Serge Rochain
Cher Monsieur Diedisheim, faire les questions et suggérer les réponses sans laisser ce soin à celui a qui on adresse la question, est le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis. Il y a une 5em solution puisque vous oubliez de comptabiliser celle du stockage massif dans votre décompte : Utiliser un moyen renouvelable permanent, donc non variable en production et nous avons aujourd'hui un seul moyen dont on peut être sûr, le biogaz, mais d'autres sont en gestation et certains finiront par convaincre, notamment du coté des énergies marine de type marées, courant, et houle. Mais de toutes les façons nous sommes loin encore d'avoir besoin de toutes ou même une seule de ces solutions puisque nous sommes encore loin d'atteindre, au moins en France, une part d'ENR variable qui compte vraiment dans notre mixe électrique. Mais une part de 8,4% de n'importe quelle source qui soit permanente suffit à répondre à une "panne" de toutes les autres durant un mois entier par an. Nous sommes donc loin d'une impossibilité technique avec seulement le biogaz par exemple. Même si son prix peut paraitre élevé aujourd'hui et même s'il le reste définitivement cela vaut certainement la peine d'avoir 11 mois par an une électricité entre le tiers et la moitié du prix que peut fournir le nucléaire du futur, l'EPR, et un mois où cette électricité est plus chère que celle de l'EPR. Dans la classe de CM2 (j'ai quand même fait des études) on était confronté à ce genre de problème :-)