Pour réduire la consommation de veille d’appareils domestiques, il est conseillé de les débrancher ou d’utiliser des prises multiples « coupe-veille ».
L’intérêt d’avoir certains appareils domestiques en veille est bien connu : pouvoir les démarrer rapidement à distance à l’aide d’une télécommande. Cette facilité d’usage entraîne toutefois, à long terme, une consommation d’énergie non négligeable à l’échelle de son logement.
Consommations passives
Les appareils électroniques en veille restent sous tension afin de pouvoir capter et traiter l’information envoyée par une télécommande. D’autres équipements restent par ailleurs branchés sans « utilité » (un portable déjà chargé, un grille-pain, etc.). Qualifié de « veille cachée », ce deuxième cas de figure induit aussi une consommation d’électricité, bien que plus réduite.
Les consommations de veille, également appelées consommations « passives », peuvent paraître négligeables, d’autant plus que l’efficacité énergétique des appareils augmente constamment(1). Un téléviseur moderne en veille peut par exemple mobiliser une puissance de « seulement » 1 watt. Si le poste reste dans cet état durant un an, il consomme 8,76 kWh, ce qui coûte approximativement 12,2€ à un particulier français, sur la base du tarif réglementé bleu d’EDF en option Base, actuellement de 0,2516€/kWh.
90€ par an et par foyer
Or les logements sont équipés d’un nombre croissant d’appareils en veille (entre 15 et 50 selon l’Ademe) : ordinateurs, lecteurs DVD, box internet, etc. Au total, un foyer français débourserait ainsi souvent plus de 90 euros par an en moyenne à cause de ces consommations de veille dont il pourrait se passer. Éteindre les veilles permettrait de réduire jusqu'à 10% sa facture annuelle d’électricité selon l'Ademe(2).
L'équivalent de 2 réacteurs mobilisés en permanence
A l’échelle nationale, le mode veille de l’ensemble des appareils domestiques mobiliserait en permanence une puissance de 2 300 MW en France, soit l’équivalent de la capacité de deux réacteurs nucléaires.