La Russie ne peut pas "dicter la paix" à l'Ukraine, assure Scholz à Zelensky

  • AFP
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Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis lundi au président ukrainien Volodymyr Zelensky que la Russie n'imposerait pas ses conditions à l'Ukraine dans l'hypothèse de négociations de paix entre les deux pays.

"Rien de ce qui concerne l'Ukraine ne se décidera sans l'Ukraine", a déclaré le chancelier allemand lors d'une visite à Kiev où il a évoqué avec M. Zelensky la perspective de pourparlers.

"La Russie ne peut pas dicter la paix à l'Ukraine", lui a-t-il assuré, disant vouloir "explorer les voies qui peuvent conduire à une paix juste et durable pour l'Ukraine".

Kiev doit pour cela être "en position de force" sur le terrain, a-t-il ajouté, rappelant les 28 milliards d'euros dépensés par Berlin depuis le début du conflit pour le soutien militaire à Kiev.

Ce montant fait de l'Allemagne le deuxième fournisseur d'aide militaire à Kiev, après les États-Unis.

Mais malgré des demandes répétées de Kiev, le chancelier refuse inlassablement de fournir à Kiev des missiles à plus longue portée permettant de frapper en territoire russe afin d'éviter, dit-il, une escalade avec Moscou.

L'Allemagne livrera d'ici la fin de l'année de nouveaux équipements militaires à l'Ukraine, notamment de la défense anti-aérienne, a dit le dirigeant allemand lundi. L'essentiel de ce paquet d'un montant de 650 millions d'euros avait été annoncé par Berlin en octobre.

Olaf Scholz a aussi promis son aide à Kiev face aux frappes russes contre les infrastructures énergétiques.

"La Russie continue de s'en prendre aux infrastructures énergétiques de l'Ukraine de manière ciblée et impitoyable. Poutine veut que les gens gèlent", a dénoncé M. Scholz.

Mais "nous ne permettrons pas à son calcul cynique de réussir", a-t-il encore affirmé.

Ce déplacement d'une journée survient à un moment où les forces ukrainiennes reculent sur le front et alors que l'arrivée en janvier de Donald Trump à la Maison Blanche fait craindre un arrêt de l'aide américaine à Kiev.

Il intervient aussi un peu plus de deux semaines après un entretien téléphonique entre le chancelier et le président russe --leur premier depuis décembre 2022--, fustigé par l'Ukrainien Volodymyr Zelensky.

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