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TotalEnergies a vu son bénéfice net s'effondrer au troisième trimestre à 2,1 milliards d'euros en raison du fort repli des marges de raffinage et de la baisse des prix du pétrole, a annoncé le groupe jeudi.
"Dans un environnement pétrolier baissier, avec des marges de raffinage en fort repli, TotalEnergies démontre la résilience de son modèle multi-énergies intégré", a déclaré le PDG Patrick Pouyanné, cité dans le communiqué de résultats.
Comparé au deuxième trimestre, la 4e major pétro-gazière mondiale, qui publie en dollars, a vu son bénéfice net chuter de 39% au troisième trimestre dans la monnaie américaine, à 2,3 milliards de dollars. Il recule de 65% par rapport au troisième trimestre 2023.
Le bénéfice net ajusté ressort à 4,1 milliards de dollars sur la période, contre 4,3 attendus selon le consensus calculé par FactSet et Bloomberg.
Le résultat net des neuf premiers mois de l'année recule de 28% à 11,8 milliards de dollars sur un an.
"Dans un contexte de croissance économique mondiale modeste et de tensions géopolitiques au Moyen-Orient, les prix du pétrole sont volatils", souligne TotalEnergies. Il indique également que les prix du gaz européens se maintiennent à des niveaux soutenus, dans un contexte d'anticipation de la consommation hivernale.
TotalEnergies a décidé de la distribution d'un troisième acompte sur dividende au titre de l'exercice 2024, d'un montant de 0,79 euros par action, en hausse de près de 7% par rapport à 2023. Le Conseil d'administration du groupe a par ailleurs autorisé des rachats d'actions de 2 milliards de dollars au quatrième trimestre 2024, "afin d'atteindre 8 milliards de dollars sur l'année", a indiqué Patrick Pouyanné.
