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Les stocks commerciaux de pétrole brut se sont contractés plus que prévu la semaine dernière, selon des chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), un développement relativisé par un sursaut de la production.
Durant la semaine achevée le 22 novembre, ces réserves ont diminué de 1,8 million de barils, alors que les analystes tablaient sur une baisse d'un million seulement.
Ce reflux plus marqué qu'anticipé s'explique, en premier lieu, par le décrochage des importations (-21% sur une semaine), tombées au plus bas depuis un mois.
Dans le même temps, les exportations ont, elles, progressé (+6,5%).
Autre facteur de réduction des stocks, la légère accélération des raffineries américaines, qui ont utilisé leurs capacités à 90,5%, contre 90,2% durant la semaine précédente.
La baisse des stocks est d'autant plus remarquable que durant la période considérée, la production américaine d'or noir a rebondi, à 13,49 millions de barils (contre 13,2 la semaine précédente), proche de son record (13,5).
Dans le même temps, la quantité de produits raffinés livrés au marché américain, indicateur implicite de demande, s'est redressée (+3,5% sur une semaine), grâce, en particulier, au kérosène (+19%) et à la catégorie propane et propylène (+128%), qui comprend les produits destinés à l'industrie.
Alors que la baisse plus ample que prévu des stocks de brut était théoriquement de nature à soutenir les cours, ceux-ci ont eu un accès de faiblesse après la publication de l'EIA.
Au-delà du repli des stocks, le sursaut de la production américaine est de nature à inquiéter des opérateurs qui redoutent de voir l'offre trop abondante l'an prochain au regard d'une demande moins allante que prévu.
Vers 15H55 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en janvier abandonnait 0,09%, à 68,83 dollars, alors qu'il évoluait dans le vert juste avant la mise en ligne du rapport sur les stocks.
