Quelque 300 000 logements sociaux en France sont des passoires thermiques

  • AFP
  • parue le

Quelque 300 000 logements sociaux, soit 6% du parc social, avaient au 1er janvier 2022 une étiquette énergétique F ou G, correspondant aux passoires thermiques, selon une étude de l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) publiée mardi.

Selon cette étude, 1% du parc social, soit 50 000 logements environ, correspondait à l'étiquette G, la moins performante, et 5% à l'étiquette F. Les bailleurs sociaux n'échappent pas au calendrier fixé par la loi Climat et résilience de 2021, qui prévoit d'interdire la mise ou remise en location des logements les plus énergivores: ceux étiquetés G à partir de 2025, puis les F en 2028 et les E en 2034.

L'étiquette E représente quant à elle 15% du parc social, composé d'environ cinq millions de logements, selon cette étude.

Plus des deux tiers du parc sont étiquetés C (33%) ou D (38%), tandis que les classes énergétiques les plus performantes sont très sous-représentées, avec respectivement 1% de logements A et 5% de B, en grande majorité construits après 2010.

La rénovation énergétique des logements est capitale pour atteindre les objectifs d'émissions de gaz à effet de serre de la France, permettant au passage de substantielles économies d'énergie.

Les petits logements sociaux sont plus nombreux à être des passoires thermiques (8% des T1 classés F ou G), la méthode de calcul des diagnostics de performance énergétique pénalisant les petites surfaces.

Les logements individuels, peu courants dans le parc social, sont aussi plus concernés (11%), note l'Ancols.

Les passoires thermiques sont nettement plus rares dans les départements du sud et de l'ouest de la France. Une des causes est que les logements sociaux sont en moyenne plus récents dans ces territoires, mais cela ne suffit pas à expliquer toute la différence, remarque l'Ancols, sans détailler de possibles causes supplémentaires.

Commentaires

Ceyal
Stupidité de écologistes Et le château de Versailles, e toutes les églises ce ne sont pas des passoires thermiques ... ?détruisons les
Schricke Daniel
je lis (et je cite), dans cet article: "Les petits logements sociaux sont plus nombreux à être des passoires thermiques (8% des T1 classés F ou G), la méthode de calcul des diagnostics de performance énergétique pénalisant les petites surfaces." Malheureusement, il n'y a pas que les "petits" logements, qui sont transformés en soit disant "passoires thermiques" !... Tous les logements "tout électriques" en général sur isolés thermiquement, construits après les chocs pétroliers, sur injonction des pouvoirs publics de l'époque, par des "français moyens", sont automatiquement transformés en fausses "passoires thermiques", grâce à un coefficient "scélérat" (et parfaitement injustifié !) de 2,3 qui ne frappe QUE le vecteur du chauffage électrique, qui a été introduit dans le "calcul" du DPE, grâce, sans aucun doute, à la "complicité" à caractère idéologique de certains organismes de "conseil" officiels... (?) qui s'acharnent contre l'électricité, en "oubliant" que ce vecteur est, sans conteste, les plus "économe" en émissions de GES !... L'introduction de ce coefficient "scélérat" est une stupidité coupable, qui risque d'avoir de graves répercutions dans le domaine immobilier, déjà bien malade dans notre pays !... Si on avait cherché à faire ressortir certains "gilets jaunes" des placards, "on" ne s'y serait pas pris autrement !
Albatros
Ce sont les pauvres qui polluent, pas les bobos écolos parisiens oisifs ou rentiers ou fonctionnaires. Il faut les éradiquer, selon le credo de ces illuminés malthusiens.
Albatros
L'Hôtel de Roquelaure, où crèche le ministre qui a le bouton du thermostat du climat, est une passoire thermique, avec des simples vitrages et des portes-fenêtres avec des détalonnages de plus de 1 cm. Virez ces fonctionnaires !

Ajouter un commentaire