- Source : CGEIET / CGEDD
Malgré un développement rapide de leurs capacités installées, les énergies éolienne et photovoltaïque ne génèrent encore en France que 2,5 % de la production nette d’électricité du pays en 2011. D’ici à 2025, la part de l’énergie nucléaire dans cette production devrait être abaissée à 50% (contre 77,7% en 2011, selon RTE). Les énergies renouvelables sont ainsi appelées à occuper une place croissante dans le mix électrique mais pourront-elles compenser seules la perte de capacité nucléaire ? De nombreuses questions restent actuellement à trancher : dispositifs réglementaires les mieux adaptés, moyens de réduire les coûts encore élevés de l’électricité produite à partir de ces sources, solutions pour pallier leur intermittence, etc.
Dans un rapport pour leurs ministères de tutelle, le CGEIET (Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies) et le CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) effectuent un état des lieux complet des filières éolienne et photovoltaïque en France. Ils y présentent les grands enjeux énergétiques, industriels et sociétaux ainsi que les limites auxquelles celles-ci sont confrontées. A travers 24 recommandations, ils avancent également des pistes pour les rendre plus compétitives, préconisant entre autres une modification des modes de rémunération ainsi que des rapprochements industriels franco-allemands.
Cet examen très détaillé intègre enfin une présentation des politiques publiques de soutien aux énergies renouvelables dans cinq autres pays européens (Allemagne, Danemark, Espagne, Italie et Royaume-Uni).