- Source : Ifri
Presque 1 milliard de personnes sur les 2,6 milliards cuisinant avec de la biomasse (bois, charbon de bois, fumier) comme combustible habitent en Afrique subsaharienne.
« Les effets néfastes sur l'environnement et la santé publique, ainsi que le temps et l'argent perdus sont considérables »(1) alors qu'il existe des solutions alternatives dont les coûts baissent rapidement (en particulier l'électricité d'origine solaire avec batteries), souligne Cédric Philibert(2) dans l'étude ci-après (en anglais) publiée le 1er février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
En l'absence de nouvelles actions, la population d'Afrique subsaharienne n'ayant pas accès à des moyens de cuisson « propre » va augmenter d'ici à 2030, avant de revenir au niveau actuel aux environs de 2040, avertit l'auteur.
Sources / Notes
- L'étude évoque « 2,5 à 4 millions de décès prématurés par an » dans le monde (soit « davantage que la malaria, le sida et la tuberculose »).
- Cédric Philibert est consultant indépendant spécialiste des questions énergétiques et climatiques. Il est chercheur associé au Centre Énergie & Climat de l'Ifri et de l'Australian National University.