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Nucléaire : EDF va raccorder l'EPR de Flamanville au réseau ce vendredi

  • AFP
  • parue le

L'EPR de Flamanville va enfin alimenter en électricité usines, lampadaires et cafetières : sauf aléa technique, le réacteur nucléaire de nouvelle génération sera raccordé au réseau vendredi, 20 ans après le premier feu vert officiel pour ce projet marqué par de nombreuses péripéties.

Paliers de puissance jusqu'à l'été 2025

"Le premier couplage au réseau du réacteur EPR de Flamanville 3 est prévu le 20 décembre 2024", a affirmé mercredi EDF dans un message destiné au marché de l'énergie, en précisant que le fonctionnement du réacteur "sera marqué par différents paliers de puissance, jusqu'à l'été 2025, qui solderont la phase d'essais".

"À l'issue de cette période d'essais, il est prévu que le réacteur fonctionne à 100% de puissance jusqu'au premier arrêt programmé pour maintenance et rechargement du combustible, appelé Visite Complète 1 (VC1)", a ajouté EDF.

Le démarrage accuse 12 ans de retard sur le calendrier initial en raison de nombreux déboires techniques qui ont fait exploser la facture, désormais estimée à 13,2 milliards d'euros par EDF, soit quatre fois le devis initial de 3,3 milliards.

En 2020, la Cour des Comptes l'avait évaluée à 19 milliards, en incluant les "surcoûts de financement".

Pour marquer l'événement de son raccordement au réseau, EDF a prévu de tenir vendredi une conférence de presse à son siège parisien de l'avenue de Wagram, sauf aléas de dernière minute.

Deux millions de foyers

Cela faisait un quart de siècle que la France, pays qui compte le plus de centrales nucléaires par habitant, n'avait pas fait démarrer un nouveau réacteur, depuis 1999 avec le réacteur nucléaire 2 de Civaux, dans la Vienne.

Initié le 3 septembre, le démarrage du réacteur a marqué le début de sa montée en puissance progressive qui permettra de le connecter au réseau électrique.

Le palier de puissance atteint au moment du couplage n'est pas encore connu, a précisé EDF mercredi.

Le couplage au réseau était initialement prévu avant la fin de l'été 2024.

L'EPR, un réacteur à eau pressurisée de nouvelle génération, est le 4e de ce type installé dans le monde, le 57e réacteur du parc nucléaire français, et le plus puissant sur le territoire (1.600 MW). A terme, il doit alimenter en électricité environ deux millions de foyers.

Alors qu'Emmanuel Macron a décidé de relancer le nucléaire civil en France, en commandant six réacteurs EPR2 (et huit supplémentaires en option) à l'énergéticien, le démarrage de Flamanville, même s'il a été décidé bien avant, revêt une dimension hautement symbolique.

Dans le parc nucléaire existant, EDF a bel et bien tourné la page de la crise de la corrosion sous contrainte de l'année 2022, qui avait fait plonger la production nucléaire, en raison de vérifications ou réparations à mener dans de nombreux réacteurs.

En 2022, la production nucléaire d'EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, ce qui avait contraint la France à importer de l'électricité, une première depuis 42 ans. En 2023, la production a augmenté de 15% par rapport à 2022, à 320,4 TWh.

Record d'exportation

EDF avait rehaussé ses prévisions de production nucléaire pour 2024 en septembre, avant une nouvelle révision à la hausse le 11 décembre, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l'EPR de Flamanville.

Forte du redressement de sa production nucléaire, la France a battu un record d'exportation d'électricité le 13 novembre dernier.

La France devrait atteindre un nouveau record d'exportation nette d'électricité de 85 à 90 TWh en 2024, selon EDF, après 50,1 TWh en 2023.

Dans le monde, trois autres réacteurs EPR sont en fonctionnement actuellement: deux en Chine et un en Finlande.

En Chine, dans le district de Taishan, le premier réacteur fonctionne depuis 2018 et le second depuis 2019. Le réacteur finlandais est entré quant à lui en service en 2023 sur l'île d'Olkiluoto.

Enfin, un autre EPR est en construction au Royaume-Uni, sur le site de Hinkley Point.

Commentaires

Serge Rochain
Demain la preuve sera concrétisée que le nucléaire n'est pas une solution face à l'urgence climatique
Claude Mandil
Demain pourront être effacés 1600MW de production d'électricité charbon ou gaz en Europe
Serge Rochain
Si tout va bien, ce qui serait une premiere pour un EPR. De plus cela démontre qu'il ne faut pas 7 ans pour en construire un mais 19 ! L'urgence climatique n'a pas les moyens d'attendre sans gros dommage ! Des 6 EPR dont Macron, seul dans son coin, a lancé la construction en 2024, le premier verra donc peut-être le jour en 2043...après avoir immobilisé les ressources financieres d'investissement, bloquant durant ces 19 ans le développement des renouvelables ! Une hérésie !
Serge Rochain
Et voila la suite qui a été donnée : Page mise à jour dans la base Carbone de l’ADEME le 17 août 2023 Le seul retenu après vérification est le 6g par KWh sorti de nulle part et sans aucune justification autre que le choix de Monsieur Longuet en connivence avec Monsieur de Rugy. Le deuxième facteur d’émission (GIEC), moins flatteur, n’a pas été inséré dans la base, contrairement aux engagements du gouvernement, toujours aussi acquis au nucléaire et aussi nucléo-magouilleur. De quel côté est le déni, Margot ? Serge Rochain
Cochelin
Une bonne fois pour toutes, mettons les choses au point car Rochain persiste dans sa désinformation. "Dans le Dossier du maître d’ouvrage (DMO) rédigé par EDF et RTE, l’intensité carbone du parc nucléaire actuel en France est évaluée à 4 gCO2eq/kWh. Cette valeur est issue d’une étude de EDF réalisée en 2022. Cette étude répond aux exigences des normes internationales ISO 14040, ISO 14044 et ISO/TS 14071 relative aux Analyses de cycle de vie (ACV). Ces normes comportent des exigences au sujet de la prise en compte exhaustive des phases du cycle de vie ainsi qu’au sujet de la compétence et de la complémentarité des différents spécialistes consultés; certains contributeurs relèvent à ce titre la présence dans le panel consulté de l’économiste Alain Grandjean associé au cabinet Carbone4. Cette étude a fait l’objet d’un processus de revue critique classique dans une publication scientifique.Les contributeurs relèvent également la synthèse de l’ADEME (Agence de la transition écologique). Cette synthèse cite en premier lieu la valeur de 6 g-CO2eq/kWh considérée dans la « Base Carbone » (aujourd’hui renommée « Base Empreinte »), qui est la base publique officielle des valeurs d’intensité carbone. Dans la même référence, l’ADEME cite également une étude du CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives) qui établit l’intensité carbone du parc nucléaire français à 5,3 g-CO2eq/kWh. L’origine de la différence entre EDF et le CEA est expliquée par l’ADEME comme provenant notamment d’un écart de valeur d’intensité carbone de la phase « production »; une mise à jour ultérieure du CEA, réalisée conjointement avec ORANO, a conduit à des résultats similaires à ceux d’EDF". https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2024-10/Synthese-Intensite-carbone-de-l-EPR2.pdf
Serge Rochain
J'ai déjà repondu a ce message ainsi qu'à Margo ! Faites moi donc un procés ou contactez EDF, La SFEN, L'ADEME, l'AIEA , et pourquoi pas en dernier ressort le SENAT pour que ces gens tres puissants me poursuivent devant la justice pour propagation de fausses nouvelles puisque vous êtes si sûr de détenir la vérité ! Serge Rochain, qui persiste et signe : Les 6 g de CO2 par KWh ne sont que le produit d'une entente entre deux politiciens, Gérard Longuet et de Rugy !
COCHELIN
Vous exprimez votre opinion, qui exprime de fausses données, encore une fois, face aux avis des agences officielles internationales sur l'ACV du nucléaire. M. Longuet n'a rien trafiqué dutout, mais rectifié une erreur de frappe : https://unece.org/sed/documents/2021/10/reports/life-cycle-assessment-electricity-generation-options
Serge Rochain
Les faits ne sont pas des opinions les minutes enregistrées dans la base du sénat sont des faits et non de fausses données. Ne m'accusez pas de vos propres erreurs quo elles sont bien des opinions puisque qu'aucune preuve ne les atteste ! Je vous croyez plus intelligent que vous n'êtes manifestement ! Inutile de continuer puisque vous conteztez des faits au profit de simples opinions dogmatiques !
Cochelin
Vous croyez-vous plus intelligent en contestant les données fournies par les minutes du Sénat qui ne seraient, d'après vous, que de simples opinions dogmatiques ? "Le GIEC considère que, à l'échelle du monde, le nucléaire émet 12 g eq CO2/kWh. L'Ademe, dans les chiffres présentés précédemment, estime que c'est la moitié, soit 6 g eq CO2/kWh." https://www.senat.fr/rap/r23-714-1/r23-714-133.html#:~:text=Le%20GIEC%20consid%C3%A8re%20que%2C%20%C3%A0,en%20suivant%20une%20m%C3%A9thodologie%20norm%C3%A9e.
Serge Rochain
Les minutes du senat mentionnent seulement que les 6 g de CO2 par KWh ne sont que les décisions conjointes de Longuet et de Rugy, deux politiciens..... et c'est vous qui le contestez, pas moi ! Qaund qu GIRC il ne dit nuelle part qu'à l'échelle du monde le nucléaire emet 12 g de CO2 par KWh Ce qu'il dit : Dans les études qu'il ont analysés les émissions de CO2 sont très variés selon les analyses mais qu'il y en a autant au dessus de 12 g par KWh qu'en dessous de ces 12 g par KWh ! Vous ne savez pas de quoi vous parlez mais le GIEC sait qu'il n'y a pas un chiffre mondial comme d'ailleurs il n'y en a pas un pour la G=France qui a différents fournisseurs et que chaque filon uranifère est plus ou moins riche en uranium nécessitant d'éxtraire de deux à huit tonnes de minerais pour extraire un Kg de yellow cake à 75% d'uranium après trairement. Il ne peut donc pas y avoir une valeur fixe par de CO2 émis par KWh selon la proportion de chaque origine de minerai ! La notion de moyenne ne veut donc rien dire et le GIEC n'en donne fonc pas mais indique une distribution et da médiane ! Retournez à l'école Cochelin vous n'ête un bon élève que pour les magouilles, vous auriez dû faire de la politique.
Denis Margot
Rochain toujours dans le déni.
Sur les 7 dernières années :

Le modèle antinucléaire adoré de Rochain : 448 g
Le modèle nucléaire honni de Rochain : 65 g

700% de différence sur 7 ans. 7 fois plus d’émissions de GES avec le modèle tout ENRi comparé au modèle français, et Rochain continue de claironner la supériorité de son modèle.
C’est grave, docteur ?
Serge Rochain
Margo toujours dans le rabachage de l'inutile mesure du bluff nucléaire avec son CO2 divisé par 11 par les politiciens voulant imposer leur solution boiteuse en autosatisfaction. La magouille en pleine action ou quand les politiciens se substituent à la science : https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190209117.html
Serge Rochain
Et voila la suite qui a été donnée : Page mise à jour dans la base Carbone de l’ADEME le 17 août 2023 Le seul retenu après vérification est le 6g par KWh sorti de nulle part et sans aucune justification autre que le choix de Monsieur Longuet en connivence avec Monsieur de Rugy. Le deuxième facteur d’émission (GIEC), moins flatteur, n’a pas été inséré dans la base, contrairement aux engagements du gouvernement, toujours aussi acquis au nucléaire et aussi nucléo-magouilleur. De quel côté est le déni, Margot ? Serge Rochain
COCHELIN
Toutes les agences internationales estiment le contenu carbone du nucléaire entre 4 et 12 g éq.CO2/kWh! pour la France, c'est autour de 4g. https://www.revolution-energetique.com/dossiers/combien-le-nucleaire-emet-il-reellement-de-co2-par-kilowattheure-produit/
Rochain Serge I
Non Cochelin, toutes les agences internationales prennent pour officielles les déclarations de la France qui référent au registre de L'ADEME qui a reçu l'ordre d'enregistrer 6 g de celui qui était leur patron à l'époque, et co-auteur de la magouille. C'est très très différent. Les études non partisanes sur le sujet, donc hors EDF, ne sont pas faites par ces agences mais par des organismes scientifiques qui n'ont rien à gagner à soutenir une thèse ou son inverse. Ce sont précisément celles qui sont écartées par les magouilleurs de Rugy et Longuet. Quant à celle du GIEC elle ne donne aucune moyenne à juste titre car cela ne signifie pas grand chose en la matière mais une médiane c'est à dire qu'il y en a autant au dessus qu'en dessous. Cette médiane devait selon l'engagement de de Rugy lors de la magouille devait être inscrite dans les fichiers de L'ADEME à égalité avec les 6 g sortis du chapeau de nos deux magiciens... Mais ils ne le sont pas ! Voilà qui souligne la malhonnêteté de l'opération s'il en était besoin Cessez de faire semblant de vouloir vous rassurer dans vos certitudes, celles qui vous arrangent. La magouille est attestée et un jour le scandale éclatera.... Vous deviendrez alors amnésique.
Denis Margot
Mais allez-y donc, cher Rochain, faites éclater le scandale. Montez une association, rassemblez vos militants et démontrez au monde que les corrompus nous ont trompé. Alors, la vérité surgira et vous serez un héros. En attendant ce grand jour, vos propos sont des accusations gratuites qui flirtent avec la diffamation.
Serge Rochain
Mon pauvre petit Margaux, cela serait bon pour vous qui n'êtes rien et qui deviendrait alors une personnalité à vos propres yeux....moi je n'ai pas besoin de ce genre de choses pour parraitre, et par ailleurs cette affaire prendrait trop de mon temps pour que je la tente. Les responsables peuvent toujours me poursuivre s'ils en avait envie....je n'attends que cela. Quant à dire que ce que je dis est de la diffamation ....je ne fais que citer le contenu de la base de données dans laquelle sont enregistrées les minutes du Sénat ! Et ça ils ne peuvent pas le cacher qu'ils me fassent un procés et le scandale éclatera, j'attends ce moment avec délice.Hélas ils ne le feront pas....ils peuvent seulement espérer que l'ouvrage que j'ai consacré à la conquête de l'énergie ne soit pas lue par un ténor de l'opposition au nucléaire et monte au créneau en s'appuyant sur cette information qui y figure (la totalité de l'intervantion de Longuet, la réponse du ministre de Rugy via son représentant, et ma lecture de ces deux intervantions avec la critique qui va avec !) L'adresse masque du site qui a été par la suite curieusement modifié qui donne sur une adresse de page qui n'existerait plus, mais mauvaise pioche cette tentative de cacher la minute au commun des mortels est inutile, car j'ai aussi reproduit l'adresse native de la base de donnée qui est infalsifiable et que j'avais pris le soin de noter avant qu'elle ne soit plus pointée par l'adresse masque. Je repete donc qu'il s'agit d'une magouille destinée à fausser les véritables motif qui font enregistrer dans la base de l'ADEME la valeur de 6 g de CO2 par KWh décidés conjointement par Longuet et de Rugy à la place des 66 g issues de l'analyse de Sovacool. Et plus vous me donnez l'occasion d'en parler plus il y a de chance pour qu'un jour un politicien se saisisse de l'affaire et demande publiquement des explication sur le but de la manoeuvre..... je n'hésiterai pas à témoigner et fourn,ir toutes les informations dont je dispose et qui vont bien au-delà de nos échanges en impliquant d'autres personnalités politiques non cités dans les échanges dont on parle, mais qui sont bel et bien impliqués dans la magouille.
Cochelin
Une bonne fois pour toutes, mettons les choses au point car Rochain persiste dans sa désinformation. "Dans le Dossier du maître d’ouvrage (DMO) rédigé par EDF et RTE, l’intensité carbone du parc nucléaire actuel en France est évaluée à 4 gCO2eq/kWh. Cette valeur est issue d’une étude de EDF réalisée en 2022. Cette étude répond aux exigences des normes internationales ISO 14040, ISO 14044 et ISO/TS 14071 relative aux Analyses de cycle de vie (ACV). Ces normes comportent des exigences au sujet de la prise en compte exhaustive des phases du cycle de vie ainsi qu’au sujet de la compétence et de la complémentarité des différents spécialistes consultés; certains contributeurs relèvent à ce titre la présence dans le panel consulté de l’économiste Alain Grandjean associé au cabinet Carbone4. Cette étude a fait l’objet d’un processus de revue critique classique dans une publication scientifique.Les contributeurs relèvent également la synthèse de l’ADEME (Agence de la transition écologique). Cette synthèse cite en premier lieu la valeur de 6 g-CO2eq/kWh considérée dans la « Base Carbone » (aujourd’hui renommée « Base Empreinte »), qui est la base publique officielle des valeurs d’intensité carbone. Dans la même référence, l’ADEME cite également une étude du CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives) qui établit l’intensité carbone du parc nucléaire français à 5,3 g-CO2eq/kWh. L’origine de la différence entre EDF et le CEA est expliquée par l’ADEME comme provenant notamment d’un écart de valeur d’intensité carbone de la phase « production »; une mise à jour ultérieure du CEA, réalisée conjointement avec ORANO, a conduit à des résultats similaires à ceux d’EDF". https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2024-10/Synthese-Intensite-carbone-de-l-EPR2.pdf
Serge Rochain
Ce que vous dites là est simplement faux Cochelin, ce n'est pas une étude ACV mais ce qu'EDF a déterminé dans les transformations EN FRANCE et ce n'est pas en ajoutant une liste de normes et surtout les trois lettres ACV, qui ne font que confirmer votre mensonge, que cela en fait une vérité, vous ne faite que colporter ce qu'on vous dit de raconter et n'apportez aucune preuve, vévidement ! ...... Vous pouvez par exemple alerter la SFEN et/ou l'ADEME en leur disant qu'il y a un zozo qui repends de fausses information (c'est un délit) sur les 6 g enregistrées dans la base de données de l'ADEME et eux ont les moyens de me faire un procés. Alors de la même façon que vous initiez votre message, UNE FOIS POUR TOUTES Ne vous généez pas, et dénoncez moi comme un dangereux subversif ! J'attends !
Cochelin
Mais que dit le Sénat ? https://www.senat.fr/rap/r23-714-1/r23-714-133.html#:~:text=Le%20GIEC%20consid%C3%A8re%20que%2C%20%C3%A0,en%20suivant%20une%20m%C3%A9thodologie%20norm%C3%A9e. "Le GIEC considère que, à l'échelle du monde, le nucléaire émet 12 g eq CO2/kWh. L'Ademe, dans les chiffres présentés précédemment, estime que c'est la moitié, soit 6 g eq CO2/kWh."
Serge Rochain
Vous êtes vraiment bon pour l'asile Cochelin ! Pourquoi voudriez vous que je nie ce que dit le sénat puisqu'il n'a fait qu'appliquer ce qui a été convenu dans la magouille entre Longuet et de Rugy ? Vérifiez, ça correspond poit par point : https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190209117.html Quand à votre interprétation erronée par méconnaissance des éléments statistiques donnés par le GIEC, vous sérivez compétement en pensant que l'ADEME pour justifier son 6 a seulement pris la moitié des 12 que le GIEC donnait comme médiane des valeurs trouvées dans les différentes analyses qu'ils ont étudié et non pas comme une valeur pour le monde ! Vous vous enfoncez de plus en plus dans votre ignorance en croyant mettre de la clarté dans la magouille politique qui n'a d'autre but que de tromper le monde sur les vertus du nucléaire. Le dogme absolu niant l'évidence de la magouille.
COCHELIN
Il est bien précisé qu'il (les 66g) provient d'une erreur typographique et que cela sera corrigé pour revenir à 6g. C'est clair comme de l'eau de roche !
Serge Rochain
Oui cette pantalonade, qui m'a fait éclater de rire quand je l'ai lu dans le journal, est due à notre ancienne premiere ministre d'alors, Elisabeth Borne, qui s'appuierait sur une erreur de la dactylo transcrivant l'analyse de Socavool est une des varientes qui ne tient pas plus la route que les non-explications des deux autres politiciens car cette analyse mentionne bien 66 et à neuf endroits différents, qui plus est, et la premiere dès l'abstract de l'étude, à la septieme ligne. il va être difficile de faire admettre que Sovacool s'est trompé neufs fois s'il est l'auteur de cette "erreur typographique", et encore plus que ce ne serait qu'une maladresse de la dactylo de l'ADEME qui n'aurait fait que lerreur de bien reproduire fidelementles 66 de Sovacool dans la base de l'ADEME : https://www.nirs.org/wp-content/uploads/climate/background/sovacool_nuclear_ghg.pdf C'est encore plus clair que l'eau de roche ! Vous pouvez le tourner comme vous voulez, chercher dans tous les coins une reison de justifier le fameux 6 g tous se retourne contre vous car il n'a en réalité aucune justification ce qui est systématiquement démontré quel que soit les artifices que vous exhibez. Si ça vous amuse de sortir de âneries sur le sujet vous ne ferez pas une vérité d'un mensonge car j'ai un dossier epéais comme un annuaire téléphonique de toutes les preuves nécessaires à chaque forme de contrevérité qui ont été inventées sur le sujet et face auxquelles vous arguments éculés ne sont vraiment que des gamineries !
COCHELIN
Vous contestez donc aussi l'étude réalisée par le CEA. Selon cette étude du CEA, les émissions totales de GES pour l’ensemble du cycle du combustible nucléaire sont donc estimées à 5,29 g CO2/kWh. https://www.researchgate.net/publication/261293395_Assessment_of_the_environmental_footprint_of_nuclear_energy_systems_Comparison_between_closed_and_open_fuel_cycles
Serge Rochain
Préambule avant même de lire l'étude que vous mentionnez mais par reference aux habitudes françaises comme en avait usé l'ADEME dans la verion de la base de donnée enterieure à la magouille politique mais en précisant honnetement "CO2 produits en France ": Cet article ne traite pas de l’ensemble de la chaine depuis l’extraction puisqu’il se limite à la comparaison des cycles du combustible en systèmes ouverts ou fermés en France à partir du combustible reçu en France (Yellow cake chargé à 75% d’uranium). Il ne s’agit donc pas d’une étude ACV qui doit prendre en compte les émissions d’extraction du minerai et son affinage qui permet d’obtenir le Yellow Cake envoyé en France Il ressort qu’officiellement le cycle du combustible se solde aux traitements réalisés sur le seul sol français. Par ailleurs, cette « négligence » se comprend très bien puisqu’elle peut être très variable selon la mine d’extraction avec des rapports de 1 à plus de 10 entre les mines africaines, elles-mêmes de teneur variables entre elles, et les mines canadiennes qui possèdent la meilleur teneur en uranium de la planète. En France, toutes les mines d’uranium étant fermées depuis 2000, le cycle du combustible concerne les étapes permettant la fabrication du combustible puis son traitement à l’issue de son utilisation dans les réacteurs nucléaires comme on peut le lire ici : https://www.asn.fr/content/download/156734/1542173 Revenons à votre message : On peut lire dans l’étude dont vous donnez l’URL qui ne justifie pas les valeurs sur lesquelles elle s’appuie mais les prend telle que transmises par d’autres sources, l’ADEME par exemple Dès l’introduction nous lisons : Nuclear power is anticipated to have very low GHG-emissions (usually in the range of 6e10 gCO2eq/KWhe) En effet c’est ce que l’on donne comme information dont les auteurs de l’étude prennent acte mais qui ne sort donc pas de cette étude. Plus loin on lit « it has allowed France to decrease its CO2 emissions for electricity production by roughly a factor of five, with a mean CO2 emission in the range of 70 e 100 CO2/KWh since 1993 [19][a]. A value of 79g/KW his given for 2010,to be compared with the average EU emissions of 347gCO2/ KWh [19][b]. » Là encore cela me va très bien, ce sont les valeurs données ….par la France et non déterminées dans cette étude. D’ailleurs avant la magouille des politiciens l’ADEME précisait déjà dans sa base que les traitements réalisés en France les émissions de CO2 étaient estimées à 6 g par KWh. Mais là n’est pas la question dans ce que je conteste, qui est que ce sont deux politiciens qui l’on décidé sans même présenter une étude qui le démontrerait ! Montrez-moi cette justification dans le compte rendu de la séance au Sénat où ils ont fait passer ces 6 g par KWh comme résultant d’une étude scientifique. Même si c’était vraiment 6 g ACV, comment voulez-vous accorder crédit à une information décidée par deux personnes qui n’ont ni les moyens ni les compétences pour le déterminer ? D’autant plus que pour le justifier on nous a sortie à peu près n’importe quoi comme l’histoire de la dactylo atteinte de Parkinson qui aurait doublé le 6 en entrant le grammage 66 qu’il fallait donc corriger pour remettre le bon grammage de 6 ???? Peut-on se permettre d’être aussi fantaisiste dans une affaire aussi sérieuse ? Après tout cela le doute subsistera toujours sur toutes les études à venir quoi qu’elles déterminent, quand on voit que les politiques ont le pouvoir de faire graver dans le marbre ce qui leur passe par la tête, n’ont-ils pas le pouvoir d’imposer un résultat d’étude qui entérine leur méfait ? Et je ne peux qu'avoir des doutes sur l'étude dont vous parlez tant elle tend à crédibiliser les 6 g par la valeur qu'elle approchede 5,29 d'autant plus qu'elle est diligentée par le CEA et non un organisme indépendant des pouvoirs publics. Est-ce clair maintenant ?
Cochelin
Mais non. Les 6 g/kWh ne proviennent pas de la décision par deux personnes. Bien d'autres études les attestent, dont des évaluations internationales : https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2024-10/Synthese-Intensite-carbone-de-l-EPR2.pdf
Cochelin
Une étude aux USA (Warner and Heath 2012) arrive à 13 g CO2/kWh pour le cycle total : https://www.nrel.gov/docs/fy21osti/80580.pdf Pour la France, le cycle d'enrichissement particulièrement économique permet de réduire fortement ce facteur.
Rochain Serge I
D'une part je sais au moins une douzaine d'études dont il ressort une diversité de résultat. Cela n'apporte rien. Il ne s'agit pas de cela. D'autre part votre opinion sur la perfection des méthodes françaises ne glorifié que votre nationalisme nombrilique. Les autres ne sont pas des idiots qui n'utilisent que de mauvaise méthodes. S'il existe une méthodologie meilleure que les autres aujourd'hui tout le monde l'a pratique. Cesser de nous croire supérieur en tout. Pour certaines opérations nous avons même besoin de la technologie russe alors, un peu de modestie. Je sais que c'est le genre de pseudo argument pour justifier que nous émettons moins de co2 que ce que disent toutes les études qui ne dépendent pas d'une tutelle étatique française... Ce qui est pour moi une raison de douter de la validité des informations d'origines françaises prise si souvent la main dans le sac du mensonge qui passe si bien auprès des nucleophiles qui sont prêt à cautionner n'importe quoi des qu'il s'agit de nucléaire, et surtout ses défauts. Pour ses qualités il n'y a pas besoin de caution, elles sont évidentes pour tous.
Rochain Serge I
Non Cochelin vous êtes de mauvaise foi. Reprenez la requête de Longuet dont j'ai transmis 10 fois l'URL pointant sur le fichier du Sénat, à aucun momement il ne référé à une quelconque étude dont on pourrait vérifier l'authenticité et l'objectivité, il DÉCLARE lui même que c'est 6 g. Et ce n'est pas parce qu'il existe des études qui disent que c' est 6 g 5 g et même 4 g ou 200g dont il faudrait que chacune de celles qui servirait de justification à être intégrée dans la base de L'ADEME soit passée au contrôle de validité scientifique et ethique, que cela change quelque-chose au fait que c'est bien Longuet qui l'a décidé sans référence à l'une de ces etudes! Et c'est bien ce qui est scandaleux.
Cochelin
Une fois pour toutes, le chiffre de 6g ne sort pas du néant et est conforme au résultat d'autres études effectuées selon les normes internationales :"le GIEC, "qui a publié des données sur l'impact carbone de la filière nucléaire, l'estime en moyenne à 12g CO2/kWh au plan international". "Le résultat proposé par la base carbone de l'ADEME, largement utilisée pour les calculs des bilans réglementaires gaz à effet de serre (GES), est en réalité de 6g CO2/kWh pour l'énergie nucléaire en France. Pour calculer les émissions de CO2, la méthode de référence reste l'analyse de cycle de vie (ACV). Elle a fait l'objet d'un consensus scientifique international ; elle est utilisée dans tous les secteurs, dont le nucléaire, pour calculer le bilan environnemental d'un service ou d'un produit. L'ACV est normalisée depuis de nombreuses années (normes ISO 14040 & 44). Le chiffre de 66 gr CO2/kWh, cité dans le projet de la PPE, vient d'une étude ancienne d'un universitaire britannique. Cette dernière n'est pas une étude ACV, mais une analyse d'études dont certaines ne sont pas des études ACV. En outre, les chiffres ne sont pas adaptés à la France." https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190209117.html
Serge Rochain
"Une fois pour toutes, le chiffre de 6g ne sort pas du néant et est conforme au résultat d'autres études effectuées selon les normes internationales :"le GIEC, "qui a publié des données sur l'impact carbone de la filière nucléaire, l'estime en moyenne à 12g CO2/kWh au plan....." Vous racontez toujours les mêmes aneries malgres les multiples correctifs que j'ai apporté à ces messages ! Le GIEC qui sait que cela ne veut rien dire en la matiere contrairement à vous, n'a jamais donné de moyennes à 12g de CO2 par KWh au plan mondial ! Apprenez de quoi il s'agit au lieu d'affirmler à chaque occasion cette sottise ! Le GIEC a analysé un certains nombre d'étides (comme l'avait fait Sovacool et qui donnait bien le périmetre de son analyse contrairement aux anneries affilées par Longuet) qui donnaient chacune un résultat dépendant du cas de figure étudié. Le GIEC est seulement moins transparent que l'étude Sovacool car il ne donne déjà pas le nombre d'analyses sur lequel porte son étude, maus seulement trois valeurs : L'analyse qui donne le grammage le plus faible (3,7 g) par KWh, celle qui donne le grammage le plus élevé (110) par KWh. Et la médiane(12 g) de l'ensemble de son étude, c'est à dire le grammage au-dessus duquel il y a autant d'analyses qui en ont donné un plus élevé que d'analyses qui en ont donné un moins élevé ! Ceci dit, le sujet c'est que les 6 g imposé par les deux politiciens Longuet et de Rugy ne sort d'aucune étude comme en atteste l'achange l'échange publique du 21 février 2019 où ils ont imposé cette valeur ! Si vous n'êtesz pas d'accord indiquez moi dans cette échange ou se trouve la référence de l'étude à laquelle Longuet réfere ! https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190209117.html C'est à partir de maintenant la seule reponse que j'attends de votre part et non toutes ces circonvolutions autours de l'étude machin ou chose !
COCHELIN
Je n'ai pas eu connaissance de procès intenté par M. Rochain contre l'État Français, contre M. Longuet, contre le CEA, contre EDF, contre RTE et autres agences, pour propagation de propos mensongers !
Serge Rochain
Non Cochelin, d'ailleurs ce n'est pas moi qui ai parlé de cela c'est un de vos amis nucléophile : "Denis Margot20 déc. 2024 - 21:27 Mais allez-y donc, cher Rochain, faites éclater le scandale. Montez une association, rassemblez vos militants et démontrez au monde que les corrompus nous ont trompé. Alors, la vérité surgira et vous serez un héros. En attendant ce grand jour, vos propos sont des accusations gratuites qui flirtent avec la diffamation." Et j'attend toujours que l'on me fasse ce proces en diffamation ! Quant au scandale des politiciens qui se substituent à la science le risque c'est que plus vous m'attaquez sur ma dénonciation de cet abus de politiciens plus il y a de chance pour qu'un plus grand nombre de personne en soit informé. D'ailleurs les nucléophiles auraient tout intéret a dénoncer également cet abus qui ne peut que faire croitre le doute sur la validité des informations officiels, et demandé eux même que soient retenu les résultats d'une étude officielle réalisée par un organisme indépendant des pouvoirs publics qui crédibiliseraient définitivement ce que l'on insert dans les bases de données de l'ADEME. Quel que soit sont résultat il sera infiniment plus crédible que les allégation du sénateur Longuet.
COCHELIN
Une étude pilotée par Alain Grandjean, polytecnicien et antinucléaire notoire, confirme le chiffre de 4g.
Rochain Serge I
Aucun intérêt ce n'est pas l'étude que je considère. Ce n'est pas une affaire de personne qui done u' résultat qui m'arrange ou ne m'arrange pas. Une étude indépendante ce n'est pas ça... Pas plus qu'une étude d'un pro nucléaire notoire qui donnerai 210g par KWh !
Cochelin
Autres données au niveau Européen. P 60 de https://unece.org/sites/default/files/2022-04/LCA_3_FINAL%20March%202022.pdf Entre 4,9 et 6,3 g CO2/kWh.
Serge Rochain
Aucun interet, les GIEC a même trouvé au moins une étude de cas qu'il a cautionné par son enregistrement haut dans la fourchette de leurs mesures et qui donnait 110 g de CO2 par KWh, ce n'est donc pas le sujet, lequel est : Les politiques se substituent aux scientifiques.
Cochelin
Que vous êtes de mauvaise foi ! Vous refusez toutes les données, quelles qu'elles soient, des USA, ou du GIEC. Encore une étude publiée pas l'Université de Stutgart pour un lecteur/observateur sceptique. Les données varient de 3 à 15 g CO2/kWh. Pour la France, vu les conditions d'exploitation, il conviendrait de retenir la donnée se trouvant dans la partie la plus basse, autour de 3-4 g : https://www.ier.uni-stuttgart.de/publikationen/arbeitsberichte/downloads/Arbeitsbericht_02.pdf
Serge Rochain
C'ets faux, la mauvaise fois c'est vous, je ne refuse pas le GIEC justement mais de Ruhy a menti et n'a pas intégré les references du GIEC contrairement à son engagement.... mais ce n'est même pas la question vous etes seulement tristement minable à faire semblant de ne pas comprendre. cela devient ennuyeux
COCHELIN
Vous rejetez de même l'étude indépendante allemande publiée par l'Université de Studgard donnant les mêmes résultats que M. Longuet. Si M. Longet ou M. de Rugy ont menti, portez plainte contre eux !
Rochain Serge I
Cochelin, cessez de rechercher des études qui concluent à des taux faibles de CO2, je sais très bien que si vous tombez par hasard sur une étude qui annonce 200 g de CO2 par KWh, vous vous garderez bien de nous en parler. Dans ces analyse des études sur le sujet le GIEC en a bien inclu une qui concluait à 110g de CO2 par KWh.... Ce n'est pas pour autant que je prétend que le nucléaire produit 110 g de CO2 par KWh en me cachant derrière le GIEC ! Ne perdez plus de temps sur ce sujet vraiment sans intérêt mais si cela vous passionne c'est votre affaire, et il y a effectivement de quoi faire,8 88 car Sovacool était parti sur un total de 103 études prétendant déterminer les émissions de co2 du nucléaire dont il a quand même éliminé les 2/3 pour diverses raisons... Vous voyez, il y a de quoi faire. J'espère que vous avez passé un joyeux Noël sans CO2. 😊
COCHELIN
Mais puisque je vous dis qu'il existe une étude en France par un pannel de scientifiques indépendants. Vous ne voulez donc ne rien comprendre ? Alors, le monde entier se tromperait-il ?: https://www.lemonde.fr/blog/huet/2022/06/22/nucleaire-4-g-de-co2-par-kwh/ L'étude de Sovacool ne concernait pas la France !
Serge Rochain
Vous pouvez me dire ce que vous voulez, c'est toiujours Cochelin qui le dit....et je n'appelle pas ça une analyse objective. alors cessez de gratter à coté du sujet... qui est seulement pour l'instent une tromperie de deux politiciens ! Savoiir ce que sont les émissions de CO2 du nucléaire est un autre problème qui ne peut être objectif que par une analyse indépendante (Ce qui implique qu'elle ne soit pas faite en France et pas des membres rattachés au nucléaire français, comme l'ensembkle des paires qui doivent valider une telle étude afin de ne pas se trouver en conflit d'intéret. C'est le type même de l'étude Sovacool sans la retenir pour autant car déjà ancienne qui convient. Le contexte doit être de même nature, un étude sur demande de la France à une Université étrangere est tout à fait appropriée. Pour en revenir à celle de Sovacool, il est bien évident qu'elle ne concernait pas la France puisque c'est le résultat de la compilation de 19 études après épuration des 103 d'origine, 84 etant éliminées pour diverses raisons (plus de 10 ans d'âge, non ACV, non en anglais, méthodologie douteuse....). Il est bien évident que l'on ne peut pas trouver 103 études ne concernant que le nucléaire français (qui se distingue surtout par l'origine des intrants, comme pour chaque pays, lesquels ne sont d'ailleurs que provisoirs à chaque fois car dépendant d'accords avec les autorités des pays miniers). Sur les 19 études retenues, le minimum d'émission conclusion d'une étude a été de 1,4 g et le maximum de 288 g. La moyenne de 66 g, et là il s'agit bien de moyenne et non de médiane (qui est bien plus adaptée à la situation surtout sur une distribution aussi réduite que 19) comme dans les données du GIEC. Il est tout à fait possible, et même probable qu'aucune des 19 études n'ai fourni un résiltat de 66 g, ce serait un pur hasard. Par ailleurs, encore aucune étude ne peut être réellement ACV car une phase importante n'est toujours pas définitivmenent réglée et ne le sera peut-être jamais, celle du traitement définitif des déchets de différentes dangerosités, et de différentes durées de dangerosité. Et un problème similaire mais de bine moindre importance se pose en amont avec l'avenir des anciennes mines abandonnées sur le carreau desquelles ont été conduits les opérations notamment chimiques conduisant au yellow cake envoyé à Narbonne-Malvezy chez Orano. Mais on peut ignorer cette face du problème, au moins dans la notion de comparaison, car quelle que soit la solution concurrente du nucléaire, sur cet aspect le même problème se pose, quel est l'avenir des site abandonnés ?
COCHELIN
En bref, vous avez plus d'admiration pour l'Allemagne avec ses centrales charbon et gaz ( avec ses grosses émissions de CO2, et autres polluants liés au charbon), plus les gros imports en partie de la France qui, grâce à son nucléaire, peut faire face sans trop de problèmes, à la quasi-absence de soleil et de vent pour alimenter son réseau : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&legendItems=0111111111111111111111111111111110000000
Rochain Serge I
Encore en plus bref, je n'ai aucune admiration pour les niaiseries soigneusement sélectionnées et pour ceux qui les rabâchent à la place des informations utiles et importantes.
Denis Margot
À la bonne heure, Rochain reconnaît (2024-12-24 18:48):
  1. 1. Que 66 g est une moyenne, et donc pas une ACV
  2. 2. Que l’étude de Sovacool n’incluait pas la France (et donc ne peut rien statuer sur la France)
  3. 3. Qu’il existe des études encore plus optimistes à 1,4 g
  4. 4. Que l’étude Sovacool est malgré tout ancienne et ne devrait pas être retenue pour cette raison.

Un jour, bientôt, Rochain admettra que 6 g est une donnée crédible pour la France, bien que probablement pessimiste car la durée de vie des réacteurs va probablement dépasser 40 ans (sans compter les futurs bulldozers électriques, avions à H2 et bateaux à voiles qui vont faire plonger l’indice).

Rochain admettra peut-être (ne rêvons pas trop) que les histoires qu’il s’invente autour des 2 politiciens taquins est stérile et sans fondements. Ils n’ont pas prouvé leurs dires dans les minutes du Sénat (c’est pas bien), mais ils avaient raison et c’est ça l’important. Ouf, l’honneur est sauf et tout ceci n’est qu’une tempête dans un dé à coudre.

Merci de ne plus la ramener sur ce sujet.

Denis Margot
Non, le sujet c’est « Rochain s’invente des histoires ». L’absence de références dans les minutes du Sénat ne justifie en rien vos accusations. Les minutes impliquent la responsabilité du ministre dans ce chiffre de 6 g, sources ou pas. Le Sénat n’est pas un organisme scientifique. Ce n’est pas Longuet qui a fait l’étude d’ACV, mais il est logique que le résultat lui soit communiqué par ses conseillers et que Longuet transmette officiellement cette information. Si cette information est fausse, alors il y a lieu de poursuivre Longuet car ce serait effectivement une imposture majeure, non parce qu’il n’a pas fourni ses sources, mais parce qu’il a fourni une information fausse. Et vous avez le droit de le poursuivre ou d’être le lanceur d’alerte.
Cela dit, rien, à part votre paranoïa, ne va dans votre sens. L’ADEME a avalisé et en porte aussi la responsabilité (et s’il y avait le moindre doute, connaissant l’anti N de l’ADEME, elle aurait réagi). N’oubliez pas de les inclure dans votre poursuite. Le GIEC est compatible avec 6 g. L’ACV d’EDF confirme (3,7 g). Celle de CEA aussi (5,x g). ElectricityMap est à 5 g. L’étude de l’ONU référencée par Cochelin confirme. L’étude Warner and Health également citée par Cochelin est à 13 g. Il n’y a que Rochain contre le monde. Rochain qui conteste ce 6 g mais qui est bien incapable de fournir une étude, à part l’ « étude » de Sovacool qui n’est pas une ACV et qui n’est pas spécifique au cas français. L’accusation de Rochain sur la non prise en compte du traitement du minerai est contredite par tous les documents ci-dessus.
Le fardeau de la preuve est sur vous. Une accusation sans preuves a un nom : diffamation.
Cochelin
L'étude publiée par EDF a été réalisée en étroite collaboration avec les métiers nucléaire (DPNT,DPN,DCN,DP2D,DIPNN,DIPD)et DDD, notamment pour la fourniture des données et la validation des résultats. Il a fait l'objet d'une lecture critique par panel, dont le résulé mentionne que "les experts considèrent que les résultats apporté répondent de façon adéquate et crédible aux objectifs mentionnés et qu'ils ont été établis dans le respect des normes mentionnés". L'étude fournit une analyse complète du cycle de vie du kWh d'EDF, identifiant les paramètres clés de son bilan environnemental. Le résultat de l'indicateur "Changement climatique" est de 4 g éq CO2/kWh. https://www.edf.fr/groupe-edf/produire-une-energie-respectueuse-du-climat/lenergie-nucleaire/notre-vision/analyse-cycle-de-vie-du-kwh-nucleaire-dedf
Serge Rochain
Déjà repondu sur ce qu'était une étude indépendante.....ce qui n'est pas le cas ici avec une etude de juge et partie ! Mais pour ce qui est du sujet il s'agit de deux politiciens qui décident en écartant une étude scientifique sans proposé d'étude indépendante de remplacement
Serge Rochain
Mon pauvre Margot, le minimum est que les conseillés de Longuet lui transmette l'étude dont il est question ....tout simplement....inutile de chercher des poux....c'est très simple : Longuet écarte une étude scientifique, avec de plus de faux arguments puisque l'étude de Sovacool a élinimé les analyses non ACV et pas seulement, au profit d'une affirmation sans reference d'origine ! Il n'y a pas à tourner autour du pot !

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