant et est même tout à fait légitime lorsque l’emprunteur est une entreprise, privée ou publique, ou un consommateur final.

C’est plus discutable si c’est la puissance publique, notamment l’État, car c’est risquer dans ce cas de reporter sur la génération suivante le remboursement des emprunts qui profiteront aux générations présentes sans que ce générations futures ne profitent nécessairement des investissements qui seront réalisés. Certes certains investissements réalisés aujourd’hui profiteront encore aux générations futures (les réseaux par exemple) mais ce n’est pas le cas de tous les investissements (la durée de vie des véhicules dure moins longtemps qu’une génération).

Pour un producteur d’électricité cela se justifie : EDF a financé le programme électronucléaire français actuel en contractant un volume élevé d’emprunts (y compris sur le marché obligataire américain) et c’est le consommateur d’électricité qui, via les tarifs, a progressivement remboursé la dette. Il en va de même pour un particulier qui veut financer des travaux de rénovation thermique dans son logement. La puissance publique peut d’ailleurs favoriser l’accès à ce type d’emprunt via des mesures réglementaires ou fiscales qui encouragent les « obligations vertes ». Les aides apportées se font dans ce cas au nom de l’intérêt général (lutte contre le réchauffement climatique).

Les ambitions de la transition énergétique vont exiger des moyens financiers importants. Les modalités de financement sont plurielles (prix, tarifs, impôts, taxes, bonus-malus, subventions, emprunts) mais elles doivent se faire selon une logique simple : faire en général payer le consommateur final et réserver au contribuable la charge des mesures d’intérêt général ou celles liées à la solidarité nationale.

Les pouvoirs publics doivent donc concentrer leur attention sur la dimension distributive des modalités de financement qui seront privilégiées, avec le souci constant de ne pas accroître le nombre de « laissés pour compte » de la transition. Il faut en même temps débattre de l’impôt direct sur le revenu et sur la richesse et aussi de la structure de l’impôt indirect, spécialement de la TVA. Le chantier est ambitieux mais la transition énergétique peut être une opportunité pour réfléchir à la « transition fiscale » que tout le monde appelle de ses vœux.

Sources / Notes

  1. Note de conjoncture « Le soutien financier aux énergies renouvelables électriques en pleine transition », UFE, juillet 2018.
  2. Dans ce deuxième cas, c’est l’ensemble des contribuables qui supporteront in fine le coût, soit en renonçant à un prélèvement (« dépense fiscale » du fait d’un manque à gagner), soit en renonçant à financer d’autres dépenses publiques (effet « d’éviction » au niveau des dépenses publiques).

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Commentaire

Chevillard
Bonjour Discours érudit et appliqué, mais qui me fait penser aux vers de Baudelaire, "Emblèmes nets, tableau parfait D'une fortune irrémédiable, Qui donne à penser que le Diable Fait toujours bien tout ce qu'il fait !" Il existe un sérieux ras le bol de repayer ce qu'on a déjà payé à coups de taxes , tva sur taxes et impôts,. Les politiques de ce pays conduisant à une perpétuelle augmentation des prélèvements sans que personne, à part la Cour des Comptes- mais que personne n'écoute- ne s'inquiète de l'efficience d'emploi de l'argent public. Nous avons le nucléaire, qui produit bien, pas cher,sans Co2, sans occuper de grandes surfaces. 16cTTC/KWh et encore avec 40% de prélèvements. La politique visant à d'énormes prélèvements, de toutes sortes, pour financer à coups de 5 Milliards €/an (+500M/an ) une production électrique nouvelle , dont le prix KWh va augmenter pendant 40 ans au ryhme de la fermeture nucléaire est insupportable. Il s'agit d'un catéchisme vert bien pratique pour justifier une politique visant à repayer ce qu'on a déjà payé mais pour encore plus cher. Il est temps de s'en remettre à l'efficience des dépenses publiques, Dans le domaine des EnR, merci de relire le rapport de la Cour des Comptes de Mars 2018. cordialement Laurent Chevillard Citoyen furieux contre 'l'affaire du siècles' et ses défenseurs diaboliques.
Pierre Locher
Bonjour, 16c / kwh : on peut rêver, mais ce n'est pas ce que j'ai sur ma facture. Question subsidiaire : à quel prix va être vendu le kwh sortant des EPR anglais construits par EDF ? Cordialement.
Chevillard
La question plus générale est une politique publique qui consiste à refaire payer ce qui a déjà été payé. Ici sous une forme d'effet de levier d'argent public (plus de taxes et dettes) visant à facturer à minima +1 à +2% par an à long terme (plus de résultat net privé, et optimisation, plus d'impôts et taxes consommateur). Cette inefficience d'emploi d'argent public, n'est pas à l'avantage du terrain du consommateur contribuable TTC. Ce phénomène explose depuis les privatisations et est assez synchrone avec l'explosion de la dette publique. Il apparait bien visible dans la transition énergétique de fait ni écologique ni solidaire (la Cour des Comptes s'en inquiète) . La Santé est aussi un domaine cible, les autoroutes, l'accès aux données, météo, cartographie marine, l'eau , les barrages, etc .. La pression semble avoir dépassé un certain seuil d'acceptabilité , jetant des citoyens dans la rue. Ce problème d’exsanguination légale du citoyen pourrait être au coeur du grand débat.
olivier Frament
Merci Monsieur Chevillard, je ne l'aurais pas mieux écrit.
Bernard LECLERCQ
J'ai bien apprécié cet article; car on n'entend guère évoqué le coût des scénarios de la transition. Il me paraît très dangereux pour la France de se précipiter, surtout en voulant sortir au plus vite du nucléaire. Notre électricité est l'une des plus décarbonée du monde. En sortir précipitamment me paraît irresponsable pour l'avenir . Surtout si la Chine ne veut pas sortir au plus vite du charbon. Par ailleurs il faudrait mettre en place un mode de financement de l'isolation des bâtiment qui soit lié au bâtiment et non à la personne; sinon les personnes âgées ne feront aucun effort .
TIROL
. Propositions pour un PPE ELEC de compromis sans compromissions Nucléaire * Gaz * Hydraulique * Éolien * Thermiquecoal / fioul * Solaire * Biomasse * 2016 TWh 384 35 64 20,7 10,6 8,3 8,5 531 72.3% 6,60% 12,00% 3,90% 2,00% 1,60% 1,60% 100,00% 179 172 64 41,4 5 coal/gaz 10 17 491* 36,50% 35,00% 13,00% 8,40% 1,00% 2,00% 3,50% 100,00% En15 ans de 30à 35MDS à engager pour 34 centrales de 0,5 GW.qui produisent sur 8000h/an minimum (6000h pour le nucléaire ). Il en resterait encore 45 à construire pour venir à bout de l'atome. si les renouvelables ne sont pas plus rentables . .* Cette baisse faible de 7,5% pourrait être amplifiée si la rénovation thermique des bâtiments avec suppression du chauffage ELEC donne des résultats COMPROMIS car les éoliennes ne pourront que rester mineures , car même en couvrant et défigurant le pays et son plateau continental ,pour un coût énorme,avec ces moulins à la DOM QUICHOTTE, leur rendement est par trop aléatoire ( 20% et 40% de disponibilité respectivement en terre et en mer).Il sera donc assez long de remplacer le nucléaire puisque si peu a été fait à temps L' ETAT Peut et Doit maintenant être moteur . Avec sa participation de 84% chez EDF et de 24% chez ENGIE il doit imposer TROIS points à mon sens : 1) Obliger EDF à investir dans des centrales à gaz CCGC multiples et déconcentrées , proches des réseaux de distribution GAZ et ELEC existants dans un premier temps( Pas de perte de transport par effet JOULE , pas de construction annexes de réseaux), centrales munies de filtres avec traitement PH comme les usines d'incinération OM.Il faudra de la volonté mais la fin du nucléaire est inéluctable. EDF profitera de la partie de ses provisions non utilisées sur les centrales à fermer pour travaux de cataplasme sur jambe de bois, En effet ce sont les chaudières, la tuyauterie, les vannes elles mêmes et le bâtiment béton réacteur qui sont pourris pas le radier. 2) Obliger EDF à exclure des démantèlements les bâtiments réacteurs non recyclables (trop compliqué, trop dangereux, trop long et trop cher pour une entreprise si endettée ) et étaler celui des tours de condensation , des alternateurs gigantesques et du circuit secondaire .Utiliser le gain financier pour le 1) Ramener le solde positif de 40TWH à l 'export à zéro 3) Inciter ENGIE et TOTAL à augmenter le maillage local GAZ. Le bilan qui suit donne une idée de la puissance à réduire avec 30 fermetures en données brutes à affiner pour tenir compte, des délais de construction des CCGC , des arrêts de tranches pour rechargement et aléas , et du fait qu 'il faut exiger un fonctionnement à puissance réduite du parc restant trop fatigué. Il faudra bien évidemment pour compenser la baisse provisoire de recettes augmenter le prix de vente de l'électricité, mais on pourrait aussi  « en même temps » moins taxer le SP par rapport au DIESEL comme je t'en ai déjà fait la remarque et ne pas créer de niche financière honteuse ,tel ce contrat indigne d' exploitation sur 20ans, comme le soulignent à juste titre les opposants à la centrale de LANDIVISIAU J' ai lu il y a peu l' annonce d' un débat sur la gestion des déchets nucléaires uniquement . On a peur d 'ouvrir la boite de PANDORE avec un débat sur le nucléaire dans son ensemble sans doute . Quel dommage, le sujet est complexe il est vrai ,bien plus que les imprécations louables certes, mais parfois intégristes et fractionnées ,des Antis . Cependant le débat est faussé , car le puissant lobby nous présente le nucléaire comme une énergie propre car décarbonée , et indispensable au mix énergétique provisoire accepté du bout des lèvres pour contribuer au plan CLIMAT. Cependant le nucléaire est très dangereux , et l' ASN a reconnu après FUKUSHIMA qu 'il y aurait un jour un accident grave en FRANCE et donc : pollution irrémédiable du territoire à l'échelle humaine ,déplacements de population ,cancers innombrables à retardement, enfants mal-formés, générations futures sacrifiées (voir le recul sur TCHERNOBYL 32ans après et sous peu 10ans après FUKUSHIMA ). Car la réalité du Nucléaire en FRANCE , ce sont des centrales usées qui fuient , avec des relâchements récurrents de plus en plus importants de TRITIUM gazeux ,ou dissous avec présence de PLUTONIUM et toute la gamme des dérivés de fission contenus dans les crayons pour certains poreux. C' est aussi les sites pollués, par le raffinage du YELOW CAKE de base à MALVESI (à seulement 2KM de NARBONNE), et par la concentration en U 235 au TRICASTIN à PIERRELATE( près de VALENCE),qui requièrait jusqu'à la récente mise en route en 2012 du procédé de centrifugation à elle seule 2/3 du courant produit par les quatre centrales( 1.2% maintenant ,on pourra donc fermer ces vieilles chaudières), le stockage en bassin des acides pollués pour la fabrication du MOX au PLUTONIUM, ou le stockage sur site de 60% de l'U 235 appauvri (pour réutilisation partielle future hypothétique si programme « 4 ème génération »), enfin le scandale des travailleurs sous traitants irradiés , et pour couronner le tout la poubelle gigantesque de LA HAGUE et bientôt de BURE . Un peu long j'en conviens mais nécessaire bien que pourtant assez superficiel car la partie épidémiologique n'est pas relatée ni le malaise moral de nos mines dans des dictatures .
Hervé
Remplacer l'atome par le gaz est relativement facile et peu couteux, néanmoins ça pose quelques soucis, car sans même sans parler du réchauffement climatique, approvisionner de gros volumes de gaz supplémentaires n'est pas simple. Si on se refuse l’exploitation des gaz de schistes, il ne reste que la Russie qui est la mieux placée pour vendre du gaz à bon marché. Ajoutez donc aussi dans votre prose qu'il faut maintenant caresser Poutine dans le sens du poil pour garantir les futures nouvelles appros. Sans vouloir être désagréable, on nous vends la transition énergétique comme un moyen de réduire les émissions de GES. Vous nous proposez strictement l'inverse! Bon au moins vous vous avez le mérite de proposer des solutions réalistes et applicables "rapidement". Je crois que vous dressez un tableau très exagéré de ce qu'est l’industrie nucléaire aujourd’hui. Autre point de désaccord: Il n'y aurait même pas a supprimer le chauffage électrique qui se défends assez bien face au gaz chaudière pour une production en CCCG. Les performances sont assez proches.
Hubert
Bonjour, Et le QE (Quantitative Easing = planche à billet) comme mode de financement ? 2 500 milliards d'euros ont été distribués aux banques depuis l'éclatement de la bulle des subprimes en 2008 pour renflouer les banques qui avaient spéculé avec l'argent des particuliers, prenant en otage toute l'économie, du fait de la suppression de la barrière entre banques de dépôts et banques d'affaires. Barrière qui n'a toujours pas été rétablie malgré les engagements des politiques. Seulement 11 % de ces 2 500 milliards d'euros (275 milliards d'euros) sont revenus dans l'économie réelle. 89 % de ces 2 500 milliards d'euros (2 225 milliards d'euros !!!) censés sauver les banques et relancer l'économie n'ont servis en réalité qu'à créer une énorme bulle spéculative sur les marchés boursiers, bulle qui finira par éclater comme toutes les bulles financières avec toutes les souffrances que cela implique pour les plus fragiles en particulier. Imprimer 2 500 milliards d'euros pour "sauver" (...) les banques a été quasiment instantané mais imprimer 1 000 milliards d'euros pour sauver le climat ce n'est pas possible ???!!! Je crains que nos enfants et nos petits enfants nous prennent vraiment pour des égoïstes. Jean JOUZEL prix Nobel 2077 avec le GIEC et lanceur d'alerte sur le climat depuis 30 ans c'est associé avec Anne HESSEL, Pierre LARROUTUROU, et beaucoup de gens de tous horizons politiques et économiques tels que Jean-Pierre RAFFARIN (ancien 1er Ministre), Benoit DE RUFFRAY (PDG d'Eiffage), Edgar MORIN (Philosophe), Pdero SANCHEZ (Président du gouvernement Espagnol), Philippe MAYSTADT (ministre d'État Belge), Teresa RIBEERA (Ministre Espagnoles de la Transition ÉCOLOGIQUE), Manueal CARMENA (Maire de Madrid) et beaucoup d'autres personnalités lancent le PACTE FINANCE CLIMAT. Signez le pacte, plus nous serons nombreux, plus le QE pour le climat pourra se réaliser et permettra de financer la transition énergétique. https://www.pacte-climat.net/fr/
Hervé
Bonjour, C'est justement parce-que cet argent n'est pas venu dans l’économie réelle que les choses continuent )à tourner doit. Si vous imprimez des billets pour financer du réel, vous ne financez rien du tout : au mieux vous générez de l'inflation, au pire vous croulez l’économie. Il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes ! Récemment le Vénézuella pratique la chose copieusement sans grand succès. La planche a billet n'a jamais marché et ça ne marchera jamais pour la simple raison que la valeur intrinsèque de l'argent est un bout de papier décoré de chiffres. Ajouter des 0 sur un billet n'augmente pas la production des mines ou des usines. On peut créer de l'argent pour investir, fusse t il que l'investissement soit performant, ce qui n'est absolument pas le cas des ENR actuellement. De plus le pacte écologique est plutôt basé sur un modèle de décroissance, le financement de projets par la création monétaire est un système basé sur la croissance, cherchez l'erreur! ... La bonne stratégie en la matière est avant tout d'ordonner les efforts vers les solutions les plus efficaces ayant un bilan écolo économique intéressant et éviter de se disperser dans les conneries. Pour le moment on fait strictement l'inverse.
Hubert
Bonjour, Le chaos climatique est-il préférable à un hypothétique risque inflationiste ? Le chaos climatique provoquera destruction des cultures, baisses croissantes des rendements, hausse du niveau des mers (60% de la population du monde vie au bord des mers), baisse des ressources en eau potable, famines, épidémies, migrations massives de populations cherchant à survivre et guerres de ceux qui ne voudront ou ne pourront pas les recevoir. La Terre survivra mais l'espèce humaine subira une forte contraction de sa population ; elle pourra alors toujours se réjouir d'avoir évité un risque d'inflation monétaire... Par ailleurs, que va-t-il se passer lorsque l'énorme bulle spéculative financière, gonflée par ces 2225 milliards d'euros de QE, va exploser ? Pas d'inflation après la crise de 1929 ? N'est-il pas préférable de risquer un peu d'inflation annuelle plutôt qu'un énorme krach financier provoqué par cet excès de liquidité des banques centrales (BCE + FED) aux profits des banques spéculatives et du THF des marchés boursiers ? Le Vénézuela n'est pas un exemple mais seulement un épouvantail brandis à tort et à travers pour effrayer afin de ne rien changer au mode de fonctionnement de nos économies : "business as usual" ; que dire de la planche à billet américaine avec ses 22 000 milliards de dollar de dettes ? a-t-elle provoquée une inflation insupportable ? Si les énergies renouvelables ne sont pas compétitives actuellement c'est uniquement parce que les coûts complets, sont incomplets. Quelle serait la compétitivité du nucléaire si l'on tenait compte du coût de stockage des déchets sur des centaines de millions d'années, du coût réel de démantèlement des centrales en fin de vie et du stockage des déchets correspondants sur des centaines de millions d'année ? Quel serait l'EROEI réel de l'énergie nucléaire si on tenait compte de tous ces facteurs sur des centaines de millions d'années et quelle serait la rentabilité financière ? Quel serait le réel bilan CO2 en tenant compte de TOUS ces paramètres ? En ce qui concerne la croissance, tout dépend de quelle croissance on parle. En principe, en économie on parle d'abord de la croissance du PIB qui ne reflète qu'une croissance à court terme, bien incomplète et fausse quand à son impact pour les générations futures. La croissance des énergies renouvelables décarbonées par contre est une bonne croissance car elle peut limiter l'impact du réchauffement climatique. Le problème, c'est que ni l'aspect renouvelable ni l'aspect bas carbone ne sont financièrement valorisés dans le calcul du PIB, les chiffres du PIB sont donc faussés car ils ne tiennent pas compte de tous les coûts induits et cachés. La croissance décarbonante est possible à condition que des moyens financiers permettent de le faire, c'est l'objectif du pacte finance climat. Je préfère un risque potentiel d'inflation annuel au risque du chaos climatique qui remet en cause l'existence même de nos enfants et des générations futures, mais aussi au risque extrêmement dangereux de l'explosion de la prochaine bulle financière dopée au QE (Quantitative Easing = planche à billets) via la BCE et la FED. En fait on peut résumer cela à 2 choix : - l'égoïsme du court terme - le respect de l'avenir de nos enfants à moyen et long terme J'ai choisi et j'assume pleinement. https://www.pacte-climat.net/fr/legranddebat/
Hervé
D'une certaine manière on peut dire que vous avez raison dans le sens que créer une crise financière engendre de la récession ce qui réduit les problemes de pollution.... Encore une fois, la planche a billets est un moyen de modifier la répartition des richesses mais n'en crée pas de nouvelles. L'argent engagé la ne le sera pas ailleurs. Imprimer de la fausse monnaie pour "financer" (plus exactement piquer du pognon à d'autres) des trucs qui n'ont pas d'impact significatif sur le problème climatique est a mon sens une connerie. Ruiner nos enfants n'est peut être pas le meilleur cadeau qu'on peut leur léguer sachant qu'ils devront gérer les autres problemes (climatique et autres) qui arriveront de toute façon. (En fait on les a déjà pas mal ruiné, on parle ici de les ruiner encore plus...) Je vous suggéré de regarder l'excellente intervention de jancovici à l'ademe (seul écolo qui ait a un peu la tête sur les épaules). Je ne partages pas forcement ses prévisions d'avenir ou ses propositions de solutions, mais le diagnostic du présent est exact (et cruel...) https://www.youtube.com/watch?v=jC0IiJnuB2U Concernant les USA, pour rappel, dans le cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, leur monnaie qui est utilisée pour les échanges mondiaux, donc le flux en réel est gigantesque. De ce fait leur dette est bien plus diluée que la notre. Ils ont la confortable position de se faire financer leur économie par la croissance de la planète entière. Pour concluer, faire des effort oui, mais si possible qu'ils soient efficaces, et peu couteux (les deux sont souvent liés, par ailleurs)
Hubert
Bonjour, Qu'est-ce qui vous permet, de manière précise et détaillée sur plan économique, d'affirmer que "la planche à billet ne crée pas de richesses", que c'est de la "fausse monnaie", un truc qui n'a as d'impact, "une connerie", que cela "ruine nos enfants encore plus" ? Affirmations gratuites qui ne reposent sur AUCUNE ANALYSE SÉRIEUSE seulement des affirmations dogmatiques destinées une nouvelle fois, comme avec le Vénézuela, à EFFRAYER LES GENS pour que rien ne change et que l'on continue à fond droit dans le mur du réchauffement climatique : "business as usual"... J'aurai tendance à penser que vous avez personnellement quelque(s) intérêt(s) à ce que rien ne change vu l'acharnement que vous mettez à user d'argument fallacieux ne reposant sur aucune base ni étude scientifique et encore moins économique, seulement dogmatique. Je vous rappelle que 1000 milliards d'euros représentent moins de 2 % de la masse monétaire globale créée par les banques chaque année ; dés lors, comment pouvez-vous affirmer que cela est plus de la "fausse monnaie" que les plus de 98% d'autres monnaie (papier et scripturale) créé par les banques et que ça ne "crée pas de valeurs" ? Quelle est la valeur créée par les plus de 98% de l'autre création monétaire ? La différence c'est que ces 1000 milliards (moins de 2% de la masse monétaire créée par les banques) sont fléchés en direction du financement des économies d'énergies et du développement des énergies renouvelables bas carbone. Ce qui risque très fortement de ruiner nos enfants c'est la conjugaison de l'énorme dette mondiale de 240 000 milliards de $ représentant plus de 3 fois le PIB mondial et le début de la chute qui commencera lorsque l'énorme bulle financière spéculative, la plus grosse bulle financière de l'histoire de l'humanité, explosera comme toutes les bulles qui l'ont précédée ; cette bulle créée par le QE des banques après 2008 soit disant pour "sauver les banques" (...) sera dévastatrice, associée au réchauffement climatique se sera la fin d'une grande partie de l'humanité (famines, épidémies et guerres). Vouloir orienter une infime part de la création de masse monétaire (< 2%) en direction des générations futures est un minimum que nous devons faire pour sauver l'avenir des générations futures. Par ailleurs, je vous rappelle que la Cour des Comptes Européenne (peu enclin à des dérives financières, bien au contraire !) a préconisée 1115 milliards d'euros de création monétaire en faveur des économies d'énergies et du développement des énergies renouvelable bas carbone pour respecter les engagements de la COP 21, plus que le pacte-finance climat ! Je connais bien Jancovici avec qui je suis d'accord sur l'analyse énergétique et le bilan énergétique et géo-politique qu'il fait, j'ai tous ces livres, mais qui a quelques lacunes en matière d'analyse économique. JM Jancovici est certainement le plus grand spécialiste français en matière d'énergie, son travail technique sur l'énergie est passionnant mais... si je partage 90% de son analyse il reste 10% sur le plan économique ou j'ai des divergences... son analyse de l'équation de Kaya est bonne mais il reste figé notamment sur l'analyse du PIB et du rapport E/PIB (contenu énergétique du PIB), un vaste débat trop long ici. Et puisque vous parlez de l'ADEME, hier soir l'ancien président de l'ADEME est venu soutenir le pacte finance climat. Je vous rappelle que le PACTE FINANCE CLIMAT est soutenu par des grands économistes mondiaux dont certains sont des amis de Jean Marc Jancovici (Gael Giraud, Alain Grandjean). La liste internationale des économistes (et pas des moindres !) qui soutiennent le pacte finance climat : - James GALBRAITH : prof d'économie Université du Texas - Steve Keen Economiste et dirige le département "Économie, histoire et politique" depuis 2014 à l'Université de Kingston à Londres - Gaël Giraud Chef du département d'économie à l'AFD (agence Française de Développement) - Bruno Parmentier Ingénieur des mines, économiste, ancien directeur général de l'ESA (école supérieure d'agriculture d'Angers) - Michel Aglietta Economiste, conseiller scientifique au Cepii et à France Stratégie - Philippe Frémeaux Président de l’Institut Veblen - Jeffrey Sachs Economiste, Directeur de l'Institut de la Terre de l'université Columbia - Geneviève Azam Économiste et militante associative - Thomas Coutrot Économiste, est spécialiste des questions du travail, de l'emploi et de la démocratie - Pierre Larrouturou Agronome, économiste et homme politique français - Alain Grandjean Polytechnicien - Zenghelis Dimitri Economiste à la London School of Economics - Ludovic Suttor-Sorel Chercheur en économie appliquée pour Positive Money for UK et Finance Watch - Nicolas Franka Economiste - Rob Macquarie Economiste pour Positive Money for UK - Christopher Dembik Chef de groupe d'analyse macro-économique à la Banque de Saxe - Jan Willem Van Gelder Economiste, directeur à Profundo - Aurore Lalucq Economiste, co-directrice de l'institut Veblen - Jean Gadrey Professeur honoraire d'économie à l'Université Lille-1 - Frank Van Lerven Economiste à la New Economics Foundation - Benoit Lallemand Secrétaire-général de Finance Watch - Joshua Ryan-Collins Economiste en "Senior Research Associate in Economics of Innovation and Innovation" à l'University College London - Frédéric Lebaron Professeur de sociologie à l'Ecole Normale Supérieure de Saclay - Clement Fontan Chercheur en finance éthique à l'Université de Götebourg - Laurence Scialom Professeure d’économie Université Paris Ouest Nanterre - Tim Jackson Economiste britannique, professeur en développement durable à l'université de Surrey - Joshua Ryan-Collins Economiste en "Senior Research Associate in Economics of Innovation and Innovation" à l'University College London etc... https://www.pacte-climat.net/fr/l-appel-detail/ces-economistes-nous-soutiennent/ Faites preuve de responsabilité, sortez de votre dogmatisme, élevez vous et pensez à ce que nous allons laisser aux générations futures. Le PACTE FINANCE CLIMAT est une chance et un espoir pour nos enfants et leurs descendants.
Hervé
Bonjour Hubert Je ne pense pas qu'ajouter des 0 sur un billet de banque change la production des mines des usines ou que les vaches font plus de lait... Cet argent a exactement le même impact sur l'économie que de la fausse monnaie . La seule nuance pratique c'est que c'est l'état qui est l'escroc. Si c'est affecté a des trucs utiles et efficace, encore, on peut y voir du positif, mais c'est loin d'être le cas... Concernant les économistes permettez moi de faire un remarque: Quand on voit toutes les divergences entre les théories et mouvances, ça ressemble un peu à l’astrophysique: la plupart racontent des conneries mais comme c'est invérifiable personne ne s'en aperçoit et c'est la pensée à la mode qui domine ce microcosme. (Moi je travaille dans la science appliquée: si j'ai tord la physique me le rappelle parce que ce que je fais ne marche pas). Donc, concernant l'utilisation de cette fausse monnaie: Si on l'utilise pour mettre plus d'ENR, j'aimerais qu'on m'explique en quoi ça va changer quelque chose?. Le mix électrique français est déjà décarboné. On ne fera pas guère mieux. CA NE SERT ABSOLUMENT A RIEN SUR CE PLAN. (En Allemagne c'est encore mieux, bien que leur mix électrique soit largement carboné, ils ont investi 300milliards sans résultats perceptibles sur les émissions de GES du pays) CF jancovici (Je suis ok avec vous que l’économie n'est peut être pas sa spécialité, mais compter le CO2 SI) . Et de toute façon, j'ai vu le même constat de la part de l'institut fraunhofer. S'il est utilisé pour isoler, c'est mieux, mais encore faut il que les travaux réalises soient pleinement efficaces ce qui n'est souvent pas le cas (ou dans des proportions très limités). D'une manière générale, l'argent affecté à tout cela profite a une sorte de mafia de la transition énergétique qui récupère le pognon ( je pointe en particulier les sociétés type cowboy, celles qui pratiquement le démarchage téléphonique... la plupart sont des escroqueries quand on regarde en détail) Et bien sur tout est arrangé, pour que ce soit ces sociétés qui encaissent, l’état mets en place tout un tas de systèmes pour empêcher les artisants normaux de pouvoir faire ces chantiers par de la réglementation en tout genre. C'est une honte. En conclusion, tant qu'on ne réglera pas tous ces problèmes de gaspillage, il ne faut pas gaspiller encore plus.
Hubert
Bonjour Hervé, Il ne s'agit pas de rajouter des zéros sur des billets de banque, image caricaturale, mais plutôt d'orienter moins de 2% de la masse monétaire, soit 1000 milliards d'euros créée par les banques en direction des économies d'énergies et des énergies renouvelables décarbonées. NON cet argent n'a pas d'impact comme de la fausse monnaie, il s'agit d'une affirmation gratuite sans aucun fondement ; encore une fois vous n'étayez vos propos d'aucune source économique et/ou scientifique. Dans tous les cas cette masse monétaire sera créée ; alors qu'elle aille à 79 % à la spéculation sur les marchés boursiers, comme c'est le cas actuellement, ou à seulement 77 % voilà le sujet. Pourquoi 2% de la masse monétaire orientée vers les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables décarbonées plutôt que vers la spéculation serait de la fausse monnaie ???!!! Vous affirmez mais vous n'apportez AUCUNE PREUVE pour étayer vos affirmations qui n'ont pour but que d'effrayer pour faire en sorte que RIEN NE CHANGE : "BUSINESS AS USUAL" Non le mix énergétique français n'est pas décarboné, loin s'en faut ! Vous confondez énergie électrique française décarbonée (nucléaire à 74,8%) et mix énergétique ou l'électricité ne représente que 22,9 %, le charbon (3,3%), le gaz (19,1%) et le pétrole (45,1%) soit au total 67,5% d'énergies fortement carbonées https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/mix-energetique-de-la-france Donc ces 1000 milliards d'euros de QE servent effectivement à quelque chose surtout lorsque l'on sait que la moitié des énergies fossiles (pétrole et gaz) sont utilisées pour le chauffage d'habitations mal isolées. L'isolation des bâtiments et des logements pourrait faire baisser d'au moins 50% la consommation d'énergies fossiles pour le chauffage et donc d'autant les émissions de CO2, c'est considérable. Il y a donc bien une utilité à ce pacte finance climat, sauf pour ceux qui commercialisent ces énergies fossiles qui vont voir leurs chiffres d'affaires baisser, c'est peut-être votre cas, ce qui expliquerait votre véhémence sans autre preuve autres que des affirmations destinées à effrayer afin de conserver votre "business as usual" c'est à dire votre chiffre d'affaire ? Vous prétendez que cet argent va en direction d'une prétendue "mafia de la transition énergétique" parce qu'il y a des escrocs qui comme d'habitude jouent les opportunistes, mais rien n'empêche le législateur d'encadrer fortement avec des sanctions pénales personnelles et fiscales dissuasives pour dissuader lesdits tentatives d'escroqueries et éviter ce genre de dérives qui restent, heureusement, marginales. Par ailleurs, puisqu'on parle de mafia, que penser de Goldman Sachs, HSBC et autres banksters condamnés aux USA, à plusieurs reprises, dans le blanchiment d'argent de la drogue ? Des banquiers qui utilisent le QE (Quantitative Easing = planche à billets) que vous appelez "fausse monnaie" pour blanchir l'argent de la drogue ça semble vous convenir... moi je préfère que cet argent soit fléché en direction des économies d'énergies et du développement des énergies renouvelables décarbonées. Économiser l'énergie c'est justement l'inverse du gaspillage et freiner les émissions de CO2 et le réchauffement climatique c'est faire preuve de responsabilité vis à vis des générations futures : "nous n'héritons pas de la Terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants" Antoine de Saint Exupéry. Pour conclure : désolé mais NOUS N'AVONS PAS LES MÊMES VALEURS.
Hervé
Bonjour Hubert Pas le mêmes valeurs, peut être pas tout à fait effectivement. Et n'habitons peut être pas la même planète non plus! Mais nos buts doivent être très proches! L'argent qui alimente les spéculateurs n'influence pas l’économie réelle (dumoins quand il déborde pas dedans, gros risque actuel, oui c'est une honte je suis d'accord). L'argent que vous injectez dans l’économie réeelle si! Car rien n'est gratuit. Oui, le mix énergétique est loin d'être réduit a l’électricité, mais force est de constater qu'on y consacre une part significative des investissements alors que ce n'est pas le sujet le plus urgent car déjà traité (mal certes, mais traité sur le plan du CO2). J'ai encore vu récemment chez des amis une autre proposition de solaire PV en autoconso 30K€ pour 6Kwc... Je sait pas comment vous appelez ce type d’escroquerie, mais quand c'est proposé par des sociétés en bon et du forme, moi j'appelle ça une mafia. C'est entre autres ce genre de société que je n'ai pas envie de financer par les pertes conséquentes à une émission de monnaie supplémentaire. On est constamment harcelé au téléphone par ce type de sociétés. Autre exemple: Un collegue a loué un appartement dans un ensemble de batiments neuf HQE super bien fait. Le systeme de chauffage est un binns pas possible solaire chaudiere gaz centralisé collectif... Il avait une fuite qui l'a obligé à désactiver son chauffage. L'immeuble est tellement isolé qu'il n'a même pas eu besoin d'appoint. Question A quoi servent les charges enormes qu'ils paye pour ce systeme de chauffage alors qu'un simple convecteur le remplacerait pour bcp moins cher et écologiquement aussi efficace. C'est ce genre de trucs que je trouve malsain. On paye des fortunes pour des conneries. Concernant l'isolation des bâtiments, bien sur qu'il faut avancer le sujet (et touts les cas , pas seulement ceux chauffés au fossiles), à condition de le faire comme il faut. C'est beaucoup plus compliqué d'isoler efficacement un bâtiment existant que de faire du neuf. Je ne compte plus les ratés constatés autour de moi (personnes qui ont investit des sommes conséquentes pour un résultat très discutable. Il y a des choses bien qui se font et d'autres moins bien. Enfin les techniques sont souvent encore peu matures et évoluent: Ce qui sera fait dans la précipitation maintenant devra être refait dans quelques années. Je milite donc pour une meilleure organisation de ce secteur, des actions coordonnées et un système de prime au résultat. Il se fait déjà beaucoup dans ce domaine. L'important est surtout de gagner en qualité. Quant à votre dernier paragraphe, rediriger l'argent des mafias traditionnelles vers l’écologie,... sur le principe on ne peut qu’être d'accord avec vous, mais je serais curieux de savoir comment vous allez vous y prendre. Je peux me tromper mais je doute que ces gens deviennent philanthropes sur votre simple bon vouloir! Bonne journée
Hubert
PS : la liste des économistes internationaux qui soutiennent le pacte finance climat https://www.pacte-climat.net/fr/l-appel-detail/ces-economistes-nous-soutiennent/
Zamur Aube
Pourquoi les écologistes critique le cite d'entreposage des déchets irradiés de Bure ? C'est la meilleure (la moins mauvaise) manière de traiter les déchets radioactifs. Le combustible radioactif des centrales nucléaires est stocké dans les "piscines" et quelques mètres d'eau protège contre ce rayonnement, l'effet de la roche est comparable. Donc les galeries creusées à 300 mètres de profondeur c'est la meilleure solution. Où est le problème pour certains hurluberlu ?
Hervé
C'est une bonne question. J'ai eu la chance de m'entretenir avec les ingénieurs et géologues de l'IRSN qui sont chargés de vérifier les travaux de l'ANDRA. Je ne suis pas spécialiste de ces sujets, mais j'ai pu constater le sérieux des travaux qu'ils mènent. Le sujet est très compliqué. A ces échelles de temps, le béton ou l'inox disparaissent. La roche peut se fissurer. L'endroit doit être choisi minutieusement, le conditionnement aussi. Il ne fait pas faire ça "à la gitan" comme ont fait nos voisins... De toute façon, le risque est le principal problème du nucléaire et ce sera probablement toujours son tendon d’Achille. Les déchets ne sont pas vraiment un problème pour une bonne et une mauvaise raison: - La bonne raison, c'est qu'ils sont trés concentrés et comparativement au problème d'un éventuel réchauffement climatique, le problème des déchet nucléaire est insignifiant vis a vis de stocker le CO2 par exemple. - La mauvais raison, c'est que maintenant que ces déchets existent, de toute façon on est condamné a trouver une solution. Continuer ou pas le nucléaire ne change pas grand chose au problème. Il aurait fallu se poser cette question avant de commencer.
1noel2
La couverture en France de stations-services de carburant liquide (essence et gasoil) permet de circuler partout sans le souci de tomber en panne séche Le développement de véhicules électriques imposera de juxtaposer à ces stations un nombre au moins équivalent de bornes de recharge Et si pour satisfaire différends lobbys, à ces deux énergies se rajoutent l'HYDROGENE, le GPL, le GNV, le METHANE et autre GAZOGENE ,les stations services seront pour le moins encombrées. A quel cout ? Avec quels financements ? L' électricité comme l' hydrogene ne pourra concerner que les parcs de véhicules captifs rentrant tous les jours ou presque à la maison (transports en communs, administrations , véhicules de service d' entreprises, livraisons locales) soit enviro 5 millions de véhicules sur les 40 millions qui circulent en France Qu' est il prévu pour les 35 autres millions restant ? La guere des lobbys pro et anti-eoliennes, pro et anti-solaires, pro et anti-hydrogène , etc, entrainant une chasse aux subventions au cout exorbitant mal maitrisé par un exécutif hésitant nous prépare un avenir énergétique plus qu' incertain
Hervé
Bonjour Noel Je suis entièrement d'accord avec votre conclusion, néanmoins d'ou sortez vous le chiffre des 5 millions de véhicules sur 40 ? Vous croyez sincèrement que sur sur 10 bagnoles qui démarrent le matin il y en a qu’une qui rentra le soir? Je vous demande ça parce-que c'est ce que vous avez écrit! Dans la réalité, c'est plutôt l'inverse. La moyenne des déplacement en voiture est d'environ 20Km selon l'insee
1noel2
Bonjour Peu importe le nombre de véhicules (5 millions , 10 millions ou +)rentrant plus ou moins réguliérement à la maison. Pour pouvoir développer un type de carburant l'' important est que ces véhicules fassent partie d' un même groupe utilisant le même carburant disposant d' une station service de base centralisée ce que peut envisager une entreprise importante ou une administration mais pas des particuliers.Par ailleurs il est tout a fait utopique pour une simple question de cout d' avoir une couverture territoriale identique à celle des carburants actuels si l' on multiplie les types d' énergies Le mix énergétique, du moins en matière de mobilité, paraît difficile a mettre en œuvre. Personnellemnt, je ne suis ni pour ni contre tele ou tel type ; je veux simplement pouvoir partir en voyage sans avoir à me demander si je pourrai faire le plein en cour de route. Il me semble que le pétrole a encore de belles années devant lui Bien a vous
1noel2
Noël a Hervé Complément d' information Cinq millions de véhicules ( c' est une estimation) correspond non pas au nombre de véhicules rentrant tous les jours à la maison mais au nombre utilisé ou appartenant a des sociétes d' une certaine importance ou a des administrations susceptibles de disposer d' infrastructures mettant a disposition localement un carburant donn
Hervé
Bonjour, L'usage "normal" d'un VE (pour le moment) c'est lorsque vous être propriétaire d'un pavillon en zone périurbaine et que vous faites entre 50 et 200Km/jour pour bosser + emmener les gosses aux diverses activités... (soit entre 20000 et 50000Km /an). Vous rechargez chez vous à la prise du garage (ou/et au travail). La charge est diffusée dans le temps et ne demande pas d'infrastructures importantes. Pour les vacances (rarement plus de 3000Km/an) soit vous avez une seconde voiture thermique (couples mariés) soit vous rechargez aux bornes rapides a coté des restau routiers (infrastructure a construire, la oui mais avec un modèle commercial associé) soit train/avion + location de voiture... De toute façon tout ça viendra petit à petit.
1noel2
J' ai relu avec attention votre commentaire avec lequel on ne peut qu'être d' accord Les «  Mme SOLEIL » qui occupent les bancs de l' ADEME, NEGAWATT et autres déclarent dans leurs prévisions que, pour que l' on puisse passer au TOUT EnR, il est indispensable que la conso d' électricité baisse de 30 %. soit 150 Milliards Kwh par an !! Cela représente une baisse de plus de 5000 Kwh par foyer alors que dans les projets de parcs éoliens ou solaires, l' estimation de consommatio d' un foyer se situe entre 2 000 et 3 000 KWh Autrement dit, les français auront une consommation négative. Dans l' absurde, l' ADEME et NEGAWATT se distinguent. Ces deux organisations écologiques, dont les rapports semblent extrait des FEMMES SAVANTES et/ou des PRECIEUSES RIDICULES malgré l' appui de divers graphiques peu convaincants, établissentt leurs prédictions à l' aide d' une équation d' un genre particulier : « FAUTQUON + YAQUA = DEMAIN ON RASE GRATIS » Les prévisions à long terme sont toujours délicates et fréquemennon suivies d' effet D' éminents scientifiques tels JOLIOT-CURIE , LEPRINCE-RINGUET et d' autres annonçaient au début des années 50 la fin certaine de l' utilisation du pétrole dans les 10/15 ans à venir grace a la fusion nucléaire A MEDITER ( Source : archives de l' académie des sciences) Les EnR font valser les chiffres et tourner la tête de certains écologistes Les mêmes « Mme SOLEIL » sont d' une extravagante mauvaise foi lorsqu' elles mettent en avant notre dépendance de l' étranger pour l' importation d' uranium : 1 Md d' euros par an largement compensé par un solde export créditeur de plusieurs milliards alors que les objectifs de production d' EnR pour 2020 (40 TWh) nécessiteront 40 Mds d' € d' importation s Soulignons que la fabrication des panneaux PV aura produit des milliers de tonnes de CO² Outre une dépendance complète aux aléas climatiques les EnR nous laisseront à la merci des panneaux et des éoliennes chinois. C' est une perspective plutôt inquiétante  Comment en effet la France peut elle développer une politique énergétique basée principalement sur les éoliennes et le photovoltaïque alors que leur fabrication est quasiment nulle dans notre pays ? L' importation de millions de panneaux PV et de dizaines de milliers d' eoliennes représente des centaines de Milliards d' € impossibles à sortir, vu l' état de notre balance du commerce extérieur déjà dramatiquement déficitaire Les centrales nucléaires ont assuré (et assurent encore) sans accident grave ni rupture l' approvisionnement électrique de la FRANCE à des couts raisonnables pendant un demi siècle Les pourfendeurs de réacteurs en ont profité sans vergogne Pourquoi tant d' EnR : certains , négociants et importateurs de Panneaux PV et d' éoliennes, sont plus attentifs à ce que leur rapporte leur activité qu' à la situation désastreuse de notre balance du commerce extérieur Les contingences économiques et financières ne semblent pas être le souci majeur de l'ADEME , NEGAWATT et des autres groupes écologiques de notre pays. Le mot COUT est pour eux un gros mot qui ne figure pas dans leur vocabulaire
Hervé
Bonjour, Merci pour ce commentaire que je partage en grande partie. Oui, il est de toute façon très difficile de savoir de quoi demain sera fait. Ce que je reproche aux projets ENR actuels (et au sens plus large à la "transition écologique") c'est que ces programme sont lancés alors ne sont pas bouclés technico-économiquement et souvent complétement incohérents entre eux. (On essaye de satisfaire tous les lobbys, ça part dans tous les sens). C'est fait extrêmement maladroitement, si on fait le bilan, les milliards investi pour le moment n'ont pas servi a grand chose: Le solaire PV a été développé n'importe comment. Il aurait fallu promouvoir une adaptation au mode constructif et la rationalisation des couts avec la fonction couverture visant des faibles couts de pose et d'ensemble. Construire une industrie durable. La on est parti en mode "far ouest " on casse des toits en bon état pour implanter des verrues mal foutues. Bilan la moitié des boites plantées. Les milliards on juste permis une baisse de cout du matériel en grande partie obtenue par la délocalisation en chine. Trés cher payé comparativement aux fabricants de TV, cafetieres... qui ont fait la même chose sans subventions! C'est minable. Alors qu'il n'y avait pas de besoin particulier pressant, on a en sus couvert à la hâte nos montagnes d’éoliennes chères, peu performantes, qui faudra remplacer par d'autres plus récentes parfois avant la fin des contrat subventionnés (on sortira pas des subventions avant longtemps)... Pas de techniques de stockage de l'éolien crédibles en vue. Donc si le backup se fait avec du gaz, nos émissions de GES vont remonter. Si on le fait avec du nucléaire, faudra alors qu'on m'explique à quoi vont servir les éoliennes, j'ai toujours pas compris! Peut être qu'on est pas au courant de tout, mais dans ce cas, qu'on nous explique. La ça ressemble à du grand n'importe quoi. ça serait rigolo s'ils ne faisaient pas ça avec nos sous... Il y a quelques trucs de bien qui se font (isolation des bâtiments ), mais la encore il y a beaucoup de déchet. Les réglementations thermiques poussent souvent a investir dans des mauvaises solutions car les moteurs de calculs sont foireux, biaisés par les lobbyistes du pétrole. D'ou ma réticence à financer des trucs (avec de la fausse monnaie comme le proposent certains) car financer par la création monétaire quelque chose qui n'est pas rentable (et qui ne peut pas le devenir) s'apparente à émettre de la fausse monnaie, quoi qu'en disent certains... Et si ça faisait baisser les émissions de GES, encore ça serait bien, mais la c'est pas vraiment violent...
DUBEY
Bonjour, Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Il suffit juste de réglementer les industries produisant des biens polluant pour qu'elles offrent des produits vertueux. Le marché fera le reste ! Ce n'est pas au consommateur victime du système polluant qui s'enrichit de manière scandaleuse sur son dos qui doit payer ! Il faut bien sûr interdire de manière progressive les produits polluants et surtout sanctionner les fraudeurs/indélicats. Mettez en place une tarification progressive de l'eau et vous verrez la consommation diminuer !
Bruno Lalouette
Impôt sur les bénéfices de 3%, plus-values, intérêts et dividendes taxés à 1% pour les entreprises de la biomasse énergie, de la géothermie, du biogaz, du syngas, du solaire thermique, de l'éthanol et de la petite hydraulique. Taxe de 1% sur les biens et services liés pour les particuliers et les entreprises, non récupérable, ce n'est pas une tva! Crédit à taux zéro sur 100% du financement à la condition que le bien soit produit à 100% en France, énergie renouvelable consommée et matières transformées incluses, si le bien n'est français qu'à 70%, le crédit à taux zéro ne participe qu'à hauteur de 70%, etc... Vous vous dites que c'est impossible, l'état ne peut pas se permettre de telles baisses d'impôts! Sauf qu'il ne perd rien si l'activité n'existe pas encore ou très peu! Ce qui coûte très cher en revanche se sont les plus de 100 milliards dépensés pour le chômage et les 73 milliards de prestations sociales diverses, plus la non production et la non consommation des chômeurs, ce qui représentent en fait le plus gros coût pour l'économie! Par ailleurs, la défiscalisation financière peut rapporter beaucoup plus d'argent que l'impôt si l'on élargi l'assiette fiscale au monde, grâce justement, à l'attractivité fiscale! Le yoyo permanent est journalier, l'emploi y est donc durable est bien rémunéré et l'important, la volatilité sur des dérivés cotés 24/24 grâce à notre marché situé sur nos territoires ultramarins avec un Krypto-Franc monnaie d'investissement convertible ayant cours légal pour tout paiement, mais interdite d'usure, car interdite de crédit! Je résume, Krypto-Franc pour les actions et euro pour les obligations, le marché comme la monnaie seraient propriétés de la Banque de France. Le Panthéon boursier pour écrouler la déesse unique et totalitaire qui nous ruine et enchaîne par l'action de ses grands prêtres, c'est de la finance épique, ce sont les Avengers contre Thanos, à la fin, il ne peut n'en rester qu'un, sinon, c'est la fin de tout!
1noel2
Noël a Hervé MOBILITE Le mix énergétique partageant en parts plus ou moins égales les différends carburants disponibles pour les automobilistes me paraît une vue de l' esprit. Il sera bien sur impossible pour une simple question de rentabilité, de trouver dans toutes les stations services présentes dans l' hexagone proposant actuellement des carburants issus du pétrole la même disponibilité de points de recharges d' electricité, d' hydrogène ou autre permettant de faire le plein ECONOMIE d' ENERGIE La rénovation des logements mal isolés paraît évidente pour économiser l' énergie mais son application l' est beaucoup moins. En effet de nombreux petits propriétaires n' ont absolument pas les moyens d' entreprendre de couteux travaux et pour eux qui ont ces moyens, combien seront assez motivés pour engager des frais importants pour la simple satisfaction de permettre à leurs locataires de faire quelques économies de chauffage ? Les écolos de NEGAWATT ont bien compris le problème : ils voudraient que ces travaux soient rendus obligatoires pa la loi. Les SOVIETS n' ont pas tous disparu. Une fois de plus YAQUA !

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