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Le gouvernement irlandais a donné son feu vert mardi pour le développement d'un tout premier terminal de gaz naturel liquéfié (GNL), qui servira de source alternative de gaz et de réserve d'urgence en cas de perturbation de l'approvisionnement.
Une unité flottante de 300 millions d'euros
La future unité de stockage flottante offshore sera "essentielle à la sécurité énergétique de l'Irlande qui poursuit sa transition vers des énergies propres et renouvelables", stipule un communiqué du gouvernement.
Selon les médias locaux, l'installation, d'un coût de 300 millions d'euros, aura une capacité de stockage d'environ 170 000 m3 de GNL (le volume du gaz est réduit d'environ un facteur 600 à l'état liquide). Son lieu d'implantation n'a pas été divulgué.
Le ministre irlandais de l'énergie Darragh O'Brien avait précisé la semaine dernière dans un communiqué que le site fonctionnerait sur une base non commerciale. Il permettra "d'atténuer les conséquences majeures pour notre société et notre économie d'une interruption importante de l'approvisionnement en gaz de l'Irlande", a-t-il déclaré.
Du gaz provenant aujourd'hui principalement du Royaume-Uni
L'actuelle capacité de l'Irlande à faire face aux interruptions d'approvisionnement en gaz arrivant par des gazoducs sous-marins "ne répond pas aux normes minimales de l'UE dans ce domaine", a estimé M. O'Brien.
Le gaz acheminé en Irlande arrive principalement, via des interconnexions, du Royaume-Uni. Les partisans du développement d'infrastructures de GNL soulignent que l'Irlande est trop dépendante des gazoducs d'importation.
Mais les défenseurs du climat s'opposent à la construction de terminaux de GNL stockant une forme de combustible fossile.