Washington sanctionne une nouvelle raffinerie en Chine, accusée de transformer du pétrole iranien

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Les États-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre une nouvelle raffinerie indépendante en Chine, accusée de transformer illégalement du pétrole iranien, dernière étape dans la stratégie de "pression maximale" voulue par Donald Trump à l'encontre de Téhéran.

Washington demande « des comptes tant à l'Iran qu'à ses partenaires »

Selon le département d'État, les sanctions visent l'entreprise Shandong Shengxing Chemical Co, accusée d'avoir acheté pour plus d'un milliard de dollars de pétrole iranien. Il s'agit pour le gouvernement américain de lutter contre "les exportations illégales de pétrole" par l'Iran.

Dans le même temps, Washington a annoncé sanctionner "plusieurs" entreprises et navires impliqués dans les livraisons de pétrole iranien vers la Chine et considérés faisant partie de la "flotte fantôme" du pays du Golfe.

"Tant que l'Iran cherchera à obtenir des revenus de son pétrole pour financer ses activités déstabilisatrices, les États-Unis demanderont des comptes tant à l'Iran qu'à ses partenaires", a déclaré dans un communiqué la porte-parole de département d'Etat, Tammy Bruce.

Sanctions contre les « théières »

C'est la deuxième fois que le gouvernement américain vise une raffinerie indépendante en Chine, appelée "théière", pour ce type de motif, après des sanctions du même genre contre Luqing Petrochemical, également basée dans la province de Shandong (est de la Chine).

Cette décision avait entraîné une vive condamnation de la part de Pékin, qui a accusé le gouvernement de Donald Trump de chercher à "saper la coopération économique et le commerce entre l'Iran et la Chine".

Mercredi, le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) a alerté sur le fait que l'Iran était "proche" d'entrer en possession de l'arme nucléaire, alors qu'il doit se rendre prochainement à Téhéran pour des négociations.

Donald Trump a assuré ces dernières semaines être ouvert à des négociations avec Téhéran afin d'éviter que cela se produise, tout en adoptant à nouveau sa stratégie de "pression maximale" déjà utilisée durant son premier mandat, notamment en retirant les États-Unis de l'accord de contrôle sur le nucléaire iranien signé en 2015.

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