Le groupe Technip Energies porté par le GNL et la production d'électricité décarbonée en 2024

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Technip Energies a confirmé ses perspectives après une année 2024 au cours de laquelle le groupe français d'ingénierie et de services a vu son bénéfice net bondir de 31%, porté par les marchés du GNL et de la production d'électricité décarbonée.

Le résultat net est ressorti à 390,7 millions d'euros et le chiffre d'affaires à 6,7 milliards (+12%). En données ajustées, le bénéfice net s'établit à 390,3 millions et l'activité à 6,85 milliards, soit le haut de la fourchette de ses prévisions.

"Technip Energies a réalisé une performance remarquable en 2024, avec de nouveaux sommets tant en termes de chiffre d'affaires que de bénéfices", s'est félicité Arnaud Pieton, le directeur général du groupe.

"2024 a également été marquée par d'importants succès commerciaux avec plus de 10 milliards d'euros de prises de commandes dans nos différents marchés, dont ceux du GNL et de la production d'électricité décarbonée", a-t-il souligné. "Cela nous offre une excellente visibilité sur plusieurs années et soutient notre trajectoire de bénéfices", a-t-il ajouté.

Elles portent le carnet de commandes du groupe à près de 20 milliards d'euros. L'ebitda (excédent brut d'exploitation) récurrent ajusté était de 608 millions d'euros en 2024, en hausse de 13%. Le groupe va proposer une augmentation de 49% du dividende annuel, à 0,85 euro par action.

Technip Energies "est une entreprise en mouvement et ces résultats constituent un tremplin pour notre nouvelle phase de croissance. Nous réaffirmons nos prévisions financières pour 2025", a déclaré Arnaud Pieton.

Le groupe vise pour 2025 un chiffre d'affaires ajusté de 5,0 à 5,4 milliards d'euros pour sa division "livraison de projet" et de 2,0 à 2,2 milliards pour la division TPS (Technologie, produits et Services) ainsi qu'une marge d'ebitda récurrent ajustée d'environ 8% pour la première et environ 13.5% pour la seconde.

Les deux segments "sont des moteurs de croissance complémentaires, amenés à tirer parti des nombreuses opportunités des 24 prochains mois, en particulier dans le GNL et la décarbonation", selon Arnaud Pieton.

Le groupe a remporté un contrat "majeur", c'est-à-dire représentant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires, en Grande-Bretagne à l'automne: le projet "Net Zero Teesside Power" de première centrale électrique au gaz dans le monde dotée d'un système de captage et de stockage du carbone (Carbon capture and storage, CCS), une technologie dans laquelle il se place en leader.

Le CCS vise à capturer le CO2 à la source, au niveau des usines par exemple, afin d'éliminer les émissions supplémentaires de carbone.

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