- Source : IRSN
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,1 au large des côtes du Japon a déclenché un tsunami à la surface de l’océan qui a provoqué l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en détruisant son alimentation électrique. Cet accident a marqué « l’histoire du nucléaire civil et de la sûreté », engendrant entre autres un renforcement des normes, souligne l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Dans le rapport ci-après (accessible en cliquant sur la couverture de l'étude) publié le 4 mars, l'IRSN invite à s’interroger « sur la manière dont les acteurs contribuent à la maîtrise des risques des installations nucléaires, sur la nécessité de développer d’autres approches, pour mieux apprécier les risques, tant dans le cadre du fonctionnement normal des installations qu’en situation d’accident ». Cette publication est « destinée à tous ceux que les questions de sûreté nucléaire et plus généralement de gestion des risques intéressent à un titre ou à un autre, décideurs publics ou industriels, experts institutionnels ou non, personnes du public… ».
Précisions que l’IRSN a par ailleurs publié, début mars 2021, 4 rapports sur les conséquences de l’accident de Fukushima Daiichi, 10 ans après :
- 10 ans après l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi : Données clés sur les conséquences environnementales et le retour des populations dans les territoires évacués ;
- 10 ans après l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi : Bilan de la surveillance sanitaire et des études épidémiologiques conduites chez les habitants de la préfecture de Fukushima - Point de la situation en mars 2021 ;
- 10 ans après l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi : Installations accidentées du site - Situation en février 2021 ;
- État des connaissances sur les conséquences sanitaires d’un accident nucléaire.
« Parmi les 475 190 résidents de la préfecture de Fukushima pour lesquels une dose externe a été estimée, 295 667 personnes (soit 62,2 % des résidents évalués) auraient reçu au cours des 4 premiers mois après l’accident des doses externes inférieures à 1 mSv et seules 15 personnes auraient reçu des doses supérieures à 15 mSv », indique l'IRSN. À titre indicatif, la réglementation française fixe le seuil de dose efficace maximale admissible pour une personne à 1 mSv/an au-delà de la radioactivité naturelle (en moyenne 2,4 mSv/an) en excluant les doses reçues en médecine (en moyenne 1,3 mSv/an). (©Connaissance des Énergies, d'après IRSN)