- Source : Ministère en charge de l’énergie
A l’approche du sommet sur le climat qui se tiendra à Paris en fin d’année (COP 21), les enquêtes d’opinion relatives à l’environnement sont observées avec davantage d’attention. L’étude statistique que vient de publier le ministère en charge de l’énergie sur les opinions et pratiques des Français dans ce domaine révèle quelques réticences du grand public : les économies financières restent le principal moteur des Français, faute de quoi ceux-ci restent encore peu enclins à modifier concrètement leurs habitudes.
En tête des préoccupations environnementales des Français figure le réchauffement de la planète devant la pollution de l’air, une problématique plus sensible depuis le pic de pollution aux particules fines à la fin de l’hiver dernier. Au quotidien, les personnes interrogées citent plus prosaïquement le bruit et le manque de transports en commun parmi les principaux problèmes à l’échelle de leur quartier (avec la pollution de l’air en 3e position, problématique qui a le plus progressé entre 2013 et 2014).
Les ménages sont de plus en plus attentifs à la consommation d’énergie dans leurs logements, en particulier de chauffage, et à son impact financier. Ainsi, près de ¾ des personnes interrogées déclarent baisser « souvent » ou « toujours » le chauffage ou la climatisation chez eux. Certains postes de consommation restent en revanche sous-estimés par les Français, notamment la veille des appareils électroniques. Seuls 38% des enquêtés déclarent en 2014 éteindre systématiquement ces veilles pourtant coûteuses (86 euros par an en moyenne par foyer) contre 53% en 2009.
Dans le domaine des transports, près de 60% des personnes interrogées utilisent un véhicule motorisé pour se rendre sur leur lieu de travail. Près de 37% des Français n’envisagent pas de renoncer à l’usage de leur véhicule personnel, en particulier en zone rurale. Cette étude est complétée par des données hors énergie sur la consommation dite « responsable » de produits alimentaires et non-alimentaires.