Selon l’exploitant, chaque tour de pale au sein du parc de Hornsea 2 peut satisfaire les besoins électriques d’un foyer britannique durant 24 heures. (©Ørsted)
La société danoise Ørsted a annoncé le 31 août que le parc éolien offshore de Hornsea 2 au Royaume-Uni était désormais « opérationnel » dans son intégralité. Rappels sur le plus grand site éolien en mer au monde.
La surface de plus de 64 000 terrains de football
Le parc offshore de Hornsea 2 est situé en mer du Nord, à près de 89 km au large des côtes du Yorkshire. Il s’étend sur une surface de 462 km2, l’équivalent de la surface de plus de 64 000 terrains de football. Hornsea 2 est composé de 165 éoliennes de 8 MW, dont la puissance puissance cumulée dépasse ainsi 1,3 GW.
Chaque éolienne dispose de pales de 81 m de long et culmine à plus de 200 m au-dessus du niveau de la mer (en bout de pale). Le parc est censé produire suffisamment d'électricité pour satisfaire les besoins de « plus de 1,4 million de foyers au Royaume-Uni ». Ørsted ne communique toutefois pas de données sur la production électrique (en TWh) ou sur le facteur de charge attendus.
Hornsea 2 a obtenu « un contrat pour différences (CfD) en 2017 : l'exploitant recevra un paiement - indexé sur l'inflation - de 57,50 livres sterling par MWh pendant 15 ans », précise Ørsted(1).
« Hornsea 3 » déjà à l'horizon
Précisons que le parc Hornsea 2 est « situé à côté de son frère Hornsea 1 » (174 éoliennes de 1,2 GW de puissance cumulée, parc mis en service en 2020). Ensemble, Hornsea 1 et 2 peuvent « alimenter 2,5 millions de foyers en électricité et apportent une contribution significative à l'ambition du gouvernement britannique d'avoir 50 GW de capacités éoliennes offshore en service d'ici 2030 », souligne Ørsted.
« Hornsea » est en réalité une zone en mer du Nord s’étendant sur une surface de plus de 2 000 km2 qui va voir émerger encore davantage d'éoliennes : un autre parc, « Hornsea 3 » (2,8 GW de puissance cumulée), doit ainsi suivre et un accord a déjà été conclu avec le gouvernement britannique à l'été 2022 sur les futures conditions de rémunération(2).