À ceux qui brandissent l’arrêt de Fessenheim comme un titre de gloire…

Centrale nucléaire de Fessenheim

Joël Bultel a été Directeur de la centrale nucléaire de Flamanville de juillet 1992 à juin 1995.

Des ministres et parlementaires ont signé une tribune intitulée « La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une étape historique », publiée le 21 février 2020 dans Le Monde(1). Joël Bultel, ancien directeur de la centrale nucléaire de Flamanville, leur répond ci-après dans une lettre ouverte au nom du « Collectif d’ingénieurs ambitieux pour le climat »(2).

Vous avez cru bon de brandir cet arrêt comme un titre de gloire. C’est pourtant un mauvais coup pour le climat, pour la sécurité d’alimentation en électricité du pays et pour les factures des consommateurs. Vous écrivez :

« Parce que nous voulons atteindre la neutralité carbone en 2050 »

Affirmation immédiatement démentie par les faits : la production de la centrale de Fessenheim n’émet pas de CO2. Elle va devoir être remplacée en petite partie par de l’électricité renouvelable éolienne et solaire intermittente et en grande partie par de l’électricité carbonée, car l’électricité intermittente est majoritairement absente dans une année.

« Vers un nouveau modèle écologique »

Quel est-il ? L’illusoire modèle allemand porté aux nues alors que son système électrique émet près de 10 fois plus de CO2 que le système français(3) ? Avec des consommateurs particuliers qui paient leur électricité environ 75% plus cher que leurs homologues français(4) ? C’est un anti-modèle absolu et ruineux à plus de 500 milliards d’euros.

« Parce qu’on ne peut dépendre à l’excès d’une seule technologie »

L’argument vaudrait si une autre technologie décarbonée apportait les mêmes services et avantages. Ce n’est pas le cas : on veut ici remplacer une technologie qui produit quand on en a besoin, par d’autres qui produisent de façon intermittente au gré des conditions météorologiques. Résultat : la sécurité ne sera pas améliorée mais dégradée.

« Parce qu’avec une mise en service en 1977, les réacteurs de Fessenheim sont les plus anciens encore en activité et parce que le positionnement de la centrale en zone inondable et sismique conduit encore davantage à vouloir limiter les risques »

De quel droit jugez-vous les risques sismiques et d’inondation ? Vous n’en avez pas les compétences. Et vous vous permettez de contredire l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), autorité indépendante qui assure cette responsabilité au nom de l’État depuis la loi TSN de 2006(5) et dont ni les compétences, ni la grande rigueur ne souffrent le moindre doute. Or, elle a toujours considéré que la centrale de Fessenheim était sûre, sinon elle l’aurait arrêtée, elle en a le pouvoir absolu de par la loi.

« La mise à l’arrêt de la centrale de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilité que nous portons » et « Tenir nos promesses »

Où est « l’écologie de responsabilité », expression vide de sens quand elle est l’exact contraire de l’écologie, la scientifique et non la médiatisée ? Et où est la « responsabilité » dans la « tenue d’une promesse » qui se révèle néfaste pour le climat ? L’honneur d’un Président de la République, face à l’urgence climatique qu’il claironne dans les grandes assemblées internationales, eut été d’avoir le courage de revenir sur cet absurde engagement de campagne.

Enfin, votre communiqué oublie très opportunément un sujet gênant… l’indemnisation de l’exploitant de Fessenheim.

La France étant un État de droit, la fermeture d’une installation en parfait état de marche pour des raisons purement politiques, donne lieu à indemnisation comme le Conseil constitutionnel l’a clairement confirmé. Or, cette indemnisation va coûter très cher au contribuable : près d’un demi-milliard d’euros à brève échéance et plusieurs milliards cumulés (entre 4 et 7 pour un prix moyen de marché de l’électricité compris entre 40 et 50 €/MWh) pendant les 20 ans à venir pour compenser le préjudice.

Mais personne n’a expliqué aux Français qu’on arrêtait une installation en parfait état de marche qui leur appartient à 84% et aurait pu continuer à produire 20 ans de plus une électricité très bon marché. Et on va maintenant leur demander de mettre la main à la poche pour payer... cet arrêt. On atteint là un summum de gabegie irresponsable dont la Cour des comptes vient à juste titre de s’émouvoir(6). Tout cela pour raison... « d’achat de votes » sur fonds publics ! Un tel acte réalisé sur fonds privés aurait conduit son auteur devant la justice.

Se glorifier de l’arrêt de la centrale de Fessenheim comme vous le faites d’un tableau de chasse est donc non seulement infiniment choquant car fondamentalement contraire à l’intérêt supérieur du climat et du pays, mais c’est prendre les Français pour des imbéciles. Le bien commun est ignoré et sacrifié.

 

Outre Joël Bultel, figurent entre autres parmi les signataires de cette lettre ouverte :

  • Pierre Carlier, ancien directeur du Parc nucléaire français ;
  • Alain Desgranges, ancien directeur de la centrale du Blayais 3/4 ;
  • Jean Fluchère, ancien directeur de la centrale du Bugey ;
  • Claude Jeandron, ancien directeur de l’environnement d’EDF ;
  • Alain Marcadé, ancien directeur technique de la centrale de St-Alban ;
  • Dominique Point, ancien directeur de l’Inspection Nucléaire ;
  • Georges Sapy, ancien responsable de projets nucléaires à l’export en Asie ;
  • Annick Waller, ancienne responsable de la communication de Fessenheim.

Sources / Notes

  1. « La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une étape historique », Le Monde, 21 février 2020.
  2. Le « Collectif d’ingénieurs ambitieux pour le climat » rassemble plus de 500 ingénieurs et cadres ayant travaillé une bonne partie de leur carrière dans le secteur de l’énergie. Ils sont engagés dans la lutte contre les changements climatiques et font la promotion des énergies décarbonées pilotables comme l’hydraulique et le nucléaire.
  3. Greenhouse gas emissions by economic activity, 2018, Eurostat.
  4. Electricity prices, first semester of 2017-2019, Eurostat.
  5. Loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire.
  6. L’arrêt et le démantèlement des installations nucléaires, rapport de la Cour des comptes, février 2020.

Les autres articles de Joël Bultel, au nom du « Collectif d’anciens responsables du parc nucléaire français »

Commentaire

studer
J'ai écrit qu'on peut effectivement un peu baisser cette part, mais je maintiens que ce n'est pas souhaitable pour de nombreuses raisons, dont le coût. Vous faites la même erreur que beaucoup de journalistes non spécialistes : on ne peut comparer le kWh d'un moyen pilotable, qui s'ajuste par définition à la demande, à celui d'un moyen aléatoire (ou intermittent, c'est comme vous voulez). Par contre on peut comparer les coûts de mix différents s'ils répondent chacun à la demande : par ex. du nucléaire (ou de l'hydraulique de lac) versus un mix éolien ou solaire + du gaz pour compenser les fluctuations de ces EnR. Cette compensation étant limitée : pas plus de 30 à 40 % d'EnR intermittents sinon le réseau n'est plus stable. Si un jour on met au point un moyen de stockage de masse de l'électricité, ce sera un 3ème mix, celui d'EnR + installations de stockage, qu'on pourra comparer au nucléaire ou à l'hydraulique. Qu'est-ce que cela implique ? Que les 55 €/MWh que vous citez sur l'éolien terrestre sont très minorés (il manque le gaz pour compenser l'intermittence, qui produit 100-30 = 70 % au moins des kWh). Autre point sur lequel je vous recommande de vous documenter : plusieurs universités et centres de recherche ont examiné le comportement d'un marché d'électricité dans lequel on introduit progressivement des EnR (disons de l'éolien pour simplifier). Les fluctuations du vent donc de l'énergie intermittente introduite sur le marché le déséquilibrent, et comme la Bourse, il s'effondre quand l'offre devient trop supérieure à la demande. Tapez Finon/Lévêque sur le net, et vous aurez les explications détaillées de ces deux économistes de renom. En bref, au delà de 15 % d'énergie intermittente, leur valeur économique tend vers zéro. C'est déjà ce que l'on constate en Allemagne, qui connaît des prix de marché nuls voire négatifs dans les périodes de vents forts. Et si le prix de vente de l'électricité (à ne pas confondre avec son coût de production) devient nul, aucun moyen n'est rentable à commencer par les éoliennes. Et à l'inverse direz-vous, c'est à dire quand le vent est faible ? Et bien, les éoliennes même si elles semblent tourner, ne produisent quasiment rien (leur puissance étant proportionnelle au cube de la vitesse du vent) donc ne rapportent rien ! C'est pourquoi le mythe des EnRi (énergies "renouvelables" intermittentes) dont le coût intrinsèque baisserait au point de rendre ces moyens plus rentables que le nucléaire, est ... un mythe. Lisez ces études scientifiques, qui au passage démontrent en quoi celles de l'ADEME sont biaisées, avant de vous faire une opinion définitive... ou restez sur vos conviction si vous préférez.
Rblase
Quand les politiques veulent prendre ce qu'ils considèrent être les bonnes décisions , ils s'aperçoivent qu'il faut faire confiance aux experts, dommage que ce ne soit pas toujours le cas.
Thomas
Oui bien sûr Et les experts ne seraient donc que des pro-nucleaires anti EnR a la retraite à l´image de ce comité de retraités qui ont écrit une tribune bien pauvre en éléments techniques à la limite de la désinformation ?
Daniel SCHRICKE
Quelle médiocrité ! Vos allusions relatives aux retraités EDF ne seraient que pitoyables, si elles n'étaient pas stupides ! Par curiosité, je vous invite à consulter le CV de ces retraités-la ! Ils vous dominent certainement de plusieurs têtes !... Mais, il est vrai que, quand on ne dispose plus d'aucun argument factuel, on s'attaque aux personnes ! Lamentable ! Gardez vos "dogmes" !
Thomas
J’ai donné dans différents commentaires et à de nombreuses reprises sur ce site mes arguments. Je n’insulte personne contrairement à vous et d’autres qui ont la fâcheuse habitude de se croire supérieurs aux autres et qu’ils sont les seuls à tenir LA solution ultime. Je sais très bien que les auteurs de cette tribune ne sont pas des imbéciles, je regrette cependant très fortement que les arguments qu’ils utilisent sont mensongers. Et c’est dans le seul but de défendre la filière nucléaire et non le climat! Par exemple, on ne voit bizarrement pas ces défenseurs du climat intervenir publiquement sur des projets réellement néfastes pour le climat comme par exemple l’agrandissement des aéroports en France...
Rblase
Il faut toujours sur ce site un contradicteur impénitent un tantinet agressif ayant envie de convaincre mais les faits sont têtus , M Rochain tenait ce rôle il fut un temps il ne s'exprime plus, peut être a t'il un porte parole.
Thomas
Je n’ai jamais été agressif je vous signale. Reprenez mes messages. Par contre bcp font des allusions désagréables et méprisantes, je ne fais qu’y répondre. Mais comme ceux là partagent vos idées ça ne vous embête pas? Je regrette que même dans ce type de débat, la mauvaise foi soit toujours présente.
Michel
Cette tribune d'Elisabeth Borne et Pascal Canfin avec quelques seconds couteaux, publiée avec l'aval si ce n'est sur demande du président de la république, est en effet scandaleuse. Quand je vois tous les escrolos soutenir les lobbies (les vrais !) des promoteurs industriels et financiers des énergies renouvelables intermittentes et dénoncer le diable dans ces ingénieurs du service public de l'énergie (oui, du service public !!!) c'est à pleurer de rage de voir la France sombrer sous cette idéologie décadente. Le président de la république annonce se ranger derrière la science et fait appel à la nation pour faire face à l'épidémie de la maladie émergente COVID-19 qui commence... il serait bien inspiré de prendre le temps de réfléchir à ce qu'il est en train de faire contre la nation et contre l'evidence based policymaking sur la thématique climat & énergie, comme sur la thématique agriculture & alimentation d'ailleurs. Merci Joël Bultel, merci Pierre Carlier, merci Alain Desgranges, merci Jean Fluchère, merci Claude Jeandron, Alain Marcadé, merci Dominique Point, merci Georges Sapy, Merci de ce que vous avez réalisé pour le pays, Merci de prendre la parole maintenant que, par la retraite, vous êtes libérés de votre obligation de réserve alors que vos collègues encore en poste que ce soit à EDF ou au CEA sont sommés de se taire ou de changer d'entreprise s'ils entendent dénoncer la forfaiture en cours. Jean-Marc Jancovici disait l'autre jour dans Marianne https://www.marianne.net/politique/jean-marc-jancovici-fermer-une-centrale-nucleaire-au-nom-du-climat-l-imposture-du "Je crois qu'à force de répéter la différence entre les faits et les opinions, et de rappeler les faits, les opinions peuvent changer. Je ne vois pas d'autre manière de faire de toute façon."... il a évidemment raison mais comment ne pas ressentir de la rage à voir autant de contre-vérités délivrées par l'escrologie politique et de voir la population, à commencer par la plupart des journalistes et la plupart des élus, aussi perméable, comme si l'état des connaissances était un supermarché dans lequel on vient puiser ce qui satisfait nos opinions a priori et laisser le reste... #nofakescience
Thomas
Ahah Ouhhh oui les pauvres salariés en place ne peuvent pas parler car le lobby des EnR est partout jusqu’au plus haut niveau de l’Etat et du Monde entier! Ces messieurs les retraités attaquent de la manière la plus simple qu’ils soit les EnR alors qu’elles font partie de l’abus solution pour le climat !! Au lieu de dénoncer l’ennemi du charbon par exemple!! C’est ridicule, grotesque et indigne de soi disant experts ! Ces messieurs avec leur statut ne devraient-ils pas aller porter leurs solutions pour le climat dans les pays fortement émetteurs de CO2 ?? Ces messieurs ne devraient-ils pas porter des solutions d’economies d’energies au lieu de pleurnicher parce qu’on ferme Fessenheim ?! Ces messieurs ne devraient-ils pas avouer que le nucléaire possède d’énormes enjeux techniques et qu’il est effectivement raisonnable de diminuer sa part lorsque des analyses type Rte démontrent que c’est possible?! Ils envoquent des émissions de CO2 en hausse à venir, mais ont-ils analysé le réseau dans toutes ses composantes? A part crier au loup comme les opposants « basiques »? Cette tribune est donc à mon sens qu’une espèce de cri de détresse d’anciens qui n’ont pas conscience que le monde de l’energie ne doit pas se résumer à une solution mais à plusieurs. Et combattre les EnR lorsque l’on connaît les bénéfices globaux sur le climat est révoltant. Alors messieurs, si vous êtes si concernés par le climat, mettez vos compétences pour aller decarboner le transport, le bâtiment, et la production des pays tels que l’Australie par exemple au lieu de choisir la facilité en jouant sur votre « statut d’experts ». Et commencez déjà par payer votre facture d’électricité au même prix que tous les francais ;-)
Michel
Pas de pot, "Monsieur Thomas", je ne travaille ni n'ai jamais travaillé ni au CEA ni à EDF et je paie mon électricité comme tout le monde. Et je remarque la hauteur de vos "arguments". Ces Messieurs n'attaquent pas les EnR ni même les EnRi... On connaît les avantages des EnRi en matière d'émission de CO2 quand elles se substituent à des centrales thermiques à flamme... même si, intermittence oblige, on ne peut pas diminuer la puissance installée en base pour garantir la puissance dont on a besoin quand on en a besoin. Le moindre ingénieur doit être en mesure de comprendre cela. Les EnRi n'ont strictement aucun intérêt, au contraire, dans un pays dont l'électricité est déjà décarbonée. Il n'y a aucun argument énergétique rationnel à la politique énergétique française (ou à l'arrêt de ses centrales nucléaires par l'Allemagne). Le seul argument recevable est l'opposition à l'énergie nucléaire par principe. C'est d'ailleurs le fil conducteur de Thierry de Larochelambert dans sa longue (très longue) diatribre.
Thomas
Pas de pot "Monsieur Michel", je parlais des auteurs de cette tribune et non de vous. Mes arguments ne sont pas moins mauvais que ceux (si on peut appeler ça des arguments) de cette tribune. J'assimile d'ailleurs ça plutot à une sorte de propagande malhonnête plutôt qu'à une vraie analyse scientifique. Et bien sûr que si, les auteurs attaquent frontalement les EnR en les réduisant à des énergies intermittentes qui nécessitent soi disant du thermique en back-up. C'est l'essentiel de leur argumentaire. Tout est contestable dans leur tribune car elle ne relève que de leur vision étrangement (et j'imagine volontairement) limité du contexte énergétique. Le nucléaire français, certes bas carbone, est en train d'accumuler un nombre énorme d'enjeux pour les prochaines années. Alors on a l'intermittence d'un côté, versus les déchets+le grand carénage+les piscines peu sécurisées+la perte de compétence+le manque d'intérêt des jeunes ingénieurs pour le nucléaire+le manque de ressource qualifiée (soudeurs notamment)+la débacle sur l'EPR Flamanville+les couts énormes de l'EPR+les falsifications honteuses de documents sur l'EPR+les enjeux sur la transmission du savoir+le manque cruel de provisions par Edf en cas d'accident grave+la non préparation d'EDF et de l'Etat en cas d'accident grave (cf. l'exemple japonnais qui est criant)+les impacts sur l'évolution climatique sur le refroidissement des réacteurs (avec les sécheresses notamment)+les périodes d'indisponibilité des réacteurs pour les années à venir+la non assurance que tous les réacteurs passent les visites décennales+ etc etc. Bref. On peut effectivement balayer d'un revers de manche tous ces enjeux pour ensuite dire que le nucléaire est génial et que ceux qui veulent en réduire sa part sont des anti, mais la réalité n'est pas si binaire. Ainsi, et si l'urgence climatique était le vrai souci des auteurs, il serait louable que toutes ces têtes bien pensantes agissent véritablement avec des vraies réflexions au lieu de pleurnicher car l'Etat ferme 2 réacteurs sur 58 !! D'ailleurs, des aveux visiblement de certains salariés de Fessenheim, le passage de la visite décennale aurait été un vrai challenge...
Daniel SCHRICKE
Thomas est donc le seul "expert" à avoir TOUT compris, à connaître TOUS les problèmes relatifs à la production d'énergie, à être réellement objectif et factuel, TOUS les autres n'étant que des petits freluquets sans culture, sans expérience, qui n'ont eux RIEN compris, et ne s'exprimant qu'en fonction d'intérêts strictement personnels, ou pour défendre un lobby !... Et monsieur Thomas est si sur de ses soi-disant "arguments", qu'il en vient aux invectives, seule arme qui reste à ceux qui ne disposent plus d'aucun véritable argument... Car, en effet, je ne puis considérer sa logorrhée à consonance néo-scientifique comme une compilation de véritables arguments ! Un certain Einstein (un autre savant, qui savait, lui, de quoi il parlait !) avait écrit "Il est plus facile de briser un atome qu'une idée reçue". Je pense que vous illustrez parfaitement cet adage ! On ne convaincra jamais un "terreplatiste" que la terre est ronde, en effet ! Et vous semblez être le "terreplatiste" de l'énergie ! Bonne continuation quand-même !
Thomas
Vous êtes ridicule Daniel Shrike. Vous tentez de retourner la situation alors que la plupart des insultes viennent justement des gens comme vous qui justement disent que ceux qui veulent-ils baisser la part du nucléaire sont des incultes et des rêveurs. Je n’ai jamais dis tout savoir, et je reste courtois dans mes propos. Sur le contexte énergétique, je dis qu’a partir du moment où il n’y a pas de solution miracle, il faut tout développer et ne pas s’emouvoir de la tribune des anciens du nucléaire qui défendent typiquement leur pomme sous couvert de de défendre le climat. Mais prenez le comme vous le voulez, ça démontre votre manque de maturité à débattre...
Daniel SCHRICKE
Vous avez certainement raison, Thomas !... D'ailleurs n'avez-vous pas TOUJOURS raison ? (en tous cas vous le pensez si fort que vous finirez, peut-être par me convaincre !...). Vous me permettrez certainement, cependant, compte tenu de votre "grande ouverture d'esprit" (!) de m'étonner que vous puissiez prétendre "rester courtois dans vos propos" ? Je vais donc me contenter de citer quelques extraits de votre "prose" récente:".C’est ridicule, grotesque et indigne de soi disant experts !" (...) "Ces messieurs avec leur statut ..." (...) "Les pauvres salariés en place ne peuvent pas parler..." (...) "Ces messieurs ne devraient-ils pas porter des solutions d’économies d’énergies au lieu de pleurnicher parce qu’on ferme Fessenheim ?!" (...) "Cette tribune est donc à mon sens qu’une espèce de cri de détresse d’anciens qui n’ont pas conscience que le monde de l’énergie.... " (...) "Et combattre les EnR lorsque l’on connaît les bénéfices globaux sur le climat est révoltant" (...)"Alors messieurs, si vous êtes si concernés par le climat, mettez vos compétences pour aller décarboner le transport, le bâtiment (...) au lieu de choisir la facilité en jouant sur votre « statut d’experts »."la tribune des anciens du nucléaire qui défendent typiquement leur pomme sous couvert de de défendre le climat." (...) "votre manque de maturité à débattre..." (...) "vous êtes ridicule, Daniel" !... Vous en redemandez une louche ?... Je pense, pour ma part, que vous avez démontré que votre manque cruel d'arguments solides, vous conduit, contrairement à ce que vous prétendez, à une logorrhée discourtoise et insultante, vis à vis de ceux qui défendent (avec des vrais arguments) des options qui ne vous conviennent pas, pour des raisons plus idéologiques que factuelles... Vous avez raison: La terre est certainement plate, contrairement à ce que pensent certains scientifiques égarés ! (dont je suis !) Alors messieurs, si vous êtes si concernés par le climat, mettez vos compétences pour aller decarboner le transport, le bâtiment (...) au lieu de choisir la facilité en jouant sur votre « statut d’experts ». Et commencez déjà par payer votre facture d’électricité au même prix que tous les francais Vous me permettrez certainement, cependant, compte tenu de votre "grande ouverture d'esprit" (!)
Pierre Gest
Merci Joël pour cette excellente tribune! N’y a-t-il pas un moyen de porter plainte contre l’état non pas pour inaction mais pour action contre la nation, abus de pouvoir à des fins électorales ?
brussol
Une énergie électrique de base est incontournable car les intermittentes ça peut être zero et le stokage n'est pas à l'échelle des besoins. Hormis le nucléaire qui n'émet pas de CO2 les autres sont carbonées. La France n'a ni pétrole, ni gaz, ni charbon mais elle a la chance d'avoir le nucléaire gràce à des visionnaires comme le Général De Gaulle "qui a dû se retourner dans sa tombe" devant le sabordage de Fessenheim.
Thomas
Oui bien sûr. Regardez les commentaires précédents et les sources citées, le nucléaire émet bien du CO2, comme tout moyen de production. Certes à un niveau faible mais un peu plus que l'éolien par exemple. Fessenheim n'a pas été sabordée. Elle arrive en fin de son cycle prévu initialement et ça permettra à EDF de se faire les dents sur le démantèlement qui est dans tous les cas incontournable pour la filière.
BMD
Thomas, les valeurs indiquées par l'ADEME sont de 6 g/kWh en ACV pour le nucléaire français, ceci avant l'utilisation de l'ultracentrifugation, qui les ramène à 4g. Quant à l'éolien, toujours selon l'ADEME, il s'agirait de 11 ! Quant à la durée de vie de Fessenheim, il n'y a pas de durée de vie butoir officielle pour les centrales nucléaires en France. Tout dépend de la décision de l'ASN. Il s'agit ici d'une décision politique, qui montre que la politique en France ne respecte pas le principe de l'indépendance de l'ASN. Aux USA, de plus en plus de centrales de ce type ont déjà reçu des autorisations jusqu'à 60 ans, et certaines jusqu'à 80. La plus vieille centrale d'Europe Occidentale est celle de Besnau, en Suisse, qui approche je crois ses 50 ans, et les Suisses ne parlent pas de la fermer. Quant au démantèlement, il y a déjà suffisamment de réacteurs de production ou de recherche ayant été démantelés dans le monde et même en France pour pouvoir cerner assez bien son coût. D'ailleurs, si c'était un problème insurmontable, les Allemands seraient-ils assez fous pour fermer leurs réacteurs nucléaires. Si bien sûr vous en croyez les Français incapables, alors réclamez que le travail soit fait par les Allemands.
Thomas
Ahah génial 6 g vs 11g. Donc le nucléaire est mieux que l’eolien. :-) Regardez le commentaire précédent du Pr Thierry sur cette notion de bilan carbone. Les chiffres peuvent varier selon la méthode utilisée et les inconnus. Par exemple, quel est selon vous le bilan carbone du nucleaire japonais si on tenait compte de Fukushima ??
BMD
Thomas, je ne fais que répondre à votre commentaire selon lequel le nucléaire émet plus que l'éolien, ce qui est faux en France. Quant au bilan carbone de l'accident de Fukushima, il est mauvais essentiellement du fait qu'il a fallu beaucoup plus les centrales à charbon et à gaz, ce qui se produirait aussi en France si on supprimait des centrales nucléaires.
studer
Ce que vous écrivez est trompeur ou erroné : une centrale nucléaire n'émet PAS du tout de CO2 quand elle produit de l'électricité. Le chiffre de l'ADEME de 6 g CO2/kWh n'est que le ratio entre les émissions de CO2 enregistrées pendant la construction des installations (fabrication du béton notamment) et les kWh produits pendant toute la durée de vie de la centrale. Ceci pour faire plaisir aux Verts dont l'ADEME est infestée, cette dernière reconnaissant quand même que le photovoltaïque émet 20 à 80 g avec le même raisonnement. Tous ces chiffres sont insignifiants comparés à la production d'électricité avec du charbon (plus de 1000 gCO2/kWh) comme en Allemagne. Quant à Fessenheim : l'amortissement comptable d'origine avait été fixé à 40 ans, et la tenue des principaux composants de la centrale, sur laquelle EDF n'avait aucun retour d'expérience, estimée à au moins 40 ans aussi (d'où la règle comptable). Mais l'expérience d'exploitation a permis de remplacer les matériels usés au fur et à mesure et de mieux protéger de l'usure ceux qui, comme la cuve ou l'enceinte de confinement, ne pourraient pas être remplacés. Et l'ensemble de l'installation est étroitement surveillée par l'ASN qui aurait autorisée Fessenheim à fonctionner jusqu'à au moins 50 ans et probablement davantage si l'Etat n'avait pas eu la volonté perverse de mettre fin à la centrale pour des questions très partisanes que chacun connaît. Au passage, une plainte a été déposée par l'AEPN pour divers motifs dont le financement illégal de la campagne de 2012, dont Fessenheim a été une monnaie d'échange entre le PS et EELV. Quant à l'expérience de démantèlement, elle aurait eu lieu un jour ou l'autre, mais celle de Chooz A dans les Ardennes (REP dont le démantèlement est en fin de réalisation) a déjà montré qu'on sait faire à prix maîtrisés. Désolé, mais il faut que la vérité soit dite et les insinuations combattues, comme par cette lettre ouverte d'ailleurs.
jean-philippe brette
Bravo. On ne doit plus se taire.
brussol
il manquait la fin de mon texte :...comme le Général de Gaulle...sabordage de Fessenheim pour cause de partis politiques
brussol
pour répondre à Thomas : en France le nucléaire émet moins de CO2 que l'éolien, seulement 6gr/kwh selon notamment l'ADEME. Aux USA la centrale de référence de Fessemheim est agréée pour 60 ans et peut-être plus ; EDF avec CHOOZ A, montre son expertise à demanteler un REP
Michel
@ Brussol Tout à fait. L'important c'est le "en France". En France le nucléaire n'émet que 6gCO2/Kwh (moyenne donnée par la très antinucléaire ADEME, inférieure à celle, mondiale, du GIEC) justement parce que nous avons sur notre territoire national le retraitement des résidus et le stockage des déchets ultimes. Donc économies de transport et donc de CO2. Nous pourrions être encore meilleurs en bouclant la boucle mais l'escrologie politique avait réussi à convaincre Jospin d'en finir avec Super Phenix et Macron d'en finir avec Astrid. C'est bien en France et pas n'importe où que le développement des EnRi est une absurdité. Nous pourrions très bien avoir un leadership industriel français dans le développement des EnRi (éolien comme solaire) pour les installer là où cela apporte quelque chose pour électrifier ce qui peut l'être (au dépens des combustions) et substituer des EnRi à des combustibles fossiles dans des pays qui n'ont pas (encore) la maîtrise technologique suffisante pour envisager une exploitation sûre d'installations nucléaires et qui n'ont pas les ressources hydriques suffisantes pour un développement de l'hydroélectricité suffisant au regard de leur besoin. L'Allemagne comme la Pologne, gros producteurs de charbon/lignite, ont, dans le contexte d'avant la conscience du réchauffement climatique, développé avec raison leur production énergétique à partir de leurs ressources économiques. Le développement des EnRi n'y est pas stupide puisque cela permet de brûler moins de charbon/lignite. L'arrêt des centrales nucléaires allemandes est stupide. Les polonais comptent bien, eux, développer des centrales nucléaires pour remplacer leurs centrales à charbon. Sinon, Certains commentateurs ont évoqué De Gaulle. On aurait pu évoquer Pompidou. On pourrait évoquer aussi les communistes, ainsi qu'en témoignent les tribunes récentes de Patrick Le Hyaric (député européen, directeur de l'Humanité) "fermeture de Fessenheim : Gâchis écologique, gâchis d’argent public, gâchis humain, gâchis industriel : cette fermeture opportuniste coche toutes les cases" ou d'Ivan Lavallée, directeur éditorial de la revue du PCF Progressistes évoquant "fermeture de Fessenheim : de l'imposture à la forfaiture". Il a été évoqué la fédération énergie de la CGT, on aurait pu évoquer aussi la CGT-FO qui voit en la fermeture de Fessenheim une "victoire de l’obscurantisme vert sur la raison et le climat", qualifiant cette fermeture d' "absurdité totale" et terminant son communiqué d'un "Vive Fessenheim !". En France, ceux qui défendent la politique énergétique construite aux lendemains de la guerre pour répondre aux besoins du pays, à sa sécurité énergétique, à son indépendance nationale, et à l'obtention d'une énergie abordable, politique énergétique qui s'est révélée (ce n'était pas voulu au départ mais on a le droit d'avoir de la chance) la meilleure élève de l'union européenne en matière d'émission de gaz à effet de serre, n'ont pas été entendus par les courants écolo-socialistes et marcheurs aujourd'hui (puisque ceux qui propulsent la politique énergétique LREM sont soit ex-socialistes soit ex-écologistes). Mais, comme disait Jancovici : ""Je crois qu'à force de répéter la différence entre les faits et les opinions, et de rappeler les faits, les opinions peuvent changer. Je ne vois pas d'autre manière de faire de toute façon."
nanard37
On sera trés mal barrés si EELV parvenait , par malheur, au pouvoir. S'il fallait choisir bientôt entre EELV (ou une unions batarde de la gauche) et le Front National , que faire ? La gauche ne peut venir au pouvoir que par une union extrêmement hétéroclite qui, sous Mitterand puis sous Hollande, a dû trés vite abandonner son projet après quelques mois. On est mal partis, hélas ! Et ce sont les plus pauvres qui trinqueront... après avoir crû aux promeses irréalistes de ceux qui sont sensés les défendre. A bon entendeur, salut !
bernard Mandron
Assez de bavardages des pseudo expert . Ce responsable de centrale sait de quoi il parle et je le remercie pour sa clarté . Je suggère que les pro- éoliens paient leur Kw au prix réel, soient débranchés quand cela ne tourne pas, qu'ils aient l'obligation de tirer des Kwh quand la production éolienne ( 22% du temps)fonctionne, et si c'est excédentaire par rapport à leur consommation ils paient une taxe compensatoire compte tenu du fait qu'EDF vend à perte. Il me semble que le cas est désespéré car l'idéologie totalitaire de l'écologisme échappe à toute raison .
bernard Mandron
Le totalitarisme écologique est redoutable comme toutes les précédentes idéologies en ...isme. ., le nucléaire comme indiqué dans le dernier rapport du GIEC est la seule et unique solution énergétique pour limiter le réchauffement climatique. Pour ceux qui nous parlent des déchets qu'ils m'indiquent comment traiter le déchet CO2 que l'on balance à tour de bras dans l'atmosphére.
Thomas
Le dernier rapport du GIEC ne dit pas du tout que le nucléaire est la seule et unique solution énergétique pour limiter le réchauffement climatique. Encore une fois, les Enr se développent bien plus rapidement dans le monde en remplacement de centrales fossiles. Et sont donc bien plus efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sont les faits. Le nucléaire comporte trop d'enjeux et son développement n’est pas assez rapide pour remplacer rapidement le fossile... Les prospectives de l’IEA illustrent bien ces faits.
Michel
Parcourant le site je suis retombé sur un commentaire que j'avais posté et qui reste d'actualité tant que l'irréparable n'est pas consommé. Je repose ainsi la question. Certes la fermeture de Fessenheim est "actée". De même la loi (qui pourrait encore être changée) conduit à la fermeture d'ici 2035 de 14 réacteurs. Mais fermeture n'est pas démantèlement. N'est-il pas possible de mettre les réacteurs de Fessenheim et ceux qui doivent suivre sous "cocon" ? Alors que le principe de précaution est mobilisé pour un oui ou pour un non, là, alors que nombre d'experts alertent sur les risques encourus en matière de sécurité de notre réseau, de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, et de coût de notre énergie, nos gouvernants, aiguillonnés par les ténors et les divas de l'écologie politique, se désengagent du nucléaire sans même se garder une porte de sortie ? Le schéma décennal de RTE https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-34054-schema-decennal… (voir page 9) montre l'augmentation anticipée de la production électrique à horizon 2035 de 550 TWh à 640 TWh alors que la production nucléaire anticipée est anticipée comme se réduisant de 400 TWh à 300 TWh (et donc bien à moins de 50 %)... avec des chiffres de production par le renouvelable hors hydroélectricité annoncés de 240 TWh !!! ce qui correspondant peu ou prou à une puissance installée de l'ordre de 125 GW en moyens intermittents !!!... (240 TWh cela correspond à une production continue de 27,4 GW pendant 365,25 jours de 24 heures... soit avec facteur de charge de 21,9 % pour tenir compte d'un mixed solaire (un peu) éolien on shore (surtout) et éolien off shore (un peu)... une capacité installée de 125 GW ... je vous laisse calculer le nombre de mâts qu'il reste à planter...) On n'a pas de solutions de flexibilité (stockage et effacement) sous le coude pour des fluctuations potentielles de cette ampleur. Le pourcentage de production (moyenne) d'ENRi est annoncé à 37,5 % !!!! Alors même que l'étude de Finon http://www.ceem-dauphine.org/assets/dropbox/Villavicencio-Finon-Revue-E… montre bien que l'optimum d'ENRi est autour de 11 % et pourrait l'être autour de 15 % si (si !) on avait des ressources en flexibilité adaptées (que l'on n'a pas et qu'on en sait pas comment on les aura... la seule chose que l'on sait faire aujourd'hui c'est "planter des mâts")... 37,5% ... Même l'ADEME n'ose pas aller aussi loin quand elle écrit dans ses recommandations qu'avec les perspectives de flexibilité envisageables " le système électrique français apparaît avoir une bonne résilience à une introduction conséquente d’énergies renouvelables (jusqu’à 46 GW d’éolien et 33 GW de solaire dans le scénario ADEME étudié)" ; cela signifierait, si elle ne se plante pas, environ 140 TWh de production soit 22 % du besoin avancé pour 2035 en électricité. La prudence élémentaire, tout en respectant la volonté politique actuelle telle qu'elle s'est exprimée par la voix des représentants élus, serait d'envisager que cette même volonté politique puisse changer si jamais il est constaté ce que la plupart des experts prédisent : cette politique fait courir des risques inconsidérés à la sécurité du réseau et ne permettra pas de réaliser les réductions d'émissions de gaz à effet de serre affichés.
Hervé
Bonjour, la raison de la fermeture de cette centrale est principalement politique. Je ne pense pas qu'une mise sous cocon soit ici utile. Je doute fort qu'on ferme les autres, la future crise économique va remettre quelques pendules à l'heure (enfin espérrons). De toute façon l’Europe se donne tous les moyens de rater sa transition, on le paiera au prix fort mais qu'est ce que vous voulez y faire. On peut toujours parier sur un miracle technique pour solver à faible cout toutes les difficultés. Pour ce qui est de l'impact écologique, fermer deux réacteurs ne représente pas grand chose sur les émissions de CO2 mondiale. Ce qui est rassurant, c'est que la chine a planifié la mise en service de 200GW de nucléaire d'ici 2035, donc d'importantes réductions d'émissions de GES à la clé. Et ils travaillent sur les rapides pour la suite du déploiement.
Philippe Héricourt
Vous êtes TOUS "super"! Et, quelque part vous avez tous raison. L'ennui, s'est que vous ne regardez jamais la réalité de la vie de million d'individus. Les belles études, qui heureusement deviennent de plus en plus pointues, ne servent à rien si elles ne sont pas en regard avec la réalité des faits. Dans le petit pays qui me fait vivre relativement bien, moyennent finances (La gratuité n'émeut que les naïfs) nous avons beaucoup de MONTAGNES et des c. nucléaires. Cqfd. Pour d'autres… Les politique du pire ou du meilleur ont été suivie au fil du temps. Chacun en paye le prix aujourd'hui. Pas parce que les choses changes, mais parce que tout le monde donne son avis sur une fraction du problème. Ce que les gents qui vous font vivre veulent: C'est une énergie le plus propre possible à un prix raisonnable et accessible en tout temps. Tout le reste est de la littérature (Passionnante serte) mais qui frise tout le temps le malhonnête. La solution miracle n'existe PAS. Il faut adapter, adapter, adapter. Pourquoi ne parlez-vous jamais du stockage solaire, dans de simples accumulateurs 2 à 3m3 et plus par unité familiale? Bref, ma compagne est prête à servir le souper; ça c'est du concret. Bien à vous, portez-vous Tous bien en ces jours d'incertitude. Quand je regardais les bombettes exploser à Muru, je pensais de loin pas à ces problèmes!
Denis TERRES
Que d'échanges passionnants, mais malheureusement pas toujours empreints de bonne foi ! Un point ne m'a pas semblé être évoqué au sujet des centrales au gaz. Outre la production importante de CO2, se pose la question de la fiabilité de l'approvisionnement du combustible, de son coût, voire de son utilisation comme moyen de pression d'une Russie de plus en plus présente sur la scène internationale. Il est patent que le nucléaire présente une bien moins grande vulnérabilité, compte tenu des multiples sources d'approvisionnement possibles ; ce qui n'est pas le cas pour le gaz.

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