Engie : l'avenir des activités de services ne devrait pas être tranché « avant le début de l'année prochaine »

  • AFP
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Engie ne devrait pas trancher "avant le début de l'année prochaine" sur la manière dont ses activités de services pourraient sortir de son giron, a indiqué mercredi son président, Jean-Pierre Clamadieu. Le géant de l'énergie avait annoncé fin juillet réfléchir à l'avenir de ses activités de services, sur un périmètre représentant environ 2/3 de leur chiffre d'affaires, soit 12 milliards d'euros.

"Cette revue stratégique est en cours", a indiqué Jean-Pierre Clamadieu lors d'une audition au Sénat, en rappelant les différentes formes que pourrait prendre une éventuelle "mise à distance" de ces activités: ouverture d'un tour de table, cession à un repreneur ou encore introduction en Bourse progressive. "Nous n'avons pas tranché sur ces différentes hypothèses et je pense que nous ne trancherons pas avant le début de l'année prochaine", a précisé M. Clamadieu.

Les activités qui font l'occasion de cette revue stratégique sont des activités d'installation, de maintenance, de gestion de site "qui sont loin des métiers de l'énergie". Des activités qui "ressemblent beaucoup à celles de Spie", un groupe français de services techniques, a observé M. Clamadieu. En revanche, "les activités d'efficacité énergétique vont rester chez Engie, en particulier la société qu'on appelle Cofely", a-t-il souligné.

"Nous serons bien sûr amenés à prendre des garanties" sur le plan social lorsque le projet aura avancé, a-t-il aussi assuré, alors que les syndicats s'inquiètent de ces projets.

Concernant le réseau de transport de gaz français GRTGaz, Engie envisage de céder une partie du capital (dont il possède aujourd'hui 75%) mais en en conservant le contrôle et la consolidation. "En pratique on peut imaginer céder une dizaine de pourcents supplémentaires", a indiqué M. Clamadieu.

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