Image de synthèse du futur site de production de Lhyfe à Le Cheylas (©Lhyfe)
Lhyfe pose ce 18 octobre la première pierre de son plus « grand site de production français d’hydrogène vert, et donne ainsi le coup d’envoi d’une production à grande échelle en Auvergne-Rhône-Alpes ».
Une capacité de production de 4 tonnes d'hydrogène vert par jour
L'usine de production de Lhyfe est située en Isère, à Le Cheylas, « sur l'ancien site de stockage des déchets de l'aciériste Ascométal, sur une parcelle de 7 000 m2 ».
À sa mise en service prévue début 2026, elle aura une capacité de production quotidienne de 4 tonnes d'hydrogène « vert », correspondant, selon Lhyfe, à 10 MW de capacité d'électrolyse.
Cela en fera le plus grand site français de Lhyfe, devant ses sites de Bessières et Buléron (5 MW de capacité d'électrolyse par site). L'énergéticien dispose actuellement de 11 sites en construction ou en opération en Europe.
Décarboner les transports lourds et l'industrie
« Cet hydrogène vert a deux finalités : décarboner les transports lourds et intensifs (notamment les camions, les bus, etc.), et l’industrie », précise Lhyfe. Le groupe a notamment signé un contrat de vente* avec la société HYmpulsion dont il alimentera les stations hydrogène situées sur l’arc alpin (avec un volume de 600 tonnes par an, soit environ 1,6 t par jour sur une durée de 10 ans).
Pour rappel, la décarbonation de la production de l'hydrogène constitue elle-même un enjeu central du développement de ce vecteur : le vaporeformage à partir de combustibles fossiles reste en effet le procédé de production de la très grande majorité de l'hydrogène dans le monde (et le plus économique).
Dans le cas d'une production par électrolyse de l'eau, l’hydrogène est considéré comme « renouvelable » (ou bas carbone) uniquement si l’électricité provient d’une source renouvelable (ou bas carbone).