- AFP
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Les cours du pétrole évoluaient en légère hausse, poussés par un dollar plus faible avant un indicateur sur l'inflation américaine et un retour de la prime de risque géopolitique.
Vers 09H50 GMT (11H50 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, gagnait 0,36% à 89,33 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,43% à 83,93 dollars.
Les deux références mondiales du brut sont ainsi "en voie de terminer à la hausse cette semaine après deux semaines consécutives de pertes", commentent les analystes d'Energi Danmark.
Le Brent se rapproche de la barre des 90 dollars le baril "grâce à l'affaiblissement du dollar américain et à la diminution des stocks américains", estime Han Tan, analyste chez Exinity.
Le pétrole étant libellé en dollar, une dépréciation du billet vert a en effet tendance à soutenir le brut, le rendant moins cher pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Les investisseurs "ne semblent pas prêter attention aux inquiétudes concernant le ralentissement de la croissance américaine et la menace de taux d'intérêt plus élevés pour longtemps de la part de la Fed (Réserve fédérale américaine, ndlr)", remarque M. Tan.
Les cours du brut pourraient rester dans le vert si l'indice PCE en mars, l'indicateur d'inflation privilégié par la Fed, s'avère inférieur aux attentes.
En effet, une inflation moins forte donnerait plus de latitude à la banque centrale américaine pour baisser ses taux directeurs plus rapidement. Et des taux d'intérêt plus bas sont favorables aux achats de pétrole.
Les prix du brut avaient déjà été soutenus par un retour de la prime de risque géopolitique sur les marchés, après une nouvelle attaque les rebelles houthis du Yémen contre un navire dans le golfe d'Aden, affirment les analystes de DNB.
La marine britannique a annoncé jeudi dans un communiqué avoir détruit mercredi un missile houthi qui ciblait un navire marchand dans le golfe d'Aden.
Les Houthis mènent depuis novembre des attaques de navires qu'ils estiment liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas.
