Tesla veut établir près de Berlin « la plus grande usine » de production de batteries au monde

  • AFP
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Le site Tesla de voitures électriques qui doit voir le jour près de Berlin en 2021 comprendra également "la plus grande usine" de production de batteries au monde, a affirmé mardi le patron du constructeur automobile Elon Musk.

"Je pense que ce sera la plus grande du monde. Elle aura une capacité de production annuelle de 100 gigawattheures (GWh) puis, au fil du temps, 250 GWh. Je suis convaincu que ce sera alors la plus grande usine de batteries au monde", a déclaré M. Musk qui intervenait lors d'une conférence européenne virtuelle sur la production de batteries.

Tesla construit au sud de Berlin son premier site en Europe dont l'ouverture est prévue en 2021 et qui vise une production annuelle de 500 000 véhicules électriques. Cette usine permettra au groupe de fournir les marchés européens en batteries, motorisation et en véhicules, à commencer par les Model Y et Model 3. M. Musk a aussi laissé entendre qu'il réfléchissait à un nouveau modèle compact pour le marché européen.

Tesla souhaite jouer les premiers rôles dans les batteries, l'élément clé pour le futur des véhicules électriques, afin d'accentuer son avance sur les autres constructeurs automobiles. Actuellement, les grands fabricants mondiaux de batteries sont chinois, coréens et japonais, tandis que l'Europe représente seulement 1% de la production mondiale.

Le groupe d'Elon Musk avait dit en septembre vouloir, grâce à plus d' innovations, diminuer de 56% le coût de production d'un kilowattheure pour baisser le prix de vente de ses véhicules électriques. Elon Musk, âgé de 49 ans, est passé devant Bill Gates pour devenir le deuxième homme le plus riche au monde, selon le classement des milliardaires de l'agence Bloomberg publié mardi.

L'Union européenne tente de son côté de rattraper son retard en développant une filière européenne des batteries électriques: un plan d'aides de 3,2 milliards d'euros a été débloqué l'an dernier par sept Etat membres dont l'Allemagne et la France à un consortium de 17 entreprises collaborant au sein d'un "projet important d'intérêt européen commun" (PIIEC).

Lors de la conférence organisée mardi, sous l'égide de la présidence allemande du Conseil de l'Union européenne, les participants ont souligné qu'un second projet PIIEC dans le secteur des batteries, alliant douze Etats membres et une cinquantaine d'entreprises, a été soumis à la Commission européenne en vue du versement de nouvelles aides publiques.

Commentaires

Serge Rochain
Est-ce que ça se termine toujours bien quand on prend ses désirs pour des réalités. Avant de faire la deuxième batterie, il faut d'abord faire la première non ? L'Europe ne serait pas en train de rêver sur ce coup là ?

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