Le Parlement donne son feu vert à la nomination de l'ex-député Sylvain Waserman à la tête de l'Ademe

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Les parlementaires ont donné mercredi leur feu vert à la nomination de Sylvain Waserman à la tête de l'Ademe, l'agence de la transition écologique, après l'échec du précédent candidat proposé par le président Emmanuel Macron, Boris Ravignon.

Sylvain Waserman a reçu 28 voix favorables et 4 voix contre au Sénat, ainsi que 46 voix pour et 6 voix contre au sein de la commission compétente de l'Assemblée nationale, selon un décompte transmis à l'AFP.

Le Parlement a ainsi largement validé cette nomination de l'ex-député MoDem à la tête de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), qui avait été proposé par Emmanuel Macron début juin.

Devant les sénateurs, Sylvain Waserman avait plaidé lors d'une audition mercredi pour "l'efficacité carbone de l'euro investi", afin que l'argent public soit dépensé de manière efficace au service de la transition. Il avait aussi récemment défendu devant l'Assemblée une "nécessaire coordination entre les bras armés de la puissance publique et de l'État" sur les territoires. "J'arrêterai toute activité professionnelle si vous me choisissez", avait-il aussi précisé.

Né le 8 décembre 1967, Sylvain Waserman est un ancien député (Modem) du Bas-Rhin, qui avait été battu en 2022 par un candidat LFI et avait depuis exercé des activités de conseil.

Début avril, le Parlement avait créé la surprise en rejetant la nomination du maire LR de Charleville-Mézières (Ardennes), Boris Ravignon, à la tête de l'Ademe, en raison de sa volonté de cumuler plusieurs fonctions.

C'était la première fois qu'un candidat proposé par l'Élysée, à l'Ademe ou ailleurs, était retoqué depuis que cette procédure de nomination a été introduite en 2008 à l'article 13 de la Constitution. Plus de trois cinquièmes des élus avaient voté contre, soit le quota requis selon la Constitution pour s'opposer à une nomination proposée par le président de la République.

Commentaires

Jean FLUCHERE
Pour parvenir à son objectif, il devra énormément se méfier des notes soi-disant scientifiques pondues par son personnel frappé par l'idéologie verte et décroissante.
Rochain Serge
Pour Fluchere, qui croit encore que la Terre est inépuisable comme tout ce qu'on en sort, en particulier l'uranium, le corps chimique le plus rare de la planète et de l'univers, ce qui ne dit pas de bien du nucléaire ne peut pas être scientifique.
Albatros
Il faudra effectivement nettoyer cette agence totalement noyautée par des activistes idéologues de l'écologisme anti industriel. Dans notre pays, une frange de plus en plus importante de la population vise très clairement la destruction de l'économie : LFI et extrêmes gauche et droite convergent parfaitement dans ce dessein socialiste plus ou moins national, avec des motivations somme toute très similaires, "sociales" et "écologiques". Cette frange néglige les faits : une richesse qui n'est pas créée ne peut pas être distribuée et un pays pauvre ne peut pas assurer une protection efficace de l'environnement. Elle est relayée très efficacement par une partie active de l'administration (bien aidée par sa considérable partie passive, voire inutile), notamment aux ministères en charge de l'environnement (DGEC, DGPR...), de l'agriculture (DGAL...), de la santé (DGS) et de nombre d'institutions qui y sont rattachées, dont respectivement ADEME, INRAE et ANSES. Le résultat est la rapide destruction en France de toute activité productive compétitive en agriculture et dans l'industrie, notamment agro-alimentaire. Et ceci malgré l'agitation pathétique du gouvernement avec sa prétention à "réindustrialiser" et à "verdir" l'économie. C'est bien triste.

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