Prix négatifs de l'électricité : un phénomène ambivalent de la transition énergétique

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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De la France à l'Australie, les prix négatifs de l'électricité sont plus fréquents avec l'essor des énergies solaires et éoliennes, ce qui pèse sur le système électrique, mais les pics de production des renouvelables contribuent aussi à réduire la facture des particuliers et des entreprises.

Les prix négatifs, c'est quoi ?

Le prix de l'électricité varie en fonction de l'offre et de la demande. Lorsque la production dépasse la consommation, le prix du mégawatheure (MWh) peut devenir négatif sur le marché de gros.

"L'électricité étant difficile à stocker à grande échelle, le système électrique doit constamment équilibrer l'offre et la demande en temps réel", explique Eurelectric, qui représente l'industrie de l'électricité de 30 pays européens.

"En période de faible demande et d'offre élevée, des prix de l'électricité extrêmement bas, voire négatifs, peuvent survenir. Cela signifie que les producteurs (...) doivent payer pour injecter leur électricité dans le réseau."

Pourquoi ce phénomène augmente ?

Les prix négatifs surviennent au plus fort de la production des énergies renouvelables (ENR), intermittentes par nature et parce que leur cycle de production ne correspond pas toujours à celui de la demande.

Ainsi, le pic du photovoltaïque se situe entre 12h00 et 16h00 tandis que la consommation est plus forte le matin et en soirée.

Lors de ces épisodes, il est parfois plus coûteux pour une centrale à gaz par exemple d'interrompre quelques heures sa production que de payer pour écouler son surplus d'électricité. Plus flexibles, les ENR peuvent s'arrêter rapidement.

Quelle est la part des prix négatifs selon les pays ?

Les prix négatifs varient selon le mix électrique, c'est-à-dire les sources d'énergie pour produire l'électricité. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), ils ont représenté 25% des heures de production en 2024 dans le sud de l'Australie et 15% en Californie du Sud.

En Europe, où ils progressent depuis 2022, on les trouve principalement en Finlande (8% en 2024), en Suède (7%), aux Pays-Bas et en Allemagne (5%).

La France a enregistré l'an dernier deux fois plus de prix négatifs qu'en 2023, soit 359 heures (4%), selon RTE, le gestionnaire français du réseau à haute tension.

Quel est le coût pour le système électrique ?

Selon l'AIE, les prix négatifs sont "généralement restés dans une fourchette modérée", entre - 1 et - 30 dollars du MWh. En 2024, ils étaient de - 2 dollars du MWh en moyenne en Finlande, - 7 à Houston (Texas), - 12 en Allemagne et - 25 à Victoria (Australie).

À titre de comparaison, le prix de gros moyen de l'électricité en 2024 était de 80 dollars du MWh à Victoria et 85 dollars en Allemagne, selon l'AIE.

En France, "ces prix sont la plupart du temps demeurés proches de zéro, sans s'établir à des valeurs très basses", selon RTE. La Commission française de régulation de l'énergie (CRE) a estimé "à titre d'illustration" leur coût pour la collectivité à environ 80 millions d'euros entre janvier et juin 2024.

Comment réduire la facture ?

Pour réussir la transition énergétique, il faut augmenter la part de l'électricité dans la consommation d'énergie afin de réduire celle des fossiles, ce qui nécessite d'investir.

La première solution passe par l'électrification des usages (véhicule électrique, chauffage, industrie...) pour mieux absorber le surplus, explique Eurelectric. Il est aussi nécessaire d'accroître les capacités de stockage à l'aide de batteries pour conserver l'énergie non utilisée lors des pics et la réinjecter dans le réseau lorsque la consommation augmente.

On peut aussi améliorer la flexibilité du système en modulant notamment la production d'électricité renouvelable durant ces périodes. Enfin, on peut adapter la demande à l'offre.

Ainsi en France, la facturation en heures creuses/pleines va évoluer vers des créneaux où l'électricité est abondante et peu chère, principalement l'après-midi. Cela permettra un "meilleur lissage" des consommations et "une facture maîtrisée" pour les clients, selon la CRE.

Exporter les surplus

En 2024, la France a exporté pour 5 milliards d'euros d'électricité - un record - vers l'Italie, l'Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni grâce à sa production nucléaire, hydraulique et renouvelable.

Elle "n'a pas bradé son électricité, souligne RTE, elle a exporté presque en permanence sa production compétitive et excédentaire qui n'aurait autrement pas eu de débouchés".

Commentaires

Serge Rochain
Il n'y a aucune raison d'avoir un prix négatif à cause de l'éolien ou du solaire, car comme dit dans l'article il peuvent être immédiatement arrétés à hauteur du nécessaire en cas de surproduction. D'ailleurs RTE ne se prive pas de nous en faire la démonstration régulierement.Aujourd'hui même nous avons eu droit à une coupure de parcs éoliens et solaires de 11h15 à 17h avec une remonté de 4,5 GW en 15 minutes entre 17h et 17h15.... exploit infaisable avec le soi-disant pilotable nucléaire ! Le renouvelable se montre le plus pilotable des dispositifs de production d'électricité ! Serge Rochain
Zamur
Je cite "Plus flexibles, les ENR peuvent s'arrêter rapidement". Ah bon, donc ce ne sont pas les bâches à mettre sur les panneaux ?
FRANCOIS MARIE
Sauf que si on coupe le solaire au moment où il produit, cela réduit singulièrement son intérêt. Mais d'ailleurs, où peut constater la coupure que vous mentionnez ?
Serge Rochain
Vous pouvez le constater (comme beaucoup d'autres, dans les jours précédents) sur le site de RTE eco2mix sur la page production par filieres (ce qui vous fait autant de courbes). Sous la ligne blanche marquée 0 en boute de ligne à gauche, vous avez ce qui est exporté en grisé clair (le gisé foncé corresponde au volume de rétrotubinage des STEP, il y en a très peu hier). Vous constatez à la date du 9 avril qu'entre 17h et 17h15 l'amplitude de l'exportation passe de 8 GW à 11 GW (c'est indiqué sous forme numérique en haut à droite (8080 MW à 11141 MW. Simultanément vous voyez que RTE a reconnecté un certain nombre de parks pour remonter la production solaire de 7600 MW (17h) à 11161 MW 17h15) assurant ainsi la fourniture demandée dans un temps tres court de 15 minutes pour une puissance de 3 GW. Dans les heures qui suivent l'exportation va aller grandissante alors qu'à cette heure le Soleil décline mais l'éolien lui aussi débloqué à 17h15 vas assurer la fourniture. Vous avez le même phénomène, encore plus conrasté à la date d'aujourd'hui(10/4). Une chute brutale en 1/4 d'heure de 3,5 GW aussitôt compensé par une coupure de la fourniture solaire de 4 GW. Mais deux heures plus tard nos voisins quelque peu taquins, font un appel de puissance de 4 GW aussitôt fournit par la reconnection des parcs solaires qui avaient été arrétés à 14h. J'ai un plein sac de preuves de la souplesse des renouvelables comparés à celle du nucléaire qui ne repose que sur une réputation forgée à coup de contrevérités assénées depuis 60 ans, et destinée à influencer le brave peuple pour qu'il soutienne la solution nucléaire. Quant à votre remarque elle s'appliquerait à n'importe quelle source d'énergie "Pourquoi cesser de produire que on peut produire ?". En matier de réseau, outre le fait qu'il doit être capable de transporter la quantiré d'électricité dont on a besoin à chaque instent, entre ce qui en est la source et ce qui en sont les lieux de consommation,il doit aussi en permanence être équilibré entre production et consommation, le réseau n'étant pas lui-même un dispositif de stockage transitoire. C'est pour cette raison qu'une source de production bénéficie d'un intéret supplémentaire si elle est pilotable (capable de maintenir le réseau en équibre production consomation) même si c'est au prix de la perte de la ressource. Lorsque les variations de la demande sont peu importantes et s'étalent dans le temps le nucléaire peut juoer un role régulateur, mais on ne peut pas ralenir une réaction en chaine, on ne peut que s'en protéger. Les "crayons" d'uranium actifs chauffent de l'eau qui preduit de la vapeur....celà vous le savez, bien sur. On ne peut pas empécher la réaction en chaine mais on peut intercepter une part des neutrons de la réaction pour qu'ils ne fissionnent pas d'autre atomes afin de faire baisser la température. Cela se fait en insérant plus ou moins des modérateurs qu'on appelle barres de controles qui sont constituées d'atomes de bore. Ceux ci ont la propriété d'absorber les neutrons qui passent dans leur champ de captation. Cette méthode reste efficace mais necessite du temps (variation de 1 à 2% de la puissance par minute au maximum). Par ailleurs, elle n'économise pas vraiment l'uranium puisque l'on se contente de neutraliser les neutrons sans profiter de la dynamique des atomes fissionés, et d'autre part elle sature les barres de controles dont le rapport avec les crayons d'uranium actif est équilibré pour réaliser quelques manoeuvres occasionnelles mais surtout garantir la constance de la réaction en chaine entre étouffement et emballement. Il en résulte que lorsqu'un chargement de combustible à atteint les 3/4 de sa durée de vie on ne peut plus utiliser les barres modératrices de bore que pour sa fonction principale de stabilisateur de la réaction. Le réacteur n'est plus pilotable (le terme approprié est dispatchable) pour équilibrer le réseau. Se priver des production éoliennes et solaires est certes dommageable, mais cela reste un moyen de régulation transitoire, croyez le bien, car nous devons récupérer cette énergie sans la perdre, mais il faut pour sela investir dans les moyens de stockage, et cela fait partie de l'objectif à atteindre. les procédés de stockage sont nombreux et c'est même le nucléaire qui a été à l'origine du besoin puisque ne pouvant éteindre les réacteurs le soir pour la nuit et les rallumer le lendemain matin, on a transférer un certain nombre d'opération consommatrice d'électricité vers la nuit, notamment dans l'industrie, mais aussi chez les particuliers.... vous arrive-t-il souvent de prendre un bain à 2 heures du matin ?
Marc Diedisheim
Ne pas oublier la priorité de production donnée réglementaireent au photovoltaique et à l'éolien quelle que soit la situation de l'offre et de la demande. C'est cette aberration qui provoque les prix négatifs. Bien cordialement.
Serge Rochain
Ce sont peut être même les abérations de Diedisheim qui provoquent les prisx négatifs, car il y a beau temps que les renouvelables ne sont plus prioritaires.... en Fait, depuis que RTE s'est aperçu que les renouvelables variables étaient bien plus pilotables que le nucléaire, comme ils ont pris l'habitude d'en faire la démonstration presque quotidienne. Les REN sont ainsi capables de chuter en quelques munutes de plusieurs GW et de remonter la puissance à hauteur des même niveaux dans des temps aussi brefs. En fait c'est l'import/export qui est destabilisateur sur le réseau et ces variations d'amplitudes se sont accrues et continuent à s'accroitre au fure et à mesure que l'on augmente les capacités des lignes transfrontalieres. Vous avez un exemple, simplement hier (10/4), dont les causes et effets sont bien visibles sur un seul graphique du site eco2mix de RTE.Regardez la page production par filières. Vous pouvez voir qu'entre 13h45 et 14h la demande d'importation de nos voisins (zone grisée sous la ligne blanche de zero) chute brusquement de 3,5 GW (soit la puissance de près de 4 de nos réacteurs les plus répendaus de 900 MW), mais bien que le nucléaire soit incapable de réagir à cette hauteur en un temps aussi bref (on n'arrete pas 4 réacteurs qui fonctionnent à leur puissance nominale à une puissance de zéro, sachant qu'il faudra 2 jours au moins pour les redémarrer), la souplesse des renouvelables permet aux opérateurs de RTE de rétablir l'équilibre du réseau en déconnectant un nombre de fermes solaires suffisant pour chuter la production de 4 GW en moins de 15 minutes, et ..... tout va bien, merci les renouvelables. Nos facetieux voisins changent d'avis deux heures plus tard et de la même façon la demande d'importation bondit en 1/4 d'heure de +3,5 GW ! Mais là encore, l'incomparable souplesse des REN bondit à la même vitesse pour répondre à la demande ! Si vous voulez, j'en ai un plein sacs presque tous les jours de l'exemple de la supériorité des renouvelables pour assurer le suivi de charge, et même de permettre à la France dêtre exportatrice car le nucléaire produit depuis toujours moins que notre besoin propre, et c'était les fossiles, et surtout l'hydraulique devenue lui même bien inssufisant qui assurait la différence, et le renouvelable répond à toutes les exigences, suivi de charge, complément au besoin de consommation interne, et exportation avec la régulation de son caractère erratique. Bon WE, ne faite pas de cauchemards, vous vous habituerez à avoir été dans l'erreur.
Ceyal
Depuis début mars, RTE a limité la production des énergies renouvelables en arrêtant CERTAINES éoliennes à 13 reprises mais globalement cela nest pas du tout représentatif du parc des ENRi qui majoritairement sont prioritaires sur le réseau, le pire exemple étant le solaire domestqiue avec obligation d'achat de la part d'EDF OA. On attend une loi qui pourrait obliger les producteurs à réduire leur production en cas de besoin. Sic le président de l’Afieg (Association française indépendante de l’électricité et du gaz) récemment "de nombreux parcs ne peuvent pas se mettre en pause lorsque les prix deviennent négatifs, faute de dispositifs adéquats. Il précise que « la capacité d’une grande partie des parcs à s’arrêter pendant ces épisodes reste faible" Source : https://lenergeek.com/2025/04/25/trop-delectricite-en-france-les-producteurs-doivent-payer-pour-exporter/
Serge Rochain
Certaines ou TOUTES comme le 18 avril entre 14h30 et 17 H. Quant à dire que certaines ne peuvent pas être arrétées faute du dispositif le permettant c'est tout simplement du bidon. Il n'a surtout pas envie de les arréter ! Il n'y a pas trop de production car sans cette production RTE serait incapable d'assurer la stabilité du réseau quand un de nos client à l'exportation suspend une importation ou nous demande une exportation de 5 ou 6 GW en quelques minutes, aucune autre source de production ne peut suspendue ou activé à ce niveau de puissance et dans un temps aussi bref ! Toutes les autres sources sont hors jeu, incapables de cette réactivité ! Prouvez moi le contraire..... Le renouvelable variable est le plus pilotable des dispositifs de production d'électricité, la preuve est claire, et la démonstration est faite par RTE. Maintenant, un petit effort de vos neuronnes.... Votre voiture, votre plus gros investissement est à l'arret 95 % du temps au moins ....Un scandale ? Quand au prix négatif, il faudra bien un jour avoir une formule sérieuse de calcul du prix.... le systeme actuel a été établi sur une production de pénuri, et nous connaissons et connaitront de plus en plus souvent des périodes de surabondance. L'anomalie n'est pas la surabondance, mais un calcul du prix imaginé en période de pénurie. Dans les transport férovières on a changer les horaires déterminant la durée du voyage quand on est passer de la traction à vapeur au TGV.... on n'a pas demandé à ralentir le TGV pour que ça cadre avec les horaires affichés. Serge Rochain
Ceyal
La plupart des réacteurs nucléaires peuvent réagir dans le quart d'heure. L'incapacité structurelle du nucléaire à réagir vite a été régulièrement avancée par les tenants des ENRi et des centrales à gaz mais la réalité est bien différente. Prenons l'exemple du lundi de Pâques 21 avril 2025 tel que décrit par l'ENTSOE : Le week end de Pâques 2025, la production nucléaire nationale a été fort ralentie d'un facteur 2. Mais évidemment le lundi soir 21 Avril, il a fallu remonter la production. Ainsi le réacteur Blayais3 (900 MWc) a été réduit à environ 200MW tout le week end de Pâques pour en final le lundi 21 avril à 18h45 produire 224MW , à 19h c'était 478MW, à 19H15 c'était 761MW et à 19H30 c'était 848MW ... donc +537MW en 30 minutes entre 18H45 et 19H15 ... pas si mal pour un système considéré comme structurellement incapable de réagir vite. Source : https://transparency.entsoe.eu/generation/r2/actualGenerationPerGenerationUnit/show?name=&defaultValue=false&viewType=TABLE&areaType=BZN&atch=false&dateTime.dateTime=21.04.2025+00:00|CET|DAYTIMERANGE&dateTime.endDateTime=21.04.2025+00:00|CET|DAYTIMERANGE&area.values=CTY|10YFR-RTE------C!BZN|10YFR-RTE------C&masterDataFilterName=&masterDataFilterCode=&productionType.values=B01&productionType.values=B25&productionType.values=B02&productionType.values=B03&productionType.values=B04&productionType.values=B05&productionType.values=B06&productionType.values=B07&productionType.values=B08&productionType.values=B09&productionType.values=B10&productionType.values=B11&productionType.values=B12&productionType.values=B13&productionType.values=B14&productionType.values=B20&productionType.values=B15&productionType.values=B16&productionType.values=B17&productionType.values=B18&productionType.values=B19&dateTime.timezone=CET_CEST&dateTime.timezone_input=CET+(UTC+1)+/+CEST+(UTC+2)&dv-datatable_length=50
Serge Rochain
Il faut au moins deux jours pour qu'un réacteur passe de l'atat arrété à sa puissance nominale.... et ses variations de production quand on parle de GW ça concerne la plage de 0% à 100% de sa puissance ! Vous essayez de faire croire à qui que ce sont les renouvealbles qui on permi au nucléaire de faire passer ses temps de réaction de la journée au 1/4 d'heure ? Cessez de prendre les autre spour des billes ! Quand on raconte des salades depuis 60 ans un jour il faut l'avouer !
Ceyal
Quel est l'intérêt de mettre un réacteur à l'arrêt sachant qu'on devra le redémarrer quelques heures plus tard ??? Personne n'est assez stupide pour faire cela ... y compris sur les centrales thermiques. Pour compenser le caractère largement erratique des ENRi, EDF a appris depuis des années de faire varier la puissance de la plupart de ses réacteurs au cours de la journée dans des proportions TRES importantes. Exemple faute de demande, le réacteur Blayais3 (900 MWc) a été réduit à environ 200MW tout le week end de Pâques 2025 pour en final le lundi 21 avril à 18h45 produire 224MW , à 19h c'était 478MW, à 19H15 c'était 761MW et à 19H30 c'était 848MW ... donc +537MW en 30 minutes entre 18H45 et 19H15 ... Dans le même temps le Banc éolien en mer de GUERANDE2 (240 MWc)produisait 99 MW à 18H45, 107 MW à 19H et 109MW à 19H15 soit +10 MW en 30 minutes (alors qu'il produisait 209 MW tôt le matin) ... pas de quoi jouer le rôle de stabilisateur de réseau. Dans le même temps, le banc éolien GUERANDE1 (240 MWc) passait de 121 à 123 MW, celui de FECAMP1 de 39 à 28MW, FECAMP2 de 39 à 27MW, le Banc SAINTBRIEUC1 (248 MWc) de 37 à 40 MW, le banc SAINTBRIEUC2 (248 MWc) de 39 à 38MW ... Bref, les reacteurs nucléaires peuvent faire varier leur production contrairement à une croyance populaire colportée par les marchands de gaz logiquement grands défenseurs des ENRi ... au contraire des bancs éoliens qui ne peuvent rien faire s'il n'y a pas de vent ... c'est ballot mais c'est comme ça. Autre exemple vu récemment pour CIVAUX1 (1500 MWc) : 766MW, 971MW 15 minutes plus tard, 1172 MW à + 30 minutes, 1278 MW à + 45 minutes et 1431MW au bout d'une heure soit +400MW en 30 minutes et 650 MW en 1 heure
Serge Rochain
Tan,t que vous ne comprendrez pas que les mouvements eratiques ne viennent pas des ENRv mais de l'exportation nous ne pouvons pas discuter et il vaut meix en rester là..... vous ne faites que débiter les sornettes du lobby nucléaire destinées à discréditer les ENRv et non les ENRi qui n'existent pas.
Serge Rochain
Quant au WE de Paques vous racontez n'importe quoi ! Entre le vendredi et le mardi la variation a ete contenue entre 36 GW et 42 GW soit une variation extreme de 6 GW .... ou donc est vatre facteur 2 de variation ? (CF eco2mix productions par filières) Mais vous etes tellement habitué à mentir dans le Nuk que vous faites les vérités en fonction du besoin ! LE NUK EST INCAPABLE DE FOURNIE + OU - NE SERAIT CE QUE 3 GW EN 1/4 D'HEURE quelle que soient les circonstances ! Sinon, les ingénieurs de RTE sont des imbéciles qui résolvent ce probleme en connectant ou deconnectant des parc PPV au lieu de moduler la puissance des réacteurs ! Vous devriez aller leur expliquer les bonnes manoeuvres ils ont besoin de vos conseils !
Ceyal
Cet hiver on produisait jusqu'à 52 GW de nucléaire ... En Mars c'était typiquement 42 GW et 33 GW quand il devait s'effacer pour laisser passer les ENRi prioritaires sur le réseau. Le dimanche de Pâques à 13h c'était 24,5 GW de nucléaire versus 6,5 GW de solaire et 4 d'éolien (chiffres arrondis) ... donc à Paques, le nucléiare a bien été reduit d'un facteur de l'ordre de DEUX par rapport à un jour "normal" du 1er Trimestre 2025. source la même que vous : ECO2MIX
jean-jacques Attia
"Le renouvelable se montre le plus pilotable des dispositifs de production d'électricité !" Serge Rochain Comme d'habitude hors sujet : "pilotable" signifie "dont la production est maitrisée par l'humain" ; sans soleil, pas de production, sans vent, pas de production. Vous connaissez des sorciers qui peuvent changer cela ?
Serge Rochain
Les reacteurs nucléaires dont la puissance nominale est de 900 MW et qui fonctionnent en mode de base ne fourniront jamais plus de 900 MW de puissance ! Vous conniassez des sorciers qui peuvent maitriser ça ? Il n'est jamais arrivé que le Soleil ne se leve pas tous les jours et aucun sorcier n'a réussi à l'en empécher ! Il arrive plus souvent que les reacteurs soient en mode de base (+ de 95% du temps quand ils ne sont pas à l'arret) alors qu'il n'y a jamais plus de 2% du temps qu'il n'y a de vent nulle part, notamment en mer) : https://earth.nullschool.net/fr/#current/wind/surface/level/orthographic=-353.82,46.87,1667 En l'occurence, l'humain ne maitrise surtout pas ce qu'il a fait lui-même : les réactions nucléaires. Allez sortir vos pensés philosophiques dans les tavernes Monsieur Attia, les réalités observables sont trop compliquées pour vous.
Attia jean-jacques
ce qu'il y a de fou avec vous, Rochain le savantissime, c'est votre capacité à répondre hors sujet. Votre nature se plaît dans le vide, bonne continuation.
Serge Rochain
Ce qui reste constant avec vous Attia, c'est que dès que l'on vous démontre que vous êtes dans l'erreur, on devient hors sujet.
Ceyal
Il peut y avoir du vent 98% du temps mais en final produire peu d'électricité car cela dépend du facteur de charge. Idem, il y a du soleil tous les jours mais pas forcément beaucoup de production électrique, surtout en hiver ; c'est ballot car c'est la PERIODE où on cherche vraiment des électrons par tous les moyens Le meilleur exemple étant les chiffres Annuels France 2024 cf. https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/conjoncture-de-lenergie-0 sic «en 2024, on a installé en France +5GWc (GigaWatt crête versus +3,4 GWc en 2023) de solaire pour un total au 31/12/2024 de 25,3 GWc ; production solaire 2024 = 24,5 TWh ; on a installé +1,2 GWc d’éolien pour un total de 25 GW , production 47 TWh … Donc calcul de coin de table simple : 1GWc solaire installé génère environ 1 TWh/an ; comme il y a 8760 heures dans une année, cela fait un facteur de charge 1 TWh/an soit 10puissance12 Wh /(8760h*10puissace9 Watts crête)=1000/8760 = 11,4% … et environ le double pour l’éolien. Le parc éolien en mer des 2 bancs de Guérande ont eu en 2023 un facteur de charge de 36% (versus 40% annoncés) assez similaire à ce qui est observé dans la Baltique Ensuite il faut rapporter cela au coût de construction et au prix de vente du kWh produit... Un parc éolien en mer coûte 2,5Md€ pour une puissance crête de 500MWc soit 3 fois moins qu'un réacteur nucléaire type Civaux ou Chooz. Son facteur de charge est 2 fois inférieur à celui de Chooz ou Civaux. Sa durée de vie est 2 à 3 fois inférieure ... ce qui met, à énergie produite égale, le prix de construction à 2,5Md€ * 3 (puisance crête) * 2 (facteur de charge) * 2 à 3 (durée de vie) soit 2,5Md€ * 12 à 18 ... soit entre 30 et 45 Md€, finalement bien plus que même le fiasco du projet Franco Allemand d'EPR ... et tout ça pour produire du courant sur les 6 premiers parcs éoliens en mer vendus entre 13,5 et 15,5 cts le kWh !!! soit au double du prix moyen de l'électricité en France et Quatre fois le prix de l'ARENH qui permet aux producteurs d'ENRi de s'engraisser sur le dos d'EDF
Serge Rochain
Inutile de nous expliquer ce qu'est un facteur de charge pour simplement conclure que le vent bien que soufflant 98% du temps est d'une puissance systématiquement insuffisante pour faire trourner l'alternateur et fournir de l'électricité.... Vos fantasmes ne m'interssent pas je prefere consuster ma collection de 4,5 ans d'entregistrement quotidiens des cartes vents de météoFrance vent dont le flux et calibré et qui me disent le contraire de vos fatasmes ! Quand vous aurez des sources de renseignement aussi précises et abondantes que celles dont je dispose, on rediscutera mon petit Ceyal.... le blabla n'a jamais été une preuve, ni même un argument.
Ceyal
Le problème ce n'est pas les cartess météo mais la production électrique finale et là c'est assez simple : puissance installée et production France en 2024 ; bilan facteur de charge moins de 12% pour le solaire et 2 fois plus pour l'éolien ... sur les DOUZE mois d'une année ... En Décembre/Janvier, la période de l'année où on cherche des électrons partpit, le facteur de charge du solaire est divisé par 2 ... C'est ballot quand même un système qui produit peu quand on en a besoin Je vous laisse à vos consultations des cartes de vents .... sans intérêt dans le cas présent
Serge Rochain
Effectivement les cartes météo ne sont pas un problème mais LA SOLUTION si on veut connaitre le potentiel du vent....ensuite il ne reste plus qu'à installer les éoliennes. Si vous comptez sur les éoliennes pour vous dire ce que le vent peut fournir, il vous suffit d'en planter une seule au milieu de la France, et comme ça vous pourrez en conclure qu'en France il n'y a de vent nulle part la moitié du temps ! Je crois que nous ne vivons pas avec les même valeurs....il vaut mieux en rester là
Serge Rochain
Pour rester donc dans ce qui doit être le sujet dès le premier mot .....je vous rappelle mon premier commentaire (9 avril) sur le SUJET des prix négatifs et dont découle la suite ....donc même sujet : "Il n'y a aucune raison d'avoir un prix négatif à cause de l'éolien ou du solaire, car comme dit dans l'article il peuvent être immédiatement arrétés à hauteur du nécessaire en cas de surproduction. D'ailleurs RTE ne se prive pas de nous en faire la démonstration régulierement.Aujourd'hui même nous avons eu droit à une coupure de parcs éoliens et solaires de 11h15 à 17h avec une remonté de 4,5 GW en 15 minutes entre 17h et 17h15.... exploit infaisable avec le soi-disant pilotable nucléaire ! Le renouvelable se montre le plus pilotable des dispositifs de production d'électricité !" Ca vous convient Attia ?
jean-jacques Attia
Allez, je vous réponds parce que, pour cette fois, vous n'avez pas été grossier... Eh non, ça ne me convient pas, et je mets les points sur vos i : s'il n'y a ni soleil, ni vent, vos renouvelables ne produiront rien entre 17h et 17h15. Même si vous avez couvert tous les champs du coin de panneaux photovoltaïques, même si tous les villages de votre région sont ceinturés d'éoliennes géantes. Et ne me faites pas le coup du foisonnement qui ferait qu'il y a toujours du vent et/ou du soleil quelque part : de (vrais) brillants esprits ont démontré depuis longtemps que le foisonnement n'est qu'un illusion sur l'Europe, illusion savamment entretenue par les marchands de panneaux et d'éoliennes, ainsi que par les sociétés qui vendent les actions de ces marchands. Je tente de vous expliquer, c'est mon jour de bonté (mais n'abusez pas quand même) : à moins de trouver un sorcier qui produirait vent et soleil à volonté et surtout quand le réseau en a besoin, c'est zéro KWh de production, même si vos machines étaient des monstres de puissance. Bonjour le blackout... Ne me dites pas que vous ne savez pas ce que peut être un blackout. En comparaison, le nucléaire n'a nul besoin de produire de manière intermittente, il fait le job en toute tranquillité. Même en Ukraine où les peuples russes et ukrainiens sont massacrés, le nucléaire continue à produire...
Serge Rochain
Monsieur Attia je me fiches de vos convictions, ....j'ai 4 ans d'historique de cartes de météoFrance Vent https://www.meteorama.fr/vent/ Et trois ans d'historique européens https://earth.nullschool.net/fr/#current/wind/surface/level/orthographic=-355.26,47.41,1667 Et vos brillants esprits n'ont jamais démontré quoi que ce soit, soit vous l'avez inventé, et le plus probable c'est que vous ne faites que le perroquet de tous les bruits qui n'ont d'autres interets que de correspondre à vos fantasmes et inventés par des gens aussi ignorants que vous quand aux méthodes scientifiques ! Alors..... je m'assois sur des "preuves" aussi peu étayées ! Les faits enregistrés dans les fichiers statistiques sont des faits qui ne permettent pas le doute ! Vous ne racontez que des fantasmes de convictions sans aucunne assise scientifique ! Mais si vous en voulez quelques unes j'en ai un plein sac ! https://www.cerema.fr/system/files/documents/2018/06/VF-74-Thiebaud%20-%20etude%20vents.pdf Voyez vous Attia..... vous êtes un peu court sur le plan scientifique, on n'oppose pas des convictions à des faits !
Attia jean-jacques
nous n'allons pas échanger plus longuement M.Rochain, nous lasserions les quelques courageux qui suivent vos commentaires. Vous avez quatre ans d'ancienneté en météo, c'est bien , au moins ça vous occupe. Continuez votre travail, pensez à utiliser les IA... mais n'oubliez pas que M. Lecornu, avant de préparer la guerre et de vendre les armes fabriquées en France , s'occupa de promouvoir éoliennes et PV, en rendant presque impossible toute opposition juridique à l'installation de ces dernières. Seriez-vous complice ?
Serge Rochain
Même sur les intentions de notre gouvernement vous êtes dans l'erreur absolue Monsieur Attia ! Nous sommes le seul pays d'Europe, non seulement en retard sur nos engagements mais dans en plus dans l'impossibilité de nous rattraper car notre retard continue de s'accroitre, et nos gouvernements successifs n'y sont pas pour rien. Je ne vous citerai qu'un exemple anecdotique : Lors de la COP21 de 2015 à Paris, nous avons pris l'engagement de disposer de 6 GW d'éolien en mer à l'échéance de 2020, mais nous n'en sommes encore en 2025 à 1,6 GW ! Voyez-vous Attia, quand vous dites qu'on aurait beau mettre partout les plus grandes éoliennes ..... il faudrait déjà les mettre pour profiter du vent, qui lui, est bien chaque jour au rendez-vous ! En dehors des cartes vent des services spécialisés (moi je ne suis qu'un analyste de ce que produisent les spécialistes des multiples disciplines qui font la climatologie) j'ai aussi un archivage colossale de ce qui concerne l'évolution du climat, car on ne publie pas une analyse de plus de 200 pages en ne rapportant que des impressions et des convictions... il s’agit de plusieurs années de recherche et d’analyses, car il faut prouver ce que l'on écrit et pas en citant des sites d'opinions. Alors, spécialement pour vous j'ai extrait la liste de nos engagements de la COP21 où vous pourrez lire que nous devrions disposer depuis 5 ans de 6 GW de puissance éolienne installée en mer. … et aujourd’hui même beaucoup plus, mais les autorisations ne viennent pas, il faut attendre le passage de la migration des dauphins, ou de la période de ponte de telle ou telle espèce de poisson pour s’assurer qu’ils ne seront pas dérangés, autant de recours toujours reçus avec la plus grande bienveillance, et les tribunaux sont surchargés comme vous le savez. Si j’étais d’un naturel soupçonneux je me demanderais comment ils vont s’y prendre pour retarder suffisamment ces développements pour que les premiers EPR-2 puissent apparaitre avant qu’ils ne soient démontrés comme inutiles…. Mais je garde bonne espoir puisqu’ils auront multiplié, par trois ou quatre, leur temps de réalisation conformément à une tradition bien ancrée chez EDF. Vous trouverez 3em page avant la fin « objectif de 6 000 mégawatts d’ici 2020, soit 3,5% de notre production d’électricité » https://www.gouvernement.fr/special-cop-21-les-engagements-nationaux-de-la-france-3390 Vous constaterez qu’il ne s’agit pas d’un site d’opinion comme en usent vos amis pour appuyer leurs thèses. Je vous souhaite une bonne soirée, ravi de vous avoir rencontré, il m’est déjà arrivé pire.
Ceyal
De quel retard parlez vous ? 2024 : une trentaine de grammes de CO2 par kWh produit en France ... en Allemagne c'est huit fois plus ... voilà le bilan de EnergieWende ... et vous sembler regretter que la France ne se soit pas engagé dans la même voie. REGARDONS UN PEU Le ministre de l’économie et du Climat Robert Habeck (Die Grünen) a, par conviction écolo, entre 2021 et 2025 considérablement développé l’eolien et surtout le solaire domestique pour disposer aujourd’hui (source [1]) rien de moins que 73GWc (Giga Watt Crête) d’éolien et 101 GWc de solaire … alors que la consommation maxi de l’Allemagne est légèrement inférieure à celle de la France à 85 GWc … tout ça en final pour générer en final HUIT fois plus de CO2 par kWh que la France !!! Bref par un jour de grand soleil ou de grand vent, l’Allemagne ne sait vraiment pas quoi faire de ses électrons et le prix de l’électricité devient négatif plusieurs heures de suite, ce qui déstabilise fortement le réseau de transport et le réseau Européen Comme expliqué en détail dans l’excellent article in [2], le solaire domestique de toit en Allemagne a augmenté entre 2020 et 2024 de +43 GWc soit la moitié de la consommation de pointe … le drame c’est que CE solaire domestique de toit, prioritaire sur le réseau, ne peut pas être régulé, le client domestique ayant un contrat avec obligation d’achat pendant 20 ans {1] https://app.electricitymaps.com/zone/DE/72h/hourly [2] https://climatetverite.net/2025/02/24/allemagne-apres-la-periode-de-calme-plat-la-brise-plus-dangereuse-arrive/
Serge Rochain
Vos stupidités je les connais par coeur..... L'Allemagne emettait bien plus de CO2 lorsqu'elle était nucléarisée que maintenant, alors au lieu de prétendre pouvoir faire le maitre d'école demandez vous pourquoi, et regardez plutôt cela : https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
Rochain Serge I
Votre opinion n'intéresse personne et surtout pas moi. Nous avons besoin d'éléments vérifiables pas de convictions. Le constat objectif c'est qu'à chaque fois que l'exporte varie dans des proportions de plusieurs MW en quelque minutes, c'est à dire quand il est indispensable que ça marche puisqu'il n'y a aucune autre solution, et bien, ça a marché à chaque fois ! Pas un seul échec! Quand vous aurez des arguments démontrés vous pourrez revenir discuter.
Reg
oui. Et on peut / pourra davantage dans le moyen terme fabriquer/stocker de l'hydrogène quand le prix de l'Ener est bas.
GV
Ou encore pratiquer le pompage/turbinage pour alimenter les barrages. Heureusement que les ENR sont pilotables, elles, sinon les difficultés pour répondre à la demande seraient immenses.
Marc Diedisheim
Le stockage d'électricité sous forme de d'hydrogène est une aberration énergétique en raison du très faible rendement des conversions successives électricité>>H2>>électricité. Il y a mieux à faire, comme par exemple utiliser l'hydrogène décarboné directement pour fournir les 900 000 tonnes annuelles consommées par l'industrie française. Bien cordialement.
Serge Rochain
Le rendement de la chaine E->H pour l'utiliser dans l'industrie reste tout aussi minable. Une fois que l'on a l'hydrogène quoi que l'on en fasse on en est au même point, si l'on a une utilisation directe, tant mieux, il est une solution. Si l'on a un besoin de stockage d'énergie, il est une solution !
Goldorak
Question : Les machines permettant la création de H2 sont elles rentables si elles tournent 4h/jours ? Parce que c'est beau tout ça mais ça fait beaucoup de contrainten quand même pour un truc pas très rentable de base
Serge Rochain
Goldorak, avez vous déjà refléchi au taux d'utilisation de votre voiture que vous pavez pourtant payé fort cher ? Faite le calcul, où plutôt mesurez son taux d'utilisation sur un an.... vous devez être au vosinage de 95% de temps à l'arret. Si vous consultez les statistiques officielles vous lirez qu'une voiture dont le proprietaire se sert tous les jours pour aller au boulot parcours 13000 Km par an (environ 35 Km par jour) à la vitesse moyenne de 45 Km/h soit 290 heures par an soit encore, un temps de roulage de moins de 4% .... elle passe donc 96% de son temps à l'arret. Je ne vous demanderai pas le taux d'usage de votre lave-linge, aspirateur..... Par ailleurs si nous prenons l'exemple d'un appareil qui fonctionne, ou ambitionne de fonctionner 100% du temps, par exemple un réacteur nucléaire. Savez-vous le rendement d'un réacteur nucléaire ? Même pas 40%, c'est à dire que 60% de l'énergie fourni à l'entrée du convertisseur (On ne crée pas d'énergie, on la transforme et ce genre d'outil, quelque soit sa technologie, s'appelle donc un convertisseur) ne se retrouve pas à la sortie, c'est le mode de fonctionnement normal de toutes les machines thermiques (avez vous entendu parler du cycle de Carnot ?). En fait ces 60% d'énergie n'ont pas disparus, ils ne se retrouvent pas sous forme électrique tout simplement, mais essentiellement sous forme thermique et évacués de différentes façons, dans l'atmosphère avec de grandes tours, dans l'eau des rivières, ou de la mer par des circuits d'échangeurs thermiques....Revenons sur votre automobile. Pour les 3 à 4 % du temps où votre automobile thermique n'est pas à l'arret, sachez que son rendement dépasse à peine 25% en pratique, car elle doit lutter contre la résistance de l'air, les frottement au sol et surtout dans ses pinionages internes comme le différentiel qui permet à la roue exterieur de trourner plus vite que la roue interieure dans le virage, les transformations des mouvements linéraires des pistons en mouvements circulaires jusqu'aux roues.... Il est des reculs qu'il faut savoir prendre pour aborder les grands problèmes de sociétés et ne pas considérer que ses propres fantasmes et convictions pèsent quelque chose, face à des faits qu'il faut par ailleurs savoir appréhender rationnellement. Serge Rochain
Albatros
Nous sommes donc d'accord pour que la production de base ne soit pas perturbée par les productions intermittentes facilement déconnectables.
Albatros
GB sans doute donneur de leçons... Faites moi autant rire que Rochain et vous pourrez revenir.
Serge Rochain
Ce qui perturbe ce que vous appelez la production de base, ce ne sont pas les ENR, loin de là, puisqu'on peut voir qu'il servent à stabiliser le reseau qui est PERTURBE par l'import export de plusieurs GW (soit la production de plusieurs réacteurs nucléaires) en quelques minutes ! Le réseau est perturbé depuis toujours par la variation de la consommation à l'échelle de la jouréne, à l'échelle de la semaine (WE), à l'échelle de l'année (congés de l'industrie).... et de plus en plus par l'import export de façon particulierement violente (rapport de puissances importantes sur des temps très courts) comme on peut le voir depuis que l'Europe a multiplié les interconnexions. Le nucléaire avait réussi plus ou moins a réguler le réseau en fonction des variations des consommateurs nationnaux, mais avec difficulté car le nucléaire est performant lorsqu'il est exploité en mode de base (à sa puissance nominale) comme le font tous les pays, sauf la France (du moins le fait elle croire), et il n'a jamais produit en phase avec le besoin (voir les courbes de consommation sur eco2mix), les variations étaient absorbées par l'hydraulique dont nous sommes bien pourvus. Mais si nous croyons pouvoir multiplier par 2 à 2,5 la production nucléaire pour faire transiter les énergiles fossiles vers l'énergie électrique, nous ne pourront pas multiplier notre hydraulique par 2 ou 2,5 pour rester sur le même schéma. Le renouvelable est déjà indispensable pour réguler les variations ératiques de l'import export. Il deviendra la premiere source d'énergie de tous les pays, même de la France, quoi que l'on fasse. Nous sommes d'ailleurs honteusement en retard sur les engagements que nous avons pris lors de la COP21 de Paris en 2015 durant la quelle nous nous sommes engagé à disposer de 6 GW de puissance installée en éolien marin pour l'échéance de 2020. Aujourd'hui 5 ans après cette échéance, nous n'en sommes toujours qu'à 1,5 GW d'éolien en mer ! Et les autres engagements sont à l'avenant. L'éolien en mer est ce qui fournira le talon du besoin permanent il n'y a pas plus de 4 jours par an durant lesqelles le vent sur nos cotes sera insuffisant pour produire le talon minimum à quelque hauteur qu'on le fixe (ce n'est qu'une question de nombre d'éoliennes).
Stéphane
Juste pour confirmer ce que vous dites... Le solaire se coupe à distance en quelques secondes (on arrête les onduleurs de fonctionner), l'éolien en quelques minutes (cela prend forcément un peu plus de temps, pour des raisons de sécurité). Et redémarrage en sens inverse en à peu près le même temps. Du reste, les éoliennes ne sont pas arrêtées que du fait des prix négatifs, mais bien sûr pour la maintenance, en cas de vents trop violents ou insuffisants, de passage d'oiseaux migrateurs etc... Piloter les ENR est donc assez facile et routinier !
Serge Rochain
Cher albatros, c'est vrai qu'il existe des esprits étroits pour lesquels même les choses les plus simples restent hors de portée.

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