Le Texas est l'État américain qui produit le plus de pétrole brut aux États-Unis : il compte pour environ 36% de la production nationale. (©Anadarko)
En 2014, les États-Unis sont devenus les premiers producteurs d’hydrocarbures liquides (pétrole brut, condensats, etc.) au monde devant l’Arabie Saoudite. Pour autant, le pays est à l’heure actuelle loin de satisfaire sa consommation pétrolière grâce à cette seule production.
En 2014, la production américaine de pétrole brut a atteint près de 8,7 millions de barils par jour, soit environ 54% de la consommation nationale de brut (à partir duquel sont produits les produits pétroliers par raffinage). Le pays a ainsi dû importer près de 7,3 millions de barils de brut par jour en 2014. La production américaine de pétrole brut connaît certes une forte croissance : elle a augmenté de 70,6% entre 2006 et 2014 grâce à ses ressources non conventionnelles (« tight oil » incluant les pétroles de schiste).
Pour ce qui concerne l’ensemble des hydrocarbures liquides (incluant le pétrole brut), la part des importations était de 33% dans l’approvisionnement américain en 2013. Cette part pourrait être réduite à 14% en 2020 (la consommation devrait rester stable)(1). L’approvisionnement pétrolier américain devrait toutefois bien continuer à dépendre en partie des importations dans les prochaines décennies (sauf dans certains scénarios de l’EIA avec un prix du baril très élevé et de nouvelles ruptures technologiques).
Il en va autrement pour le gaz naturel : les États-Unis qui sont les premiers producteurs mondiaux depuis 2009, pourraient devenir exportateurs nets dès 2017(2).
En prenant en considération l’ensemble des hydrocarbures liquides, la consommation américaine a atteint près de 19 millions de barils par jour en 2014. (source : Bloomberg New Energy Finance)