
Les premiers travaux de creusement des puits pour concevoir le Laboratoire souterrain de l'Andra ont débuté en 2000. (©MD)
Présentation en images des travaux en cours dans le « Laboratoire souterrain » où des tests sont effectués sur la couche argileuse à 490 m de profondeur (1).

Sur cette représentation en 3D du futur projet Cigéo, on voit à gauche les installations de surface où arriveront par le train les colis de déchets (le laboratoire souterrain existant est situé à proximité de cette zone). Ils seront ensuite acheminés via un funiculaire de 5 km de long jusqu’à 500 m de profondeur (à droite). Des galeries différentes y stockeront les déchets HA et MA-VL. Elles seront reliées aux installations de creusement en surface par 5 puits d’accès. (©Andra)

En surface, le Centre actuel de l’Andra comporte entre autres un Espace technologique qui présente les futures conditions de stockage du projet Cigéo afin d’en prouver la fiabilité. Ici, au premier plan des démonstrateurs de colis de déchets moyenne activité à vie longue dont la résistance a été testée. (©MD)

Pour atteindre le laboratoire souterrain de l’Andra, il faut emprunter un des deux ascenseurs qui descendent à 490 m de profondeur en près de 7 minutes. Aucun déchet radioactif n’y est actuellement stocké et le futur centre de stockage qui n’a pas encore été creusé sera physiquement séparé de ce laboratoire. (©MD)

Le laboratoire souterrain est constitué de 1,6 km de galeries au sein desquelles sont effectués des tests sur la couche d’argilite, roche très peu perméable qui servira de suremballage pour confiner les déchets radioactifs. Ici, des mesures de déformation de la roche sont recueillies en appliquant une forte pression sur la paroi. (©MD)

Au sein des galeries, marquage au sol et miroirs aux tournants donnent au laboratoire un aspect urbain. Seules 49 personnes sont autorisées à y circuler en même temps pour des raisons de sécurité, notamment en cas d’incendie. (©MD)

Les colis vitrifiés contenant les déchets radioactifs de haute activité seront stockés dans des alvéoles de 100 m de long et de 80 cm de diamètre. (©MD)

Les robots qui stockeront les colis radioactifs en les poussant dans les alvéoles devront également pouvoir les retirer. Des tests sont d’ores et déjà réalisés sur des prototypes en surface. Ici, un robot capable de découper le tubage de l’alvéole en cas de besoin. (©MD)

Au total, il est prévu de stocker environ 80 000 m3 de déchets radioactifs haute et moyenne activité à vie longue dans les couches géologiques à proximité de Bure. (©MD)

Le coût de Cigéo, « arrêté » à 25 milliards d’euros fin 2015 par le ministère en charge de l'énergie, doit être provisionné par les producteurs de déchets (EDF, Areva, CEA). Il devrait encore être précisé dans le futur. (©MD)