- AFP
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Les cours du pétrole sont proches de l'équilibre jeudi, avant la réunion de l'Organisation des pays exportateurs et ses alliés (Opep+) qui se tient en ligne à 11H30 GMT, le marché attendant une reconduction des coupes de production de l'alliance.
Vers 10H15 GMT (11H15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prend 0,25% à 72,49 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, gagne 0,34%, à 68,77 dollars.
"Le marché anticipe un accord de reconduction" des coupes de production, affirme Ole Hvalbye, analyste chez SEB.
La rencontre par visioconférence de l'alliance, initialement prévue dimanche dernier, devrait débuter vers 12H30 heure de Vienne, siège de l'Opep, soit 11H30 GMT, selon une source proche de l'organisation.
Le cartel doit décider de sa politique de production dans les mois à venir et en particulier décider ou non du report de la réintroduction progressive de 2,2 millions de barils par jour sur le marché.
"Il n'y a pas la place pour du pétrole supplémentaire de l'Opep+ en 2025", estiment les analystes de DNB, et la réintroduction de barils ferait plonger les cours de l'or noir.
Pour ne rien arranger, la production américaine de brut a établi un nouveau record la semaine dernière, à 13,51 millions de barils par jour, et l'Agence internationale de l'énergie prévoit une croissance de l'offre mondiale supérieure d'un million de barils par jour à celle de la demande l'an prochain.
L'arrivée au pouvoir de Donald Trump "favorable au pétrole facilitera probablement davantage l'augmentation de ce volume de production", explique John Evans.
Selon Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote, pour l'Opep+ "la tâche n'est pas facile", car même en cas de maintien des coupes, ce n'est pas une forte hausse des prix qui attend le cartel mais un maintien des cours aux alentours des 70 dollars.
L'Opep+ garde sous terre près de six millions de barils quotidiens, mais seule la tranche des réductions volontaires supplémentaires de 2,2 millions de barils par huit pays membres de l'organisation est au centre de l'attention. Il ne devrait pas y avoir de discussions autour des deux autres tranches.