- Source : Terra Nova
Les transports ont compté pour près de 31% de la consommation d'énergie finale en France en 2021, selon les dernières données officielles du Ministère de la Transition énergétique(1). Et les émissions de gaz à effet de serre du secteur (qui comptent pour près de 30% de l'ensemble des émissions nationales de GES) ont augmenté de 1,9% depuis 1990 alors que celles de l’ensemble des autres secteurs ont diminué de 30,5% durant cette période.
Dans ce contexte, la décarbonation des transports et des mobilités constitue « une priorité de premier rang et sert de nombreux objectifs à la fois de court terme (indépendance énergétique, pouvoir d’achat, cohésion territoriale) et de plus long terme (neutralité carbone, résilience, santé, biodiversité) », soulignent Patrice Geoffron et Benoît Thirion(3) dans la note ci-après mise en ligne ce 13 juin par le think tank Terra Nova.
Les deux auteurs y émettent en particulier un ensemble de propositions, réparties en grandes thématiques : accompagner l’électrification de la mobilité routière, réussir l’« Acte II » du ferroviaire, déployer un plan de lignes de cars express et de covoiturage pour développer les mobilités partagées dans les territoires, faire du vélo un moyen de transport massifié, utiliser les infrastructures de transport pour produire de l’énergie « verte » et les adapter au changement climatique.
Sources / Notes
- Cela en fait le secteur consommant le plus d'énergie finale en France (501 TWh en 2021), légèrement devant le secteur résidentiel (492 TWh).
- Patrice Geoffron est professeur d’économie à Paris-Dauphine/PSL. Benoît Thirion est avocat