Décollage du lanceur Ariane 5, VA 256 le 25 décembre 2021 depuis le Centre spatial guyanais. (©CNES/ESA/Arianespace/Optique Vidéo CSG/JM Guillon, 2021)
Voltalia a annoncé le 22 décembre avoir été désigné lauréat d’un appel d’offres lancé par le CNES (Centre national d’études spatiales) pour la construction d’un parc photovoltaïque sur le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. Présentation.
Une mise en service prévue en juin 2023
La centrale photovoltaïque qui va être installée par Voltalia sur le site de Kourou s’étendra sur une surface de 5 hectares, soit l’équivalent de la superficie d’environ 7 terrains de football. Elle sera composée d’environ 9 200 panneaux solaires, d’une puissance cumulée de 4,2 MWc.
L’intégralité de la production de cette centrale sera consommée par la base (Voltalia ne souhaite pas communiquer de données sur la production attendue).
Le coût global de ce projet s’élève à près de 5 millions d’euros et son financement est « assuré par le CNES qui bénéficie du Plan France Relance », précise Voltalia. Cette centrale, dont la construction va débuter cette année, est censée entrer en service en juin 2023.
Une première étape de la transition énergétique sur la base de Kourou
D’ici à 2023, il est prévu de construire sur le site du CSG une autre centrale photovoltaïque (qui sera financée par l’Agence spatiale européenne) ainsi que deux centrales biomasse à cogénération.
Les deux centrales photovoltaïques implantées sur la base de Kourou doivent permettre à celle-ci d’ « effacer du réseau EDF pour à peu près 15,6 GWh par an pendant 20 ans », déclarait Laurence Monnoyer-Smith, directrice du développement durable et de la performance au CNES, en avril 2021(1).
À l’heure actuelle, près de 13% de l’électricité transitant sur le réseau électrique guyanais est consommée par le CSG de Kourou. Au total, le CNES, prévoit dans le plan de transition énergétique de sa base de Kourou, que celle-ci soit alimentée à 90% par des énergies renouvelables à l’horizon 2025.