Shell : le bénéfice net augmente de 4,5% sur un an à 7 milliards de dollars au 3e trimestre

  • AFP
  • parue le

Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en hausse de 4,5% sur un an au troisième trimestre, à 7 milliards de dollars, mais un résultat ajusté (soit hors éléments exceptionnels, la référence du marché), en recul de 34% à 6,2 milliards.

"Shell affiche un autre trimestre de solides performances opérationnelles (...) sur des marchés des matières premières volatils", a fait valoir le directeur général Wael Sawan, alors que les cours des hydrocarbures restent à des niveaux élevés mais ont reflué par rapport à leurs sommets de l'an dernier.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net de Shell a ainsi reculé de plus de 40%, reflétant la baisse du prix des hydrocarbures d'une année sur l'autre, de plus faibles volumes et des marges de raffinages plus faibles, précise le groupe dans son communiqué.

Le résultat net a en revanche plus que doublé par rapport au deuxième trimestre, grâce notamment à des marges et des prix du pétrole plus élevés d'un trimestre sur l'autre, explique Shell.

L'entreprise annonce un nouveau programme de rachat d'action de 3,5 milliards de dollars et un dividende en hausse sur un an.

Ces annonces aidaient le titre de Shell à la Bourse de Londres, en hausse de 1,28% à 2.691 pence peu après l'ouverture.

Le géant pétrolier était revenu en juin sur l'engagement de réduire sa production de brut de 1 à 2% par an, et table désormais sur une production "stable" jusqu'en 2030.

Des annonces qui s'étaient déjà accompagnées de plus de redistributions de trésorerie aux actionnaires et avaient suscité l'ire des écologistes.

Shell a insisté à plusieurs reprises sur le fait que l'entreprise a en réalité atteint plus vite que prévu ses objectifs de réduction de production de pétrole pour 2030, comparé aux ambitions dévoilées en 2021.

Wael Sawan, le patron de Shell, a fait valoir le mois dernier, lors d'une conférence sur le pétrole et le gaz à Londres, que la compagnie essaye d'"assurer la sécurité énergétique". Mais, en même temps, a-t-il ajouté, "nous voulons être un acteur de la transition énergétique en investissant entre 10 et 15 milliards de dollars au cours des trois prochaines années".

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