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Technip Energies table sur une forte hausse de son chiffre d'affaires et de sa rentabilité jusqu'en 2028 à la faveur de la "forte croissance" de tous ses marchés, y compris ceux liés à la décarbonation de l'énergie, a annoncé l'entreprise jeudi à l'occasion de sa journée investisseurs.
Le groupe français d'ingénierie et de services vise un chiffre d'affaires ajusté supérieur à 8,6 milliards d'euros en 2028, contre 6 milliards en 2023, soit une hausse de 7,4% par an sur la période, a-t-il indiqué en dévoilant ses perspectives pour les prochaines années.
L'Ebitda (excédent brut d'exploitation) devrait progresser à un taux annuel moyen de 8,2%, à 800 millions d'euros en 2028, contre 540 millions en 2023.
Technip Energies a également dévoilé ses perspectives pour 2025: il vise un chiffre d'affaires ajusté compris entre 7 et 7,6 milliards d'euros.
Le groupe avait indiqué viser 6,5 à 6,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires ajusté pour l'année 2024 lors de la présentation de ses résultats fin octobre.
"En plus des fortes perspectives de croissance à long terme de nos activités coeur de métier, nous diversifions et élargissons notre portefeuille de solutions et de clients, nous positionnant en leader sur de nouveaux marchés", a déclaré Arnaud Pieton, le directeur général du groupe, cité dans un communiqué.
"Forts d'un important pipeline commercial de plus de 75 milliards d'euros, et grâce à nos segments d'activité complémentaires, nous allons tirer parti de de ces marchés en expansion pour générer une croissance du chiffre d'affaires avec une rentabilité accrue jusqu'en 2028 et au-delà", a-t-il ajouté, en estimant que Technip Energies "a tous les atouts pour prospérer quel que soit le scénario de transition énergétique."
Selon lui, les revenus 2025 "sont déjà sécurisés à 70%", ce qui offre au groupe "une très forte visibilité sur l'activité" l'an prochain.
Technip Energies estime que les marchés de l'énergie tels que le GNL notamment "continueront à croître à des taux historiques", c'est-à-dire supérieurs au PIB, jusqu'en 2040.
En parallèle, ceux liés à la décarbonation, comme le captage du carbone, l'hydrogène propre et les carburants durables, notamment pour l'aérien, "gagneront en maturité, se développeront et s'accélèreront avec une croissance annuelle à deux chiffres jusqu'en 2040", pense l'entreprise.
Enfin, en termes de dividende, le groupe prévoit la distribution "d'un minimum de 25% à 35% du flux de trésorerie disponible, hors variation des besoins en fonds de roulement, avec une croissance en ligne avec la trajectoire de résultats."