Hervé
Mais si le but était de rivaliser avec les usa et les russes en nombre de têtes, on n'aurait pas construit des REP mais des RBMK ou des UNGG. Les contraintes d'exploitation des REP pour la production électrique ne permets pas d'en tirer du Pu de qualité militaire. C'est donc deux sujets différents. Le seul argument juste que vous pourriez opposer serait d'avoir mutualisé une partie des budgets publics (traitement des déchets par exemple.) Le cycle du thorium est plus complexe a manipuler car le combustible est particulièrement radioactif, et je ne crois pas qu'on ai des super gisements sur notre sol qui justifieraient le déploiment, bien qu'il y en ai par endroits (comme nos plages radioactives).
Je ne sais pas si nos nombreuses mines de cuivre, aluminium, acier, ... seront à la hauteur du défi des ENR, mais bon... Peu importe. Pour prendre un exemple simple, l'argent investi dans l’éolien /solaire nous aurait permis de nous acheter un siècle d'uranium à notre conso actuelle, nous donnant largement le temps de reconstruire et mettre au point les surrégénérateurs qui repoussent la question de plusieurs millénaires. L'argument de indépendance ne tient pas pour s'opposer à ce mode de production.