- Source : Ademe
Ségolène Royal va présenter mercredi les grandes lignes du projet de loi de transition énergétique. Au-delà des grands objectifs en matière de mix énergétique ou d’émissions de gaz à effet de serre, il est parfois difficile de cerner l’impact au quotidien de cette transition de la France vers une société davantage décarbonée.
Partant de ce postulat, l’Ademe répond à la question suivante : « quelles pourraient être les conditions de vie des citoyens français en 2030 et 2050 dans une société engagée dans la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre ? ». Elle envisage les évolutions possibles des modes de vie des Français dans le contexte d’une plus grande intégration des énergies renouvelables et suivant un scénario fondé sur la sobriété et l’efficacité énergétiques.
En 2030 et en 2050, la situation de huit familles types (un couple de classe moyenne avec 2 enfants habitant dans une maison en ville, une mère seule avec un enfant habitant dans un appartement en périphérie, etc.) est détaillée dans cette étude prospective. Malgré la baisse de la consommation d’énergie envisagée en France (-46% entre les niveaux de 2010 et de 2050), les ménages conservent le confort de leurs modes de vie.
Le logement (bâtiments à énergie positive), le travail, les transports (voitures partagées roulant au biogaz ou à l’électricité), les loisirs ou encore l’alimentation des familles (plus saine avec moins de gaspillage) sont détaillés tout comme leur consommation d’énergie qui en découle. Cette scénarisation de la transition énergétique à deux horizons de temps différents permet de rendre la transition énergétique plus concrète.