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RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, a indiqué lundi n'avoir "pas d'inquiétude particulière" sur l'alimentation électrique, en dépit de la vague de froid qui s'est abattue sur la France.
"Malgré des températures de -9°C à -10°C en dessous des normales de saison ces trois prochains jours, RTE n'a pas d'inquiétude particulière concernant la sécurité de l'alimentation électrique de la France cette semaine", a indiqué un porte-parole à l'AFP. "Nous sommes vigilants et attentifs à l'évolution des températures dans les prochains jours", a-t-il ajouté.
Selon RTE, qui est chargé d'assurer l'équilibre entre l'offre et la demande d'électricité dans le pays, la pointe de consommation devrait atteindre 89 500 MW lundi soir et devrait être, mardi à 19H00, encore plus haute à 93 000 MW. Ce dernier niveau sera vraisemblablement le pic de cet hiver, mais inférieur aux 94 200 MW qui avaient été consommés le 20 janvier 2017, alors que l'hiver avait été particulièrement rigoureux l'an dernier.
RTE souligne que les moyens de production disponibles en France, associés aux effacements (réduction ou report volontaire de la consommation par certaines entreprises) et aux importations, "permettent de couvrir les besoins électriques de la France et offrent des marges suffisantes, sans avoir à recourir à des solutions dites exceptionnelles", comme une baisse de la tension par exemple.
Du côté de l'électricien EDF, on indique avoir "décidé de reporter les opérations de maintenance programmée et de rechargement du combustible de deux unités de production" nucléaire en prévision du froid. Initialement prévu samedi 24 février, le début des arrêts des réacteurs nucléaires de Gravelines 6 et Tricastin 4 a été décalé d'une semaine, a expliqué une porte-parole à l'AFP.
Malgré les marges suffisantes, RTE a par ailleurs demandé au grand public de réduire sa consommation (par exemple en éteignant la lumière dans les pièces inoccupées) durant les heures de pointes (8H00-13H00 et autour de 19H00).