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Les cours du pétrole chutent vendredi, les investisseurs croyant à la perspective d'"un chemin vers la paix" au Proche-Orient.
Vers 15H30 GMT (17H30 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perd 2,36%, à 72,69 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, chute de 2,49%, à 68,91 dollars.
La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, ouvre l'opportunité "d'un chemin vers la paix" au Proche-Orient et d'un "meilleur avenir à Gaza, sans le Hamas", a dit vendredi le président américain Joe Biden, en visite à Berlin.
L'élimination jeudi par Israël du chef du Hamas Yahya Sinouar, qu'Israël considère comme l'un des cerveaux de l'attaque du 7 octobre 2023, pourrait en effet être utilisée par Washington "pour tenter de négocier une fin des combats", estime Ole Hvalbye, analyste chez Seb.
La mort de Yahya Sinouar "ne veut pas dire la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin", a prévenu jeudi M. Netanyahu.
L'évocation d'un cessez-le-feu au Proche-Orient fait néanmoins tomber la prime de risque liée à l'éventualité d'un embrasement entre l'Etat hébreu et Téhéran et d'une rupture de production du pétrole iranien.
Les prix sont également plombés par l'offre abondante de pétrole. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit un excédent en 2024 "en raison de la production des pays hors Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole) et du ralentissement de la demande", explique John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Ces facteurs baissiers sont à peine atténués par la diminution plus rapide que prévu des stocks de brut américains la semaine dernière, ainsi que la baisse jeudi des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), qui stimule la demande.
"Le marché se réconforte" également d'une croissance trimestrielle chinoise légèrement supérieure aux attentes, selon Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Cette croissance reste cependant la plus faible depuis un an et demi, quand le pays sortait à peine de sa politique sanitaire "zéro Covid" qui avait paralysé l'activité.
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