Serge Rochain

Vous avez en grande partie raison aujourd'hui, les électrolyseurs ont beaucoup de Progress à accomplir pour répondre à l'usage dans lequel on va devoir les employer. Mais à décharge jusqu'à présent personne n'a trouver intéressant de faire des électrolyseurs souples et performants faut de débouchées face à ce que pouvait faire le vaporeformage par exemple. En fait l'électrolyseur a capitulé avant de commencer la bagarre. Mais la donne a changer la multiplication des éoliennes et les extrêmes puissances qu'elles sont capable de produire de façon aléatoire font réfléchir. C'est un peu comme les batteries de charges électriques, elles ont vivotées sans grands progrès durant plus de 100 ans autour d'une technologie au plomb et sans autre débouchées que de donner l'impulsion permettant de faire démarrer un moteur thermique, se substituant à .... la manivelle. Puis en quelques années on a connus plusieurs technologies de batteries qui se faisaient mater par la technologie suivante à peine 3 à 4 ans plus tard jusqu'au Li-Ion d'aujourd'hui. En fait en moins de 20 ans la batterie a fait 10 fois plus de progrès que durant tout le siècle précédent. Donc pour les électrolyseurs tout est possible, le besoin crée l'organe. C'est pourquoi je parle surtout du biogaz dans un premier temps pour venir compenser les faiblesses des variables et je crois que les Allemands l'ont bien compris car ils produisent en biogaz de quoi alimenter des centrales à gaz en remplacement des centrales à charbon qui leur donne une autonomie d'un mois par an à produire leur électricité avec cette seule ressource qui représente 8,4% de leur mixe électrique (soit 1/12 en parlant de mois). Il faudra tourner avec le biogaz tant que l'hydrogène des électrolyseurs ne sera pas économique. Aujourd'hui un méthaniseur de même puissance coute moins cher et est plus facile à exploiter qu'un électrolyseur, et c'est l'inverse qu'il faudra obtenir pour remplacer la solution biogaz par des solutions hydrogène, qui elles peuvent être multiples avec l'emploi thermique de l'hydrogène dans les centrales à gaz ou par l'intermédiaire de la pile à combustible qui doit aussi progresser car faire avancer une voiture n'est pas la même chose qu'entrainer un alternateur qui produit 2 ou 300 MW.