Lancement d'une concertation « grand public » sur l'avenir de l'énergie en France

  • AFP
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Une concertation organisée par le gouvernement a été lancée jeudi pour permettre au grand public de s'exprimer sur l'avenir du bouquet énergétique français, avec le nucléaire au coeur des débats.

Cette concertation, qui doit durer jusqu'au 31 décembre, avait été promise par Emmanuel Macron quand il avait annoncé, à Belfort en février, la construction de six réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR avec une option pour huit supplémentaires. Elle se déroulera via une plateforme participative en ligne (concertation-energie.gouv.fr) et au travers de plusieurs réunions dans le pays, ainsi qu'un "forum des jeunesses" réunissant 200 jeunes mi-janvier.

Elle intervient alors que le Parlement doit voter au plus tard en 2024 la future feuille de route énergétique de la France (fixant notamment quelle part pour chaque énergie).

Cette concertation bénéficiera du suivi de quatre garants de la Commission nationale du débat public (CNDP), autorité administrative indépendante qui a conseillé le gouvernement sur ses modalités d'organisation. Leur mission: garantir la transparence, la neutralité, et le "devoir de suite", en l'occurrence une synthèse qui sera versée aux travaux parlementaires.

Trois grandes questions seront posées au public, avec comme objectif la neutralité carbone en 2050 (consistant à ne pas générer plus d'émissions de gaz à effet de serre qu'on ne peut en absorber): comment adapter notre consommation? Comment satisfaire nos besoins énergétiques tout en sortant de notre dépendance aux énergies fossiles? Comment planifier et financer notre transition énergétique?

"L'atteinte de ces objectifs implique de véritables choix de société sur notre façon de consommer et de produire, de se déplacer, de se loger", souligne le gouvernement dans son communiqué jeudi.

La stratégie gouvernementale, elle, vise à diminuer les consommations (sobriété et efficacité énergétique), et à décarboner la façon dont génère l'électricité, avec les renouvelables et le nucléaire.

Les conclusions de cette concertation pourront-elles éventuellement changer ces orientations?

"Il y a des grands axes qui ont été brossés par le président Emmanuel Macron (...) mais il y a la question du comment, c'est ça qui est au cœur de cette concertation et il faut définir plus précisément la manière dont on va détailler cette politique", souligne le ministère de la Transition énergétique.

Dans le même temps, un autre débat doit commencer le 27 octobre, sur la construction des futurs EPR, et organisé cette fois directement par la CNDP. Ce débat public, une obligation légale pour EDF, se déroulera donc parallèlement à la concertation gouvernementale, jusqu'au 27 février, en Normandie - les deux premiers EPR étant prévus à Penly (Seine-Maritime) - mais aussi dans le reste de la France.

Commentaires

OGES
Pourquoi ne pas relancer la production de pétrole et de gaz en France, nous avons d'énormes réserves. Et aujourd'hui, on sait produire proprement. Et ceci nous apporterait des fonds pour financer les autres types d'énergie, nous arrêterions ensuite. Il nous faudra toujours de la pétrochimie pour tous nos plastiques, nos routes en bitume et autres... Et nous saurions le faire plus en ligne avec les nouvelles normes environnementales.
Serge Rochain
Je ne comprends pas comment on peut appeler concertation un dispositif dont fait déjà partie la décision de construire 6 réacteurs nucléaires dont personne ne sait ce qu'ils seront puisqu'ils ne seraient pas la copie des EPR existants ou déjà en construction en angleterre ? Sauf preuve du contraire il ne s'agit que de laisser dans l'histoire la trace d'un semblant de démocratie alors qu'il s'agit de la décision autoritaire d'un seul homme, et sur la foi d'un échec de ce qu'il veut reproduire en aveugle. Serge Rochain
Denis Margot
Grâce à la concertation, ce n'est pas 6, mais 40 réacteurs qui seront construits. C'est pour ça qu'elle est utile !
studer
C'est probablement utile pour savoir jusqu'où les citoyens-consommateurs français sont prêts à aller pour adapter leurs habitudes de consommation et faire des efforts de sobriété. C'est également utile pour savoir si la perception des effets du réchauffement climatique dû aux émissions de CO2 des combustibles fossiles est suffisante pour justifier ces efforts. Mais c'est totalement illusoire pour définir le mix électrique, c'est à dire le choix entre énergies du vent et du soleil et l'énergie nucléaire, car la plupart des Français n'ont aucune idée juste des ordres de grandeur et des enjeux. Par exemple, certains hurluberlus pensent qu'on peut se passer du nucléaire en s'adaptant aux énergies du vent et du soleil, sans percevoir que ces énergies ont des défauts rédhibitoires : leur caractère non pilotable (ou intermittent) ne permet pas l'ajustement de la production aux besoins, et conduirait à des blackouts à répétition (cf. l'Australie qui a tenté l'expérience). Leur faible "densité énergétique" conduirait à couvrir le territoire d'éoliennes et panneaux solaires sans arriver à remplacer les combustibles fossiles. Leur consommation de matières premières, notamment rares, dépasserait rapidement les capacités de notre planète. Bref, sur ce point, il faut qu'une autorité compétente affirme que seul le nucléaire est capable de maintenir notre niveau de vie et notre indépendance énergétique tout en éradiquant les émissions de CO2, sans se laisser influencer par les discours des idéologues Verts qui racontent n'importe quoi. C'est ce qu'a voulu faire notre président à Belfort. Mais aura-t-il le courage d'aller au bout de sa prise de conscience (bien tardive) ?
Serge Rochain
Les hurluberlus sont ceux qui ne sachant pas resoudre certains problèmes souvent mineurs mais qu'ils qualifient de redhibitoires, s'imaginent que ceux qui savent les résoudre ne les voient pas. Par ailleurs, dans leur immense ignorance, ils se considèrent comme plus compétents que les spécialistes des pays qui se sont définis un objectif de 100% renouvealbles et qui s'en approchent inexorablement malgrè les difficultés passageres qu'ils rencontrent dans leur marche vers cet objectif. Tous l'atteindront pourtant à des échéances plus ou moins lointaines. En revanche les ressources nécessaire que l'on extrait de la terre pour les transformer en chaleur s'amenuisent inexorablement jusqu'à l'extinction évidente et réellement rédhibitoire. La raréfaction graduelle de ces ressource en fera mécaniquement monter le prix jusqu'à un niveau où devenant insuportable la solution sera abandonnée avant la disparition totale de la ressource. Voilà une évidence qui elle n'est manifestement pas perçue par ces hurluberlus.
studer
Vous avez raison, la raréfaction des ressources naturelles mettra fin à toute stratégie énergétique. Or deux stratégies s'affrontent : - celle que la France a choisie, dont le nucléaire est le socle (50 à 70 %) complété par des énergies renouvelables, notamment l'hydraulique - celle de l'Allemagne qui pense décarboner son mix avec des éoliennes et du gaz fossile pour compenser l'intermittence de leur production, qui pourra, à long terme, être de l'hydrogène. Mais la production de celui-ci nécessitant beaucoup d'électricité (!) et les éoliennes ne pouvant couvrir tout le pays, nos voisins envisagent de délocaliser la production de ce gaz dans les déserts africains (sic) et de le "rapatrier" chez eux (un peu comme Nord Stream) au moyen de gazoducs d'hydrogène - qui restent à mettre au point. D'autre part : - la solution Allemande consomme beaucoup plus de matières premières (dont le cuivre) que la première - le nucléaire actuel dispose d'une centaine d'années de réserves en uranium, mais la prochaine génération de réacteurs consommera dix fois moins d'uranium fissile, multipliant par plus de 10 ces réserves, et les portant au-delà d'un millénaire. De qui voir venir ! Je vous laisse conclure.
Serge Rochain
Il n’y a pas deux stratégies qui s’affrontent, et qui seraient, selon ce que vous croyez, celle de la France et celle de l’Allemagne. Il y a la stratégie du pillage de la Terre avec transformation de ses ressources en chaleur et celle qui exploite les ressources du Soleil. La première est condamnée à terme à moins de croire que les ressources terrestres sont inépuisables, et dans ce cas la conversation s’arrête immédiatement. La seconde pose des questions beaucoup plus simples. Qui ont toutes des réponses, plus ou moins, elles-mêmes complexes à résoudre sans qu’aucune ne soit rédhibitoire. Aurons-nous assez de matière première pour construire les dispositifs dont nous aurons besoin pour capter la puissance du Soleil et la transformer par divers moyens sous la forme électrique ? Vos réticences à ce sujet ne sont dictées que par les messages pervers qui vous poussent à utiliser des mots plus que vagues, faute de pouvoir démontrer une valeur précise, dans ce que vous attribuez à l’Allemagne « couvrir tout le pays d’éoliennes ». Que veut dire tout le pays ? L’Allemagne ne couvre même pas 2% de la surface de son territoire avec l’éolien actuellement ! Bilan 2021 de l´éolien en Allemagne – Allemagne Energies (allemagne-energies.com) Plus loin vous faites allusion à un manque de métaux citant le cuivre (par exemple ?). Mais savez-vous que le cuivre est le 25 em élément chimique classé par ordre décroissant d’abondance ? On utilise le cuivre depuis des siècles et en quantité bien supérieur au besoin que nous aurions pour faire 40 ou 50 mille éoliennes qui couvriraient plus que nos besoins, quand vous imaginez les tuyauteries en cuivre qui étaient utilisées jusqu’à il y a encore 30 ans en arrière pour équiper les maisons, les millions de moteurs de la perceuse au moteur de laves linges, les casseroles à confitures….. Sans que qui que ce soit ne tire une sonnette d’alarme pour dire que l’on va en manquer ! Mais il suffit que ce soit pour produire un dispositif qui mettre en péril le nucléaire et cela devient un problème insoluble… c’est sûr, on va en manquer, et cela prouve que le renouvelable ne pourra pas remplacer le nucléaire ! On y est ! La suite coule de source ce sera du gaz fossile, puisque cela vous arrange, et uniquement pour cela ! Et pourquoi s’arrêter en chemin ? Poussons le bouchon… jusqu’en Afrique et ils feront les gazoducs jusqu‘au pôle Sud s’il le faut etc…. tandis que c’est sûr du côté nucléaire on va faire la prochaine génération qui consommera l’U238 et ça ne peut que marcher, d’ailleurs vous avez toutes les compétences requises pour pouvoir l’affirmer etc etc Alors vous savez Struder, inventer toutes sortes de problèmes inexistants à propos de la solution qui ne vous convient pas d’un côté, et du haut de votre ignorance, prétendre en passe d’être résolus des problèmes de physique nucléaire sur lesquels les spécialistes se cassent les dents depuis 70 ans de l’autre côté pour la solution qui vous convient, c’est me prendre pour un idiot ! Quand on décide ce que doit être la solution, il ne reste plus qu’à trouver les prétextes qui la rendent évidente et invalide la solution adverse ! Il se trouve que je raisonne différemment, par le bon bout ! Je pose le problème à résoudre et je compare les solutions susceptibles d’y répondre, et je choisi celle qui pose les problèmes les plus simples à résoudre. Et en l’occurrence la solution est limpide. D’un côté j’ai une solution qui pille les ressources de la Terre pour les transformer en chaleur et de l’autre j’ai une solution qui emprunte des ressources à la Terre sans en modifier la nature fondamentale, pour reprendre votre exemple, un atome de cuivre restera un atome de cuivre quel que soit le mélange dans lequel je l’introduirai et au bout de la chaine, il retournera à la Terre en étant toujours un atome de cuivre. Je ne l’aurai pas transformé en énergie, il m’aura seulement servi à capter l’énergie du Soleil.
victor
Selon Sieur Rochain: "Il se trouve que je raisonne différemment, par le bon bout ! Je pose le problème à résoudre et je compare les solutions susceptibles d’y répondre, et je choisi celle qui pose les problèmes les plus simples à résoudre. Et en l’occurrence la solution est limpide. D’un côté j’ai une solution qui pille les ressources de la Terre pour les transformer en chaleur et de l’autre j’ai une solution qui emprunte des ressources à la Terre sans en modifier la nature fondamentale, pour reprendre votre exemple, un atome de cuivre restera un atome de cuivre quel que soit le mélange dans lequel je l’introduirai et au bout de la chaine, il retournera à la Terre en étant toujours un atome de cuivre. Je ne l’aurai pas transformé en énergie, il m’aura seulement servi à capter l’énergie du Soleil." qui a l'art de discourir sans retenu s'auto congratule (lui seul sait résoudre les problèmes !) et nous sert sa soupe pseudo scientifique comme ce dernier paragraphe qui est irrésistible! Ainsi cet atome de cuivre aura servi à capter l'énergie du Soleil sans s'être transformé en énergie , sous entendu comme le noyau d'uranium 235 fissionné en libérant de l'énergie et qui ne pourra plus, le pauvre , retourner à la Terre. Le miracle de l'énergie renouvelable gratuite est sans déchets est sous vos yeux et pauvre pêcheur pro nucléaire vous ne le voyez pas, idiot que vous êtes! Belle entourloupe qui oublie de mentionner que pour extraire le cuivre et tous les autres matériaux des convertisseurs d'énergie nécessaires pour transformer le soleil et le vent en énergie électrique , il faut dépenser des sommes considérables d'énergie , totalement fossiles à ce jour, dans des mines qui sont extrêmement poluantes. Voyez les débats en cours sur les futurs mines d'extraction du lithium en France ! Et non Sieur Rochain vos illuminations pseudo scientifiques ne sont que des croyances sectaires bien loin de la rationalité scientifique dont vous sous réclamez .
Serge Rochain
Et le naif frappé d'immobilisme ne comprend pas que / 1) l'énergie nécessaire à ces travaux miniers (qui existent de toute façon de la même façon pour extraire les fossiles et le lithium) seront remplacés petit à petit par de l'énergie renouvealble A CONDITION DE COMMENCER PAR EN PRODUIRE 2) Que ces extractions de metaux cesseront lorsque ces métaux non détruits par l'utilisation qui en est faite seront réutilisés par recyclage dans les générations successives de ces dispositif de capture de l'énergie du Soleil. Alors que l'extraction d'une ressource que l'on transforme en chaleur ne peut être que continuer indéfiniment. Mais sans doute faut-il avoir quelques neuronnes pour comprendre ces nuances
victor
N'avez-vous aucun neurone d' humilité Sieur Rochain ? Votre assurance frise la bêtise et la nuance n'a certainement jamais traversé vos neurones . Est-il possible d'être aussi arrogant, vous devriez écrire un livre sur votre cas ....
Serge Rochain
Votre absence de reponse sur les arguments reflechis que je vous ai fait parvenir est-elle la preuve de votre absence totale de neuronnes ?
victor
Bravo Sieur Rochain vous allez jusqu'à vous auto critiquer! Vous qui ne répondez que très rarement aux arguments mais insultez ou répandez vos prêches à longueurs de posts, ça fait plaisir de lire ça.
Jean-Pierre Vérollet
Cette concertation doit absolument respecter les lois de la Physique et le principe de Précaution. Sinon, on risque comme aujourd'hui, où les écologistes sont obligés de peindre en vert le charbon de remplacement des centrales nucléaires arrétées trop tôt, de devoir faire face à des situations critiques pour la population que nos spécialistes verts du green washing devront (re)verdir de nouveau en panique .
Serge Rochain
Ce quie vous appelez respecter les lois de la physique c'est considérer que la Terre dispose de ressourses inépuisable...... comme l'Uranium par exemple ? Pour l'instant c'est le nucléaire qui est en panique, tant l'ancien que le nouveau ! Mais vous semblez l'ignorer.
Jean-Pierre Vérollet
Il est exact que le nucléaire français a un gros problème momentané. Cela dit, environ 400 centrales nucléaires fonctionnent dans le Monde, presque une centaine aux USA, une quarantaine en Chine et une quarantaine étant en projet ou en construction. Le nucléaire n'est pas sans dangers spécifiques.L'uranium est en quantité limitée sur la planète mais il n'y a pas de pénurie à moyen terme. D'ici là, il est possible qu'on puisse réutiliser les déchets mais pas sûr. Où en serait le réchauffement climatique si le nucléaire n'avait pas existé? Pas de pénurie de clichés et de partis pris récitatifs non fondés mais ils ne produisent pas d'énergie ! Il est plus facile de critiquer le nucléaire ici que de défendre les éoliennes sur le terrain ... pour réduire effectivement le nucléaire.
Serge Rochain
Monsieur Vérollet, le problème momentané dure depuis 8 mois et les causes invoquées ne correspondent pas à ce que l’on constate. Les perturbations dans la maintenance qui s’aggravent au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la date de la cause (Covid-19) n’auraient pas dû se traduire par un nombre croissant de réacteurs à l’arrêt ; entre 10 et 15 en 2021 et entre 25 et 30 en 2022. Il faudra m’expliquer cette dérive d’une autre façon. Oui il y a des centaines d’autres réacteurs nucléaires dans le monde dont plus de la moitié issue de la technologie de Westinghouse, mais curieusement il n’y a qu’en France que la moitié du parc semble avoir des problèmes. Serions-nous les seuls à avoir été touchés par le Covid-19 ? Nous avons cependant une particularité, nous sommes les seuls à prétendre que le nucléaire est pilotable, ce qui est un excellent argument pour dénigrer l’éolien qui ne le serait pas, et que ce n’est pas un problème de faire varier pression et température de fonctionnement dans un dispositif que les autres utilisateurs font fonctionner en mode de base, soit a sa puissance nominale et sans en varier. Vous qui êtes ingénieur, vous devriez comprendre que ce n’est pas aussi simple qu’avec une centrale à gaz, aux niveaux des pressions et températures d’une chaudière dont on doit maintenir la chaine de fission entre l’étouffement et l’emballement. Quant à la pénurie d’uranium, soyez assuré qu’avant cette échéance il y aura emballement sur le prix et cela ne dépend que de la gourmandise contenue des pays susceptibles d’accroitre leur puissance nucléaire. Le rêve de réutiliser les déchets en en produisant plus encore est caresser depuis 60 ans par les spécialistes de plusieurs pays sans que jamais la solution acceptable pour produire de l’électricité de façon constante et sure n’ait été approchée, même si certains aveugles essaient de faire passer les enterrements de solutions pour des motifs politiques. Où en serait le réchauffement climatique sans le nucléaire ? Sensiblement au même point et peut être même pas si avancé qu’aujourd’hui. En effet, ne représentant même plus 10% de l’électricité produite dans le monde son effet reste marginal, d’autant plus que, par exemple en France, quand on affiche fièrement nos 6g de CO2 par KWh on ne comptabilise pas les émissions de GES produites dans les pays producteurs où s’exécute la partie la plus émettrice de GES de la chaine d’approvisionnement depuis l’état de minerai à celui de combustible. Par ailleurs, comme le démontre la politique française (toujours par exemple) ce supposé bon résultat n’a été et n’est toujours que le prétexte à ne pas tenir nos engagements de la cop-21 à Paris en 2015 qui, et toujours par exemple, devaient nous permettre de disposer dès 2020 de 6 GW d’éolien en mer, lesquels nous font toujours défaut, et dont l’absence nous obligent depuis 8 mois à bruler un gaz couteux et importer des puissance allant jusqu’à 12 GW depuis chez nos voisins, notamment allemands. Oublions même les 500 millions d’euros d’amandes qui nous a été infligé pour non-respect de nos engagements. Les partis pris sont certainement plus du côté nucléaire que du côté du renouvelable, à moins que le reste du monde se trompe et que seule la France soit dans le vrai. Les éoliennes n’ont pas besoin d’être défendues car aucun des griefs qui lui sont reproché ne sont défendables, et sur ce plan j’attends aussi vos arguments, mais attendez-vous à une avalanche de contre-arguments etayés. Bien cordialement, Serge Rochain
victor
Sieur Rochain, savant en tout, pose la question: " Les perturbations dans la maintenance qui s’aggravent au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la date de la cause (Covid-19) n’auraient pas dû se traduire par un nombre croissant de réacteurs à l’arrêt ; entre 10 et 15 en 2021 et entre 25 et 30 en 2022. Il faudra m’expliquer cette dérive d’une autre façon." Et bien Sieur Rochain le covid 19 qui a un rôle incontestable dans la désorganisation de la maintenance des centrales, laquelle maintenance est constituée d'un très grand nombres d'interventions faisant intervenir de nombreux experts qui sont indispensables et irremplaçables au pied levé, tous ces chantiers sont gérés sur toute la France et demandent une programmation complexe. Je ne doute pas que vous vous auriez géré la situation bien mieux que tout le monde en INGENIEUR GENIAL ! Mais le Covid 19 n'a rien à voir avec l'apparition des CSC (corrosion sous contrainte) découvertes à la suite de contrôles entrainant l'arrêt de plus de 10 centrales en application du principe de précaution. Le pur hasard (ou la loi de l'emmerdement maximum), car ce phénomène n'était connu d'aucun exploitant de centrales nucléaires à priori, est venu se cumuler aux problèmes d'organisation de la maintenance . C'est un aléa industriel comme il en existe de nombreux qui malheureusement est arrivé au plus mauvais moment de la crise énergétique. Faut-il pour autant en déduire que le Nucléaire civil est à bannir comme vous le prétendez sans nuance et sans vergogne en assénant de gros mensonges comme : " En effet, ne représentant même plus 10% de l’électricité produite dans le monde son effet reste marginal, d’autant plus que, par exemple en France, quand on affiche fièrement nos 6g de CO2 par KWh on ne comptabilise pas les émissions de GES produites dans les pays producteurs où s’exécute la partie la plus émettrice de GES de la chaine d’approvisionnement depuis l’état de minerai à celui de combustible." Alors que les calculs intègrent l'ensemble du cycle depuis l'extraction jusqu'au traitement des déchets et les derniers résultats donneraient même 4 g/kwh ! En attendant l'avalanche de contre arguments.
Serge Rochain
Savant en toutes choses ? Je vous laisse la responsabilité de votre appréciation sur moi. Que le Covid-19 ait pu provoquer quelques perturbations sur l’organisation de la maintenance des centrales nucléaires, c’est possible, c’est même probable, comme dans tous les domaines et tous les pays touchés par cette pandémie, mais alors se posent deux questions. 1) Comment se fait-il que seuls les entreprises de maintenance du nucléaire français soient perturbé ? La France serait le seul pays victime du Covid-19 ? Les autres pays semblent avoir échappé à cette désorganisation. Par exemple, les USA qui utilisent deux fois plus de réacteurs que la France, où même seulement l’Allemagne dont les 6 réacteurs restant en 2021 fonctionnaient normalement jusqu’à l’arrêt volontaire de trois d’entre eux, comme fonctionnent toujours normalement les trois derniers encore actifs. 2) La deuxième question reste que si cette explication était vraisemblable, indépendamment du 1), plus on s’éloigne de la période de cris du au Covid-19, plus on devrait constater de redémarrages de réacteurs. Or, on constate l’inverse comme chacun, sauf les fainéants qui préfèrent ne jamais rien vérifier et affirmer sans savoir, peut le vérifier sur le site d’EDF Nucléar Monitor, sur lequel aujourd’hui nous avons 27 réacteurs arrêtés, alors qu’il y a deux jours ils n’étaient que 25. On note aussi qu’hier il n’y avait qu’un seul réacteur arrêté sur le site de Gravelines et qu’aujourd’hui ils sont deux ? On ne sent pas trop la reprise ces derniers mois, dernières semaines, et derniers jours. Dans un autre domaine (qui est sans doute le même) il semble qu’il n’y ait que le nucléaire français qui soit victime de CSG (comme vous dites), et peut-être que ce n’est pas la faute à « pas de chance »mais à une fantaisie bien française, tenter d’utiliser certains des réacteurs en régime variable en les prétendant pilotables, ce qu’ils pourraient peut-être très mal supporter. Il n’y a pas besoin d’être un ingénieur génial (même écrit en minuscule), il suffit d’être observateur et surtout…. De se donner le mal d’observer, plutôt que de pérorer à longueur de messages ce qu’on vous a fourré dans vos quelques neurones incapables de raisonner. Quant à mes mensonges ? Vous niez que le nucléaire ne représente même plus 10% de la production d’électricité mondiale ? Alors la question se pose : Etes-vous le menteur qui m’accuse de l’être ou êtes-vous simplement ignorant…. A moins que ce ne soit les deux ? Et non on ne comptabilise pas les productions de GES des pays où on l’extrait afin que dans le calcul des émissions de GES de la France nous apparaissions blancs comme neige ! Comment pouvez-vous prouvez qu’ils sont comptabilisés ? Parce qu’on vous l’a dit et que vous vous plaisez à le croire. Mais sur le site de l’ADEME on lit autre chose : FE de l'électricité pour les moyens de production en France exprimés en gCO2e/kWh C’est là : Documentation Base Carbone (ademe.fr) Mais d’où sort ce chiffre que l’ADEME a reçu l’ordre d’entériner ? D’une petite magouille entre deux célèbres nucléophiles qui trouvaient simplement insupportable que les renouvelables affichent un CO2 inférieur à celui du nucléaire dont le calcul résulte d’une étude scientifique qu’ils ont balayé d’un revers de main au profit de ce qu’ils avaient tous deux décidé sans s’appuyer sur une quelconque étude scientifique et ça, c’est là : https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190209117.html Maintenant vous me faites rire avec votre « étude » EDF à 4g qui s’est transportée au Niger et au Kazakhstan (entre autre) pour effectuer les mesures de consommation de mazout sur les tractopelles et les broyeurs qui écrasent le minerai uranifère…. On peut difficilement trouvé moins objectif. Mais quel était donc l’intérêt à truquer des résultats de ce Sovacool qui a analysé et compilé 14 études ACV (de même que ces 14 scientifiques qui ont produit ces 14 études) pour trouver les 66 g de CO2 que de Rugy et Longuet dans leur grande incompétence ont écartés pour …. Insuffisance à vanter les qualités du nucléaire. Vous comprendrez mon petit bonhomme de Victor que je ne saurais prolonger cette conversation avec vous, nos sources sont trop différentes. Continuez donc à écouter et propager les fakes de zinc du comptoir de votre bistrot, pour ma part j’ai autre chose à faire que de discuter avec une borne privée de neuronnes.
lienard jean paul
on attend toujours un programme cohérent sur l'énergie décarbonée, sauf le rapport RTE absolument remarquable (projection conso électrique 2050 et 6 choix de solution) publié en 2021 aucun projet cohérent du ministère de l'écologie.
EtDF
Je ne comprends pas comment on peut appeler concertation un dispositif dont fait déjà partie la décision de construire 18 champs éoliens dont personne ne sait ce qu'ils seront puisqu'ils ne seraient pas la copie de moulins existants ou déjà en construction au Royaume Uni.. où s'il y a bien plus de vent mais où l'électricité est des plus chères l Sauf preuve du contraire il ne s'agit que de laisser en l'air la trace d'un semblant de démocratie alors qu'il s'agit de la décision autoritaire d'un seul lobby, et sur la foi d'un échec de ce qu'il veut reproduire en aveugle. post Scriptum Reservatome
Rochain Serge
La différence c'est que si on sait très exactement ce que sont les éoliennes, le temps exacte qu'il faut pour les construire et ce qu'elles vont produire en fonction de l'endroit ou on les installe, personne ne sait rien sur ces EPR 2 ni le temps qi sera nécessaire pour les construire ni quand elle fourniront leur premier kwh !
charly
Concertation...Le mot "amuse couillons" de la démocratie moderne. On a vu le résultat des diverses concertations notamment en milieu rural où sans trop y croire on a joué le jeu (des jours de travail) sur des questions tels que les déserts médicaux, les rackets subis à propos de l'assainissement non collectif (5 millions de foyers). Du vent. Enfin, les sujets de concertation ont peut être des limites notamment techniques, scientifiques ? Non ? On va décider de la formule de l'engrais à utiliser alors qu'on est nuls en chimie ? Et pourquoi pas du dosage du carburant de tel ou tel engin. Ou telle formule médicamenteuse parmi d'autres. Je pense au gourou chevelu de Marseille qui a toujours ses adeptes d'ailleurs. Alors que les "spécialistes" qui viennent de s'exprimer et s'entredéchirent arrivent à des conclusions diamétralement opposées en ce qui concerne l'énergie. Lequel choisir comme "le gourou qui sait" ? Le convaincu éolien qui sait tout ? (suivez mon regard). Le convaincu nucléaire qui sait tout lui aussi ?
victor
Et oui Charly, et si c'était simplement ça la démocratie? Réussir des consensus à partir de tous les disensus possibles et imaginables. Chaque citoyen est à égalité de vote et donc d'opinion. Comment faire autrement? N'hésitez pas à nous proposer d'autres moyens que la démocratie pour décider l'action politique à tous les niveaux. Peut-être participez-vous à votre conseil municipal ou êtes-vous membre d'un collectif quelconque (club de sport, association militante, partie politique...), on y perçoit toutes les formes de comportements humains et croyez-moi c'est sans limites....Engagez-vous, engagez-vous , vous apprendrez beaucoup sur la nature humaine, les commentaires de ce forum en disent beaucoup aussi...
Lacressonniere Henri
Je suis très favorable au développement de l'énergie nucléaire et hydraulique qui nous apportent l'énergie décarbonée dont nous avons besoin. Les énergies dites "renouvelables" étant aléatoires je propose de les intégrer dans notre mix sans toutefois leur donner trop d'importance car elles ne sont pas pilotables et perturbent le réseau.
Serge Rochain
Pour l'instent et depuis 8 mois, ces énergies à production variables mais constantes, non seulement ne perturbent pas le réseau mais équilibrent un réseau perturbé pas les pannes récurrentes du nucléaire, avec en permanence entre 25 et 30 réacteurs à l'arret (27 aujourd'hui) incapable d'assurer la moindre constance avec des arrets aléatoires (contrairement aux productions renouvealbles dont les puissances sont prévues plusieurs jours à l'avance grace à nos conniassance météorologiques), et nous évite de bruler du gaz inutilement et de vider nos barrages ainsi que d'importer depuis chez nos voisins, lorsque par chance (faute d'avoir investi régulierment en respectant nos engagements de la cop21 à Paris en 2015) nous pouvons bénéficier des faveurs de la nature dans les deux petites régions de France (Haut de France et Grand Est ne représentant que 16% de la surface du pays) ou nous avons investi 60% de nos éoliennes. Il faut être informé un minimum pour expliquer et surtout justifier ce qu'il faut faire pour amémiorer notre système de production électrique et ne pas se contenter des fakes de comptoir de bistrot où ceux qui expliquent n'en savent pas plus que ceux qui les écoutent.
victor
Sieur Rochain fait dans le mensonge en distordant le sens des mots: " Pour l'instant et depuis 8 mois, ces énergies à production variables mais constantes,.." Le renouvelable (soleil et vent) sont variables (vrais) mais constants (faux) ! Notre scientifique nous explique que même quand c'est nul (pas de soleil ou pas de vent) ces énergies sont "constantes" et équilibrent le réseau ! C'est quand même prendre des vessies pour des lanternes ou nous prendre pour des cons (ce qu'il est coutumier). Mais laissons le répondre avec son talent d'illusionniste...comme les métaux (cuivre, lithium...) qui se recyclent à l'infini (plus de mines, plus de pollution, l'énergie perpétuelle gratos !).
victor
En cette période de pénurie d'énergie un référendum serait peut-être le bienvenu en acceptant les risques du référendum où les votants ne répondent pas à la question mais s'exprime sur celui qui la pose !
charly
On est d'accord Victor. On sait..."La démocratie est le pire de régimes à l'exception de tous les autres" "Vous dites " : "chaque citoyen est à égalité de vote et d'opinion". OK, quoique... Le problème quand même c'est celui de l'égalité de connaissances (pas les fake news - la seule nourriture " intellectuelle ?" de certains) et l'utilisation de ces connaissances pour alimenter le raisonnement qui conduit au choix. Pas la peine de m'indiquer que ces propos sont inacceptables et conduisent tout droit à "Maréchal nous voilà". Je sais. Quant au referendum, tout à fait d'accord, le oui ou le non est motivé par quoi ? Quant à l'engagement, je donne et l'approfondissement de la nature humaine ne conduit pas forcément à une satisfaction intense...

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