Fronde des parcs régionaux contre la construction d'éoliennes supplémentaires dans le Haut-Languedoc

  • AFP
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Le Parc naturel régional du Haut-Languedoc, soutenu par la Fédération nationale de ces zones protégées, a demandé au ministère de la Transition écologique de casser une décision autorisant la construction de neuf éoliennes dans une zone sensible, a-t-on appris lundi.

Situé à cheval sur les départements du Tarn et de l'Hérault, ce parc qui compte 170 espèces animales remarquables dont des rapaces rares comme l'aigle de Bonelli, n'est pas opposé sur le principe aux éoliennes.

Il fait même "sa part" en matière de développement des énergies renouvelables, avec 215 éoliennes déjà en activité et 77 autres autorisées, des barrages hydroélectriques ou encore des projets de biomasse, a souligné lundi auprès de l'AFP sa chargée de communication, Chloé Planès.

Mais, en 2012, le parc s'est engagé à encadrer le développement des éoliennes à l'occasion du renouvellement de sa charte, avec à la clé un zonage précis pour préserver les sites les plus fragiles et un nombre maximal de 300 éoliennes.

Or, deux sociétés spécialisées, RES et Volkswind, ont développé des projets prévoyant l'exploitation de neuf nouvelles éoliennes sur la commune de Dio-et-Valquières (Hérault).

C'est le lieu d'implantation prévu qui gêne les responsables du parc, soutenus notamment par des élus locaux, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et par la Fédération nationale des parcs naturels régionaux de France.

Les futures éoliennes seraient en effet implantées dans une "zone d'exclusion" où elles sont interdites, selon la charte du parc du Haut-Languedoc. Elles seraient néfastes à l'habitat de l'aigle de Bonelli, l'un des rapaces les plus rares et les plus menacés de France.

Malgré les avis négatifs du parc, la cour administrative d'appel de Marseille a validé les recours juridiques des deux porteurs de projets, qui ont été formellement autorisés par un arrêté préfectoral signé le 17 décembre.

La direction du parc a dès lors introduit un "recours hiérarchique" auprès de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, afin que la décision d'autorisation soit "réévaluée et reconsidérée" à l'aune de la charte, selon Mme Planès.

"Nous appelons l'Etat et la ministre de la Transition écologique à tout mettre en oeuvre pour garantir la portée des chartes et le prestige du classement des Parcs. C'est un message de clarté qui est attendu par l'ensemble du réseau des (58) parcs", a indiqué lundi dans un communiqué le président de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France, Michaël Weber.

Commentaires

Serge Rochain
Je ne veut que le desert du repas ! Mais.... j'ai très faim !
Schricke
M. Rochain: Pour vous faire plaisir, je propose qu'on remplace ces éoliennes par une SMR (petite centrale nucléaire) qui aura l'avantage de produire BEAUCOUP plus d'électricité QUAND ON EN AURA BESOIN (et pas quand il y aura du vent !) et respectera plus la "biodiversité" qui vous est si chère !... Bonne idée ? Non ?
EtDF
En complément de https://documentaire-et-verite.com/eoliennes/ voici un autre documentaire tout aussi honorable https://documentaire-et-verite.com/nucleaire/
Serge Rochain
" A la faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, dans la recherche d’une indépendance énergétique réaffirmée, ou bien encore pour limiter l’envolée des prix de l’électricité, tous les politiques – ou presque – semblent recommander son remède." Commencer un documentaire à la lumiere de deux contrevérité dans sa présentation c'est très fort et symptomatique de l'objectivité des auteurs ! Indépendance énergétique à propos de l'uranium dont on importe 100% il fallait oser ! Limiter l'envoler du prix de l'électricité alors que l'électricité nucléaire est aujourd'hui la plius chere ! Là aussi il fallait le faire ! Vous ne me croyez pas bien sûr.... forcément puisque votre source d'information c'est les données présentées par des journalistes qui se font bourrer le mou depuis 60 ans comme vous, par le lobby nucléaire mais je vous mets au défi de trouver un jour où ne serait-ce que durant une seule heure le prix de l'électricité en France est moins élevé qu'en Alleamgne par exemple. C'est pourtant facile à voir dans les données de marché sur le site de RTE : https://www.rte-france.com/eco2mix/les-donnees-de-marche
van rymenam
Bonjour Monsieur Merci pour ce lien intéressant. Je constate toutefois que le prix peut être plus bas en France qu'en Allemagne; notamment ce 02 mars à 8h00 : 331,95 contre 337,09 Cordialement
Serge Rochain
Puisque je vois que vous prenez la peine de verifier, et je vous en félicite, regardez aussi sur un plan moins ponctuel page 9 figure 3 et vous verrez comme se positionne la France dans les prix sur l'électricité : https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/Rapport%20Union%20de%20l%27%C3%A9nergie%202020.pdf Vous constaterez que ce soit la fourniture seule, l'électricité, ou transoprt compris jusqu'au compteur, ou encore TTC sur la facture, la France est dans les trois cas dans la moitié des pays les plus cher de l'Europe des 27. Bonne lecture. Cordialement,
Serge Rochain
Vous avez raison, c'est le cas aujourd'hui depuis plusieurs mois.... chez chez et vous verrez. Faut-il établir une politique énergétique sur des cas exceptionnels ou sur ce qui est la normale ? A votre avis ? Bien cordialement
Serge Rochain
Cherchez et non chez chez bien sur
Serge Rochain
Que croyez vous avoir inventé encore Attia ?
Francois
bonjour, sur le site RTE il s'agit du tarif Spot, intéressez-aux marchés à terme. Une vérité est que l'électricité à partir de lignite est la moins onéreuse, serait-ce l'avenir vers lequel tendre????
EtDF
Monsieur Attia, vous n'avez rien inventé.. il y a même 67% de Belges qui pensent comme nous et des ministres allemands qui se grattent les atomes de la tête: Y A DE L EAU DANS LE GAZ, certes faut pas en abuser car ça fait pas mal de CO2, mais ça supporte dur les intermittents du spectacle éolien... Guerre en Ukraine: 67% des Belges veulent prolonger les centrales nucléaires Il ressort d'un sondage que la majorité des Belges craint pour l'avenir énergétique de la Belgique. ©BELGA La Rédaction Publié le 25-02-2022 - Mis à jour le 25-02-2022 L'institut de sondage Quorum Opinion a publié ce vendredi les résultats d'un sondage, mené auprès des Belges, sur l'opération militaire russe en Ukraine. Parmi les questions, les sondeurs ont demandé aux citoyens si, selon eux, "le conflit en Ukraine et ses conséquences énergétiques en Europe nécessitent de retarder la sortie du nucléaire prévue pour 2025 en Belgique". Une question à laquelle 67% des Belges ont répondu "probablement" ou "certainement". La majorité des Belges craint donc pour l’avenir énergétique de la Belgique, tandis que les 33% restants ont répondu qu'il ne fallait "certainement pas" et "probablement pas" retarder la sortie du nucléaire chez nous. En Flandre, 71% des citoyens pensent qu'il est judicieux de repousser la date de fin du nucléaire. Ils sont 63% en Wallonie et 56% à Bruxelles. Ce sondage de Quorum Opinion a été réalisé en ligne les 24 et 25 février, auprès d’un échantillon représentatif de 755 Belges âgés de 18 ans et plus. "La marge d’erreur maximale pour des fréquences de 50% et un niveau de confiance de 95% est de 3,6% sur l’échantillon total", précise Gaz russe: l’Allemagne remet en question la fermeture de ses centrales nucléaires Publié le 1 mars 2022 Suite à l’offensive russe en Ukraine, le ministre allemand de l’Économie et du Climat, Robert Habeck a déclaré que l’Allemagne étudiait la possibilité de prolonger l’exploitation des trois dernières centrales nucléaires afin de sécuriser l’approvisionnement énergétique du pays.[1] Alors que la part du gaz russe représente plus de 40 % du gaz importé de l’Union européenne, certains pays questionnent leur politique énergétique. C’est notamment le cas de l’Allemagne dont 66 % du gaz, composant 26 % du mix énergétique, est importé de Russie. Au-delà du gaz l’Europe est dépendante de la Russie pour son approvisionnement en charbon (46 %, 2019[2]) et en pétrole brut (27 %, 2019[3]). Concernant la seule production d’électricité, le gaz représente en Allemagne une part de 15 %[4] et le charbon près de 30 %. Malgré sa forte dépendance énergétique, la République fédérale a fermé trois réacteurs nucléaires fin 2021 et le calendrier de sortie du nucléaire prévoit la fermeture des trois derniers réacteurs en exploitation fin 2022. En 2021, le parc nucléaire allemand avec seulement 3,6 % de la puissance installée a représenté 12 % de la production électrique. Le conflit en Ukraine rappelle à toute l’Europe sa dépendance énergétique en particulier de la Russie avec laquelle les rivalités de pouvoir ont atteint un point critique. Dans ce contexte, la politique énergétique allemande interroge. Le 23 janvier 2022[5], le chancelier Olaf Scholz appelait encore à la prudence concernant de possibles sanctions : « nous devons tenir compte des conséquences que cela aura pour nous ». Le 22 février, l’Allemagne a finalement décidé de ne pas mettre en service Nord Stream II, un gazoduc directement connecté à la Russie. Un prolongement à l’étude, annonce le ministre de l’Économie et du Climat Les questions de dépendance, mais également de sécurité d’approvisionnement s’imposent. Interrogé sur le calendrier de sortie du nucléaire lors d’une session parlementaire extraordinaire, le ministre vert Robert Habeck a répondu : « Répondre à cette question fait partie des tâches de mon ministère. Je ne la rejetterais pas pour des raisons idéologiques ». Le Grünen a ensuite ajouté : « l’examen préliminaire a montré qu’un prolongement ne nous aiderait pas ». La filière française prête à se mobiliser « Les approvisionnements en combustible nucléaire n’ont pas encore été sécurisés », a déclaré le ministre allemand plutôt en défaveur de la prolongation des trois unités. Le 28 février, Philippe Knoche, directeur général d’Orano, a déclaré sur le plateau de BFM TV : « si les allemands sont prêts à faire marche arrière je suis prêt à travailler nuit et jour pour faire en sorte que les trois centrales qui doivent s’arrêter puisse continuer à opérer ». Le combustible des unités en exploitation est par ailleurs fourni par Framatome qui possède une usine de fabrication d’assemblages en Allemagne à Lingen, mais aussi en France et aux États-Unis. [1] https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/cartes-quels-pays-europeens-dependent-le-plus-du-gaz-russe/ [2] https://ec.europa.eu/eurostat/cache/infographs/energy/bloc-2c.html#carouselControls?lang=en [3] Ibid. [4] https://ag-energiebilanzen.de/wp-content/uploads/2021/02/Strommix-Dezember2021.pdf [5] https://www.reuters.com/world/germany-urges-prudence-potential-sanctions-against-russia-over-ukraine-2022-01-23/ ET TANT MIEUX POUR LES PETITS ET GRANDS OISEAUX !
jean-jacques Attia
belle synthèse, Monsieur EtDF. Ne craignez-vous pas que cela soit trop compliqué pour M. Rochain ?

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