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Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a reçu mardi lors de la conférence sur l'énergie CERAWeek un prix célébrant son rôle dans l'accord qui appelle à "transitionner hors des énergies fossiles".
Ministre de l'Industrie des Emirats arabes unis et directeur général de la compagnie énergétique nationale Adnoc, Sultan Al Jaber a été le premier patron à présider une COP, la conférence des Nations unies sur le climat.
Sous sa présidence, la COP28, organisée à Dubaï en décembre, a débouché sur une déclaration commune évoquant, pour la première fois, la sortie des énergies fossiles.
Les 197 pays participants et l'Union européenne ont aussi reconnu la nécessité "(d'accélérer) l'action dans cette décennie cruciale, afin d'atteindre la neutralité carbone".
"Il n'est pas exagéré de dire qu'il a aidé la communauté internationale à trouver une voie vers un avenir soutenable", a déclaré Daniel Yergin, vice-président de S&P Global et président de CERAWeek, la plus importante conférence sur l'énergie au monde.
"La COP28 a été un succès parce qu'elle était inclusive", a expliqué Sultan Al Jaber dans un message vidéo diffusé lors de la conférence. "Tout le monde a été associé (aux débats) et a contribué" au résultat.
Si l'accord a été accueilli avec soulagement car la COP28 menaçait de faire chou blanc jusque dans les dernières heures de la conférence, de nombreux délégués et ONG ont estimé qu'il s'agissait d'un compromis imparfait.
Il n'appelle pas directement à la sortie des énergies fossiles, lui préférant le terme de transition, et il comprend des failles pour les pays souhaitant continuer à exploiter leurs réserves d'hydrocarbures.