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Plus de 40 pompiers russes ont été blessés en luttant contre l'incendie de stocks de carburant déclenché par une attaque de drones ukrainiens dans la ville de Proletarsk, dans le sud-ouest de la Russie, ont annoncé lundi les autorités locales.
L'état d'urgence a été déclaré dans cette ville de la région de Rostov, où l'incendie continuait de sévir sur un site industriel pour le deuxième jour consécutif, avait indiqué un peu plus tôt l'administration du district de Proletarsk.
"A l'heure actuelle, 41 pompiers ont été examinés à l'hôpital central du district", a indiqué le gouverneur régional, Vassili Goloubev, sur Telegram.
"Dix-huit d'entre eux ont dû être hospitalisés, dont cinq sont actuellement en soins intensifs", a-t-il ajouté.
Des moyens supplémentaires ont été dépêchés pour maîtriser l'incendie "dans des conditions très difficiles suscitées par de hautes températures", avait auparavant annoncé le gouverneur.
La veille, il avait indiqué que l'incendie était dû à la chute de débris après que "les défenses aériennes (eurent) repoussé une attaque de drones", et assuré que personne n'avait été blessé.
De son côté, une source au sein des services de renseignement militaires ukrainiens (GUR) a confirmé dimanche à l'AFP que des drones avaient attaqué l'installation de stockage de carburant et de produits pétroliers Kavkaz, située à Proletarsk.
Selon cette source, cette installation fournissait le "complexe militaro-industriel" russe.
Cité de près de 20.000 habitants, Proletarsk se trouve à quelque 200 kilomètres de la frontière ukrainienne et à environ 350 kilomètres des zones de combat tenues par Kiev sur la ligne de front de l'Est de l'Ukraine.
Depuis le début du conflit en 2022, Kiev a pris pour cible à plusieurs reprises des installations pétrolières et gazières en Russie, certaines situées à des centaines de kilomètres de ses frontières, dans le cadre de ce qu'elle a qualifié de "justes" représailles aux attaques contre ses infrastructures énergétiques.
Ces attaques de drones interviennent alors que l'Ukraine lance depuis près de deux semaines un assaut transfrontalier sans précédent dans la région russe de Koursk où elle affirme contrôler plus de 80 localités.
