Après une année d'embûches pour l'électricité, le nucléaire français à marche forcée

  • AFP
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Produire, et plus vite : 2023 s'annonce comme une année charnière pour la relance annoncée du nucléaire en France, où l'on parie plus que jamais cet hiver sur l'atome pour garantir l'approvisionnement en électricité, mis à mal par des réacteurs à l'arrêt.

Dans l'immédiat, les Français qui bénéficient depuis les années 60 d'une électricité peu chère et abondante sont confrontés à la hausse des prix de l'énergie dans toute l'Europe, et surtout à un risque inédit de coupures de courant cet hiver.

Au cœur du problème : le nombre important de réacteurs arrêtés - jusqu'à plus de la moitié sur 56 - qui a fait chuter en 2022 la production d'EDF au plus bas depuis 30 ans. Dans un pays qui compte principalement sur ses réacteurs pour produire, se chauffer et s'éclairer, "quand le nucléaire est défaillant, cela se voit beaucoup", résume Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus consulting.

Sous forte pression de l'État actionnaire, une course contre la montre s'est engagée pour rebrancher un maximum des réacteurs mis à l'arrêt par la découverte de micro-fissures sur des tuyauteries, et par le retard pris par les grosses maintenances décennales des centrales depuis le Covid. "La voie du progrès, c'est de dire d'abord que oui ils ont merdé", lâchait récemment une source gouvernementale, en critiquant "des méthodes opérationnelles d'il y a 20, 25 ans".

EDF et son actionnaire en froid ont néanmoins affiché leur unité le 9 décembre lors d'une visite très médiatisée du ministre de l'Economie Bruno Le Maire à la centrale de Penly (Seine-Maritime), avec le nouveau PDG d'EDF Luc Rémont.

Alors que plus de 500 soudeurs ont été mobilisés pour réparer les tuyaux, dont certains venant des États-Unis, trois réacteurs supplémentaires avaient été rebranchés dans la nuit précédant la visite, augmentant à 40 le nombre de réacteurs opérationnels.

Ce qui a permis au ministre de déclarer publiquement sa confiance en EDF, en passe d'être totalement renationalisé. Selon lui, le nucléaire doit devenir "la pièce maîtresse" de la stratégie énergétique de l'État, annoncée en février par Emmanuel Macron à Belfort.

Un futur toujours nucléaire

Parallèlement à une accélération des énergies solaires et éoliennes, l'État mise en effet sur la construction de 6 à 14 réacteurs dits "EPR de nouvelle génération", et de plus petits réacteurs dits SMR, pour "produire plus d'électricité décarbonée dans les meilleurs délais" et accompagner "la réindustrialisation à marche forcée" du pays, selon le ministre.

Un revirement de l'exécutif qui a commencé fin 2021, la France ayant décidé en 2015 - après l'accident de Fukushima en 2011 au Japon- de fermer 14 de ses 58 réacteurs (deux ont déjà fermé).

"2023 sera une année clé pour la filière, pendant laquelle nous allons franchir plusieurs étapes essentielles à la concrétisation de la relance nucléaire", assure Olivier Bard, délégué général du syndicat professionnel de l'industrie nucléaire GIFEN.

L'année sera marquée par la clôture en février du débat public sur le nouveau programme nucléaire. La synthèse sera versée au Parlement à qui il reviendra de voter au plus tard en 2024 la nouvelle feuille de route énergétique du pays, fixant la part de chaque énergie, renouvelable et nucléaire.

Sans attendre, le gouvernement a déjà présenté en novembre un projet de loi pour accélérer au niveau administratif la construction de nouveaux réacteurs. Un examen est prévu début 2023 par l'Assemblée nationale.

Ce coup d'accélérateur irrite les associations antinucléaires et de défense de l'environnement comme le réseau Sortir du nucléaire qui dénonce "une relance du nucléaire coûte que coûte, quitte à piétiner la démocratie et à reproduire les erreurs d'impréparation du passé".

Objectif 2035

Pour avoir les coudées franches, l'État doit prendre le contrôle total du groupe, et a chargé Luc Rémont de reprendre en main une série de défis techniques cruciaux.

Avant même de construire des EPR, EDF doit en effet gérer la prolongation de son parc presque quarantenaire. Pour l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), EDF devra apporter la preuve que ses réacteurs seront à même d'être prolongés au-delà de 50 ans, un seuil que les plus vieux d'entre eux atteindront à partir de 2030.

D'ici là, après dix ans de déboires techniques, l'EPR de Flamanville censé être le fleuron de la technologie nucléaire, doit enfin être raccordé au réseau fin 2023, avec plus de dix ans de retard. Mais en 2023-2024, la production risque encore d'être affectée par des chantiers de maintenance et de réparation, d'autant que la filière manque de 15 à 20 000 bras.

"La filière est lancée dans un marathon pour les cinq prochaines années", estime Nicolas Goldberg. Le branle-bas-de-combat a commencé pour accompagner la relance, qui passera par un "développement de l'attractivité" des métiers, le renforcement des compétences et l'amélioration de la performance des industriels", selon Olivier Bard, du Gifen.

Depuis la falaise qui domine la forteresse nucléaire de Penly, là où le premier des nouveaux EPR est envisagé, le directeur du projet EPR2 d'EDF, Gabriel Oblin, l'assure: "On sera au rendez-vous" pour une mise en service en 2035. "Si c'est 2034, c'est mieux!", a lancé le ministre.

Commentaires

APO
Et comme le dit le patron de l'AIEA Pourquoi ne pas viser les 100 ans pour certaines centrales Nucléaires (bien des ponts en béton armé et d'autres installations vont durer sur de telles périodes et pour l'Acier la tour Eiffel et ses quelques mois initialement prévu devrait nous faire réfléchir...)
Marc Diedisheim
La Tour Eiffel n'est pas construite en acier, mais en fer "puddlé". Bien cordialement.
Serge Rochain
Le 6-12-2022 il y en a 20 à l’arrêt Le 7-12-2022 il y en a 20 à l’arrêt Le 8-12-2022 il y en a 18 à l’arrêt Le 9-12-2022 il y en a 16 à l’arrêt Le 10-12-2022 il y en a 16 à l’arrêt Le 11-12-2022 il y en a 16 à l’arrêt Le 12-12-2022 il y en a 16 à l’arrêt Le 13-12-2022 il y en a 16 à l’arrêt Et en attendant 2035 les renouvealble produiront, à condition de les installer !
Denis Margot
Le 6-12-2022 il y en a 2540 à l’arrêt Le 7-12-2022 il y en a 6520 à l’arrêt Le 8-12-2022 il y en a 1218 à l’arrêt Le 9-12-2022 il y en a 7999 à l’arrêt Le 10-12-2022 il y en a 3 à l’arrêt Le 11-12-2022 il y en a 6514 à l’arrêt Le 12-12-2022 il y en a 357 à l’arrêt Le 13-12-2022 il y en a 3587 à l’arrêt Et en 2035, il faudra en remplacer les 2/3 pour cause d’obsolescence.
Serge Rochain
??????????????????????? Si vous faites allusion aux éoliennes vous faites erreur elles fonctionnent (tournent avec des productions variables) 80% du temps. Par ailleurs, l'euro investi dans les éoliennes produit plus d'électricité que l'euro investi dans le nucléaire ! Les données du problème : Nucléaire : Cout EPR : 19,1 G€ Délai de réalisation 2007 à 2022 : 15 ans Puissance de production théorique 1,65 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2020 que de 60,7%) Puissance réelle : 1,23 GW Production annuelle : 10,8 TWh Parc éolien : Coût d’une éolienne de 2 MW : 2,6 M€ (https://www.pole-medee.com/2014/08/combien-coute-une-eolienne/) On peut donc construire 7346 éoliennes avec ce que coûte (a déjà couté sans produire) l’EPR de Flamanville. Facteur de charge moyen France de l’éolien : 26, 35 % Puissance théorique 14,7 GW, puissance réelle 3,9 GW Production annuelle : 34 TWh soit 3 fois plus que le nucléaire de l’EPR Ajoutez à cela que le parc peut produire au bout de 2 ans seulement, car moins de deux ans suffisent pour construire une éolienne et la raccorder. Aujourd’hui l’étape la plus longue de la construction d’une éolienne est représentée par les délais imposés par les recours juridiques systématiques. Ce calcul est confirmé par une autre méthode basée sur la production effective du parc actuel aboutissant aux mêmes conclusions. En 2020 la production électrique de la France a été de 500,1 TWh dont 7,9% d’éolien, soit une production de 39,5 TWh avec 8000 éoliennes. Une simple règle de trois nous montre qu’avec 7346 éoliennes dont le coût total correspond à celui de l’EPR, la production aurait été de 36 TWh soit 2 TWh de différence Ajoutez à cela que le parc peut produire au bout de 2 ans seulement, car moins de deux ans suffisent pour construire une éolienne et la raccorder. Aujourd’hui l’étape la plus longue de la construction d’une éolienne est représentée par les délais imposés par les recours juridiques systématiques. Le coût du MWh solaire ayant rejoint celui de l’éolien depuis 2018 le résultat est le même pour le solaire
Marc Diedisheim
Comme d'habitude vos calculs ne prennent pas en compte le coût de l'intermittence: capacité de stockage et ou centrales en relève ( le plus souvent centrales à gaz). Vos calculs sont incomplets et donc faux. Bien cordialement.
Rochain Serge
Vous confondez les objectifs. Il ne s'agit que de calculer le prix de revient de l'électricité produite. Si vous voulez on peut aussi calculer le prix d'usage de l'électricité de L'EPR comptabilisant son backup entre 2012 quand on comptait sur lui et le jour de 2023 ? ou il pourra effectivement produire.... Comme on peut comptabiliser aujourd'hui les 8 GW de gaz, le fioul, le charbon... l'importation compensant le défaut de production du nucléaire défaillant qui nous a été vendu pour 85% de disponibilité et qui est inférieur à 50% depuis 9 mois. Vous parlez de faux calculs ?
Denis Margot
Rochain ne se lasse jamais dans ses comptes d’apothicaires. Ce calcul a déjà été diffusé un nombre invraisemblable de fois, ceci ne le rend pas meilleur pour autant. Donc (pour la nième fois) : 1. Rochain jubile en s’appuyant sur le coût de Fla qui est estimé à 19.1 G€ par SR. Coût évidemment applicable à l’ensemble du parc, passé, présent et à venir. 2. Estimation de production EPR/an : ok pour 10,8 TWh 3. Production de 7349 É : 34 TWh/an (FC optimiste à 26%, mais admettons) 4. Coût d’1 É de 2 MW : 2.6 M€, donc env 30 €/an pour l’investissement, mais SR oublie de lire le lien qu’il publie lui-même disant que le coût d’exploitation est 84 €/an, soit un coût par É de non pas 2.6 mais 7.4 M€ (pas même sûr que le raccordement soit inclus dedans) 5. Un parc É ne met pas 2 ans à pousser, mais plutôt 10 ans, soit le même rythme que le N. 6. Durée de vie de l’EPR = 60 ans; durée de vie d’1 É = 20 ans. On ne compare donc pas 1 EPR avec 7349 É, mais avec 3 fois plus, soit 22047 É, et le savant calcul de SR s’écroule. Prendre un coût gonflé aux stéroïdes pour l’EPR, et un coût oubliant les 2/3 des intrants pour l’É tout en oubliant qu’un EPR dure 3 fois plus longtemps qu’une É et en omettant de considérer le coût du backup lorsque le vent ne se trouve qu’en face des É qui n’ont pas encore été construites (sans parler de la production PPV lorsque SR fait dodo) conduit à des débilités calculatoires comme SR nous abreuve à longueur de temps. Le plus triste, c’est que ce sont des experts comme SR qui ont prouvé la validité du modèle 100% ENRi et qui font maintenant face à la réalité en nous rassurant : pas de panique, le réseau va tenir cet hiver. Pour l’an prochain, on mettra des PPV sur les parkings, tout ira bien, ne vous inquiétez pas. Et on oublie bien sûr de regarder du côté des GES, qui vont encore battre des records avec ce beau modèle.
Serge Rochain
un seul exmple suffira pour montrer le grotesque de vos chiffres : Cela fait 44 ans qu'elle tourne, https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2020-01-21/tvindkraft-la-plus-vieille-eolienne-du-monde-moderne-a-plus-de-40-ans-et-elle-tourne-toujours-960c1706-1c80-4941-8d70-9aed0952abed
Denis Margot
C’est votre exemple qui est grotesque, l’arbre cache la forêt, mais Rochain ne voit qu’un arbre… https://www.revolution-energetique.com/dossiers/le-demantelement-et-le-recyclage-des-eoliennes/ 20 ans, c’est l’âge typique de mise au rebut des É, ce n’est pas moi qui le dit, ce sont vos amis de RÉ. Et sinon, pour le reste, vous avez des arguments, ou vous préférez vous murer dans le silence ou dans des liens qui ne démontrent rien ?
Serge Rochain
Les arbres qui cachent les forets sont de plus en plus nombreux à commencer par le plus ancien park éolien de France démonter à la fin du bail de location du terrain de .....trente ans à rendre en l'état d'origine ! Ce qui est grotesque dans vos allégations c'est qu'elle datent préciément de trente ans, quand on ne savait pas combien de temps une éolienne pourrait fonctionner, puis est arrivé le remplacement d'éoliennes qui fonctionnaient toujours comme au premier jour mais que l'on remplaçait pas des éolinnes nouvelles bénéficiant des 20 années d'expériences, et bien plus performantes.... mais comme pour le reste, vous n'avez rien compris
Denis Margot
Vos hypothèses sont biaisées, parfois fausses, tendancieuses, je vous le démontre avec des arguments et des faits documentés par vos amis (RÉ, ADEME), les deux indiquent, et c’est très récent, 20 ans en moyenne (pour les É industrielles). Mais parce que les Danois en ont une qui a 45 ans, vous en déduisez que les É durent 60 ans, la durée de vie (administrative) de l’EPR. Y’a pas d’espoir avec vous, incapable de reconnaître vos erreurs, incapable de vouloir vous améliorer, alors gardez vos certitudes.
Stéphane
Le facteur de charge de l'éolien terrestre, en France, est de 21%. Il est de 16% en Allemagne. 2021 a été un plus bas en vent sur plus de 40 ans. Le dérèglement climatique risque de conduire à une diminution du vent sur l'Europe, ce qu'on commence aussi à sentir. Le coût au MWh est compliqué à calculer, car il ne prend pas en compte le coût des matières premières qui va fluctuer, et pas forcément dans le bon sens, ni l'adaptation du réseau de transport. On parle d'un facteur 2 sur le coût actuel pour avoir un réseau adapté. Et pour le stockage, personne ne sait faire à l'échelle pour le moment. Ce qui rend aussi compliqué la notion de coût.
Rochain Serge
Ça commence mal votre message avec un mensonge. Le FC de l'eolien en France en 2031 à été de 22,6%. Le reste de votre message ce sont des plans sur la comète. Rien ne laisse supposer que le changement climatique va vers une accalmie des systèmes venteux, bien au contraire. Le chaos ne conduit pas au calme.
Stéphane
Remarque intéressante, sur la notion de mensonge : vous avez d'abord vanté 26,35% de FC, et voilà que maintenant vous tombez à 22,6%, alors que je vous corrigeai sur le fait que c'est 21%. D'où vient ce changement (à la baisse) de près de 20% dans vos propres dires ? Menteur dites-vous ? Vous semblez bien placé pour en parler. Problème, j'ai des sources : statistiques developpement-durable gouv fr (rajoutez les "." je ne sais pas si ça bloque les liens ici). Il y a des rapports très complets et détaillés sur chaque production d'électricité. Dans un des rapports, il y est fait mention d'un recul de 7% de la production d'électricité en 2021 par rapport à 2020 malgré l'augmentation du parc éolien. Il y a de nombreux documents intéressants sur cette source officielle. Avec toutes les données détaillées. Si vous savez compter, faites le calcul du FC, vous verrez, on arrive sous les 22% sur l'année dernière. Mais ça nécessite de les lire, c'est un peu plus dur que de juste redonner le premier résultat renvoyé par google. C'est bien d'avoir un avis, mais c'est mieux si on se documente un minimum, ça évite de se ridiculiser - et je sens bien que vous me voyez en ennemi car je n'abonde pas dans votre sens, mais là encore vous vous trompez complétement. Je n'ai pas de dogme, et je ne regarde que la vérité en fonction du contexte. L'éolien terrestre, c'est discutable, ça aide un peu en appoint, l'éolien off-shore c'est beaucoup plus intéressant, mais pour le moment ça ne peut pas servir de base. Quant à la baisse des vents, là encore votre avis est super intéressant après votre 5eme ballon au café du coin, mais comme déjà indiqué, 2021 a vu une forte baisse (plus d'éolien, moins de production électrique) partout en Europe, c'est un plus bas de plus de 40 ans et il y a des études sur le fait que le dérèglement climatique aggrave ce phénomène. Vu votre commentaire, vous ne devez pas avoir la moindre idée d'où vient le vent : je vais vous aider un peu. C'est principalement dû au gradient de température entre les pôles et l'équateur. Dans un monde où les pôles se réchauffent plus vite - c'est le cas - ce gradient diminue, d'où moins de vents. Ce n'est pas encore une certitude, c'est l'objet d'études, mais c'est pris très au sérieux. On est d'accord qu'il n'y a pas que ça qui rentre (rotation de la terre, courants marins...), d'où une prudence nécessaire et un conditionnel, mais c'est un sujet sérieux et à suivre. Et pour le moment, on bas des records de faibles vents comme on bat des records de température. Allez-y, niez-le...
Serge Rochain
Stephane : "Remarque intéressante, sur la notion de mensonge : vous avez d'abord vanté 26,35% de FC, et voilà que maintenant vous tombez à 22,6%, alors que je vous corrigeai sur le fait que c'est 21%". Il; faut être stupide pour faire un tel fromage sur le fait que j'avais cité le FC de 2020 que j'avais en mémoire mais à la suit de votre "correction fallacieuse de 21%", j'ai seulemen,t vérifié les derniers chiffres, disponibles, ceux de 2021 qui sont bien de 22,6% voilà tout. Alors quand j'ai en face de moi un connard qui monte une vraie cabal avec en, plus des chiffres faux et fait semblant de vous avoir démasqué comme un complotiste;, je l'envoie se faire foutre car j'ai autre chose à faire que de discuter avec des imbéciles ! Adieu !
Stéphane
Commencez par appliquer vos "principes" à vous-mêmes. Vous m'avez traité de menteur parce que je donnais des chiffres actuels. Chiffres en baisse, qui vont aussi dans le sens de ma dernière remarque. Ca vous dérange d'être repris, tant pis. Donnez une source pour commencer. Moi je m'appuie sur autre chose qu'une recherche par mots clés sous google.
Serge Rochain
Je ne consulte que les chiffres officiels.... mais vous colportez les fake de comptoirs d ebistrot. J'ai assez perdu de temps avec vous !
Stéphane
Ah tiens, vous êtes encore là ? Quelle force de caractère. J'ai cité mes sources, vous... on attend encore. C'est bien, après le ton agressif dès qu'on ne va pas dans votre sens, les insultes maintenant on part sur les fakes. La prochaine excuse sera le complotisme ? Et ensuite ?
Serge Rochain
Commentaires de RTE Des conditions de vent défavorables au cours de l’année 2021 se sont traduites par un recul de la production éolienne de 7 % par rapport à 2020. La croissance du parc au cours de l’année n’a pas suffi à compenser la moindre disponibilité de l’énergie éolienne. Le facteur de charge éolien moyen s’est établi à 22,6 % en 2021. Il est en baisse par rapport à 2020 (il avait atteint alors à 26,3 %). C'est là : https://www.ventdesnoues.org/2022/03/22/rte-2021-plus-deoliennes-et-pourtantmoins-delectricite/ Comme ça vous arreterez peut-être de dire n'importe quoi qui semble être votre spécialité puisque comme tous les idiots vous préférez colporter n'importe quoi que de chercher l'information fiable, ce qui semble être hors de votre porté ! Maintenant foutez la paix à ceux qui essaient de vous éclairer et que vous ne cessez d'insulter par votre ignorance crasse. Adieu , les gens serieux ont autre chose à faire qu'à discuter avec des imbéciles prétentieux ! !
Stéphane
Ah, vous êtes encore là ? Décidément, votre parole ne vaut pas grand chose :) Commentaires intéressants de RTE, dans la mesure où le début de la phrase est la même que le constat issu des rapports "chiffres clés des énergies renouvelables 2022", sur le site statistiques.developpement-durable.gouv.fr, à savoir la baisse de 7% que j'avais déjà cité (dois-je encore insister sur le fait que c'est en phase avec mon commentaire sur la diminution des vents ?), en revanche ils ne donnent pas ce facteur de charge. Ils n'en donnent pas du tout en fait. Je ne me suis pas documenté auprès de RTE, car c'est surtout du transport. Je suis donc allé sur leur site et je prends le dernier document en date "panorama de l'électricité renouvelable en france" (dec 2021). Intéressant, ils mettent cette fois-ci un FC de 23% sur 2021 contre 27% sur 2020. Ca fluctue. En revanche, sur les deux sources, ils donnent des chiffres brutes assez proches : production sur 2021 de 37TWh de l'éolien (36,8TWh pour RTE), avec un parc installé en 2021 de 19GW (18,783GW selon RTE). Ca donne effectivement 22,23% de FC. En baisse de 7% malgré une augmentation du parc. De toute évidence, les fluctuations des rapports prennent facilement 1 point selon le moment de mise à disposition. Je vous accorde donc la valeur de 22,2% car, dans l'absolu (et ça me faisait bien marrer de vous voir réagir ainsi pour juste 1 point d'écart, sans voir le problème de base que je soulevais), je vous corrigeais sur vos 26.3% que vous cherchiez à imposer comme une valeur absolue et régulière. Non, ça fluctue, grandement. Vous venez de vous corriger vous-mêmes et de ravaler vos 26,3% fièrement annoncés, pour les baisser à 22%. Mince, j'avais dit 21%. Prenez-le comme une victoire, même si vous venez de me donner raison sur le fond :) Et non, on n'est pas non plus dans une garantie que ça ne va pas continuer à baisser en tendance, à cause du dérèglement climatique, on verra au fil des années à venir. Après, je pourrai aussi tenter de démarrer une réflexion sur le fait que l'éolien, comme le photovoltaique (et le nucléaire) sont des générateurs d'électricité fossile, mais va y avoir du boulot. Ca perturbe souvent d'associer éolien, solaire avec fossile. Faut-il faire un ratio des émissions de CO2 par KWh entre le nucléaire et l'éolien/PV ? En France, on a le PV qui vaut x5 et l'éolien qui doit valoir x3. Faut-il aussi discuter de l'intérêt de la quantité vis-à-vis de la valeur des différentes formes d'énergie ? Car là, on parle électricité, qui représente dans les 20% des besoins en énergie de la France. Décarbonnée à 92% chez nous (enfin... avant). Avec la solution qui émet le moins de CO2. Quel est l'intérêt de chercher à remplacer ça par, forcément, moins bien (intermittence et plus de CO2) ? Et les 80% autres, on en fait quoi ? Tout passer en électrique ? On va alors devoir bien réfléchir à "quantité vs valeur" des énergies, car en l'état, c'est impossible de tout remplacer. Mais une partie oui. Dans ce cas, ça veut dire des besoins encore plus grands, beaucoup plus grands, en électricité (et si on s'interroge sur l'accès à l'eau douce, ça peut entrainer encore plus de besoin). Les besoins en base vont grandir. Et aujourd'hui, la base, c'est gaz, charbon ou nucléaire (plus trop pétrole, mais ça pourrait). On en revient à ce que je disais aussi au début : éolien terrestre, bof, éolien off-shore a priori pas mal (on attend 40% de FC, on verra si on les a en France), mais tout ça, ça n'est pas suffisant pour faire une offre de base. Et perso, le gaz ou le charbon, ça ne me semble pas la meilleure approche. Vous savez que tous nos voisins qui développent l'éolien, développent aussi le gaz à fond (enfin, développaient avant la guerre en ukraine) ? Vous savez pourquoi ? Pour pallier à l'intermittence de l'éolien. Ah oui, le x3 de l'éolien face au nucléaire en émission de CO2, ça ne prend pas en compte le gaz ou charbon nécessaire pour compenser l'intermittence.
Mandron
Facteur de charge de l’ensemble du parc éolien français la semaine derniére : inférieur à 10 % ! Seuls des incompétents qui font financer leurs erreurs par les autres peuvent persévérer dans des investissements qui ne fonctionnent qu’à hauteur de 10% du montant investi.
Serge Rochain
Seul ceux qui ne savent pas compter investissent dans le nucléaire. Voir ma réponse à Margot
Mandron
C’est incroyable cet acharnement à justifier l’éolien car malgré tous les calculs visant à démontrer que la production est de x Mwh elle est égale à 0 à certaines périodes alors que la demande est impérative pour permettre la vie économique du pays. L’intermittence est le facteur disqualifiant
Rochain Serge
Il n'y a pas d'intermittence il y a une production permanente... Qui sera d'autant plus importante que la couverture sur le territoire sera plus importante. C'est incroyable cette acharnement à ne pas vouloir comprendre un phénomène aussi évident. La France est couverte en permanence de différent vents et il suffit de regarder les cartes météo pour s'en convaincre... Mais certainement que les convictions religieuses sont supérieures à la curiosité et imposent l'interdit de les regarder.
PhPh
L'idée que sur le territoire français il y a toujours du vent "quelque part" et suffisamment pour "moyenner" la production éolienne est fausse. Par exemple, en 2022, on a une production au max de 152 993 MW et au min de 152 MW (https://www.rte-france.com/eco2mix/les-chiffres-cles-de-lelectricite). C'est ce que l'on appelle l'intermittence
Serge Rochain
Ce n'est pas en regardant la production éolienne que vous pouvez porter ce jugement car vous semblez ignorer le plus important ! Plus de 60% des éoliennes sont localisées dans deux régions contigues du Noer-Est, les Haut de France et le Grand Est, ce qui fait que vous avez une production significative lorsque cette zone qui ne couvre que 16% de la surface du territoire est ventée, et une production quasie nulle lorsqu'elle ne l'est pas. La méthode scientifique n'est pas à la portée du premier venu qui prend le premier outil de mesure qui lui tombe sous la main lequel en l'occurence est inadapté à la mesure qu'il vroit pouvoir faire. Aujourd'hui le potentiel éolien de France ne peut s'estimer que par l'analyse comparative jour par jour des cartes VENT de météo France., c'est facil mais astreignant faite comme moi, j'ai un fichier de bientôt deux années complétes de cartes journalieres et c'est ici !: https://www.meteorama.fr/vent/
PhPh
Je crois que vous oubliez un certain nombre de points : * La mesure que je fournis, bien que partielle, donne une vision claire et objective de l'intermittence de l'éolien installé. * Effectivement la répartition n'est pas égale sur tout le territoire mais les installations actuelles sont pertinentes car, en toute logique, elles couvrent les emplacements les plus intéressants pour l'éolien (rapport énergie éolienne / coût du foncier) les installations suivantes seront dans des sites moins intéressants. * Maintenant si vous avez des chiffres et des sources n'hésitez pas à nous en faire profiter.
Serge Rochain
Vous ne faite qu'affirmez que les implantations actuelles sont optimisées.... alors seulement par hasard, là où il y avait le moins doppositions ! Ca ne suffit pas d'affirmer il faut démontrer. Et la seule démonstration échangée entre nous jusqu'ici est là : https://www.meteorama.fr/vent/ Le reste n'est que du vent, mais puisque vous ne voulez pas en convenir, je ne discute pas avec un dogmatiques, merci et adieu, passez votre chemin je n'ai pas l'intention de perdre mon temps avec un dogmatique de plus, il y en a déjà assez comme ça.
PhPh
Je pensais que, comme tout connaisseur de l'éolien, vous saviez que le couple "énergie éolienne-disponibilité du foncier" était primordial dans les choix d'implantation bien que 'l'acceptabilité locale entre ensuite en jeu, une démonstration ? : https://www.hellowatt.fr/blog/etude-eoliennes-terrestres-france/ Comme toute 'démonstration' vous proposez une carte 'dynamique' dont l'exploitation est donc impossible, alors que je propose des chiffres tout à fait parlants. Je n'ai aucun dogmatisme sur l'éolien ou autre, j'affirme simplement que c'est une énergie intermittente au niveau d'un territoire national comme la France, et que pour être une énergie 'de base' il faut donc du stockage. Si vous avez des chiffres qui prouvent le contraire je serais heureux de changer d'avis.
Rochain Serge
Elle est intermittente qu'au niveau de chaque parc mais certainement pas au niveau national, même aussi mal repartie qu'aujourd'hui Quand au choix des implantations motivées d'abord par la qualité de vent, c'est évidement tout aussi faux car si c'était le cas c'est mon département l'Aude qui serait le mieux équipé, et c'est très loin d'être le cas avec 4 fois moins d'riennes que les Hauts de France par exemple. ¡Par ailleurs votre notions de et du stockage est totalement hors de propos. Ce qui le motive est exclusivement le fait d'avoir de l'excédent et nous sommes encore très loin d'avoir des excédents de puissance éolienne. Enfin permettez moi d'insister, s'agissant d'estimer ce que l'éolien peut apporter comme énergie électrique à la France vous vous trompez d'instrument de mesure. La dissimetrie des installation les invalide pour cet exercice. Poussez le raisonnement à la limite c'est comme si nous pensions estimer le potentiel du pays en n'ayant mis qu'une seule éolienne. Ainsi soit mil y a du vent soit il n' y en a pas et vous généralisé le constat à tout le pays. Ça ne tient pas debout. Aujourd'hui seul les enregistrements meteorologiques peuvent donner une information pertinente. Si vous n'as mettez pas cela inutile de continuer.
PhPh
Elle est intermittente aujourd'hui sur le territoire national, la preuve dans le premier lien envoyé qui montre un rapport de 100 entre le max et le min de production, les chiffres sont officiels et sont ceux de RTE. J'ai aussi indiqué que les facteurs principaux sont la qualité "éolienne" et la disponibilité (prix, surfaces, isolation..) foncière. Alors allons au bout de l'exercice : avez vous les chiffres (pas une carte ou un schéma) qui montrent que tous les jours, par heure, on a suffisamment de vent en France pour générer de l'électricité pour le pays ?
Serge Rochain
Sur le territoire nationale ne veut pas dire ce que vous pensez.... cela veut dire s'il y avait des éoliennes sur tout le territoire national ! D'ailleurs même avec la dyssimétrie que nous avons alle n'est pas intermittente sur le plan national puisqu'il n'y a pas une seule seconde où elle est à zero ! Je crois que vous n'arriveez pas à comprendre que si tout le pays était couvert avec la même densité d'éoliennes que ce que l'on a dans les hauts de France et le Grand Est on aurait toujours une production significative ! Je suis dans l'Aude, le département de France le plus vneté et nous avons 4 fois moins d'éoliennes que dans le grand Est ! Vous pensez que votre outil de mesure du potentiel éolien de la France peut être ce qui est produit sur la France avec la dyssimétrie du parc national ? ?
PhPh
Je rappelle la réalité, avec l'implantation nationale d'aujourd'hui on peut avoir sur une année un rapport de production de 1 à 100. Ceci ne signifie pas que l'implantation est optimale, ça signifie que actuellement on est dans une énergie intermittente. J'attends toujours vos chiffre et vos démonstrations du potentiel éolien en France qui prouve que le "foisonnement" fonctionne.
Serge Rochain
Non vous ne rappelez aucune réalité mais le desordre dans l'implantation de l'éolien en France et surtout la prétention de voiuloir s'en servir comme d'un outil assez fiable pour ^rédire ce que pourra etre l'exploitation de l'éolien en France;, c'est une pantalonade ! Cette prétentio est à peine moins stupide que de ne planter qu'une seule éolienne, multiplier ce quelle produit par 20 000 et annoncé que c'est ce que nous aurions si nous plantions 20 000 éolienne sur tout le territoire français.. Mais au lieu de le faire avec 1 seule éolienne vous le faite avec un gros bouquet de 4500 éoliennes plantées dand un mouchoir de poche d'une surface de 16% de celle de la France. Je ne sais pas si vous vous renez compte du ridicule de ce procedé pour estimer la capacité éolienne du pays ? Vous voulez un modèle d'étude scientifique pour estimer le rendement d'un projet éolien offshore (donc partiel) mais qui vous donnera une idée de ce qu'est une une méthode objective d'étude du foisonnement éolien : https://participons.debatpublic.fr/uploads/decidim/attachment/file/438/Contribution_8-EngieGreen.pdf
PhPh
Je me base sur des chiffres, c'est la réalité. Après vous pouvez appeler ça un désordre mais ça reste une réalité à laquelle vous n'opposez que des résumés sans chiffres sources ou des cartes obscures. Fournissez vos chiffres et on en reparle.
Serge Rochain
Les cartes de météoFrance comme l'étude des vents de l'éolien en mer ne sont obscures que pour les ignorants qui ne savent ni lire une carte ni constater le sens d'une courbe, en revanche un chiffre n'a de réalité que dans ce qu'il veut dire et ne donne surtout pas une vision de la réalité sur un ensemble qu'il ne décrit pa. Je ne saurais trop vous recommander d'affiner vos connaissances en mathématiques pour savoir ce QU'UN CHIFFRE DIT OU NE DIT PAS : "Une histoire des mathématiques, des origines jusqu'aux algorithmes" paru chez ISTE Editions récemment. Je vois que j'ai simplement affaire à un dosmatique, comme beaucoup sur ces forums, qui n'a pas envie de comprendre autrre chose que ce qu'il a décidé d'être la réalité, nous n'avons donc plus rien à nous dire.
PhPh
Pour information j'ai enseigné les mathématiques, donc j'ai quelques notions à ce sujet. Je suis tout à fait prêt à changer d'avis si vous fournissez les données chiffrées des informations. Un chiffre, quand on connait son origine, dit très exactement ce qu'il doit dire. Pour exemple j'ai bien compris les courbes du document mais, notamment, sans l'intervalle temporel d'échantillonnage elles ne servent à rien pour valider la conclusion sur le foisonnement. Je vous donne un exemple : si l'échantillon est à la journée et que, sur la 'pire' journée de l'année on voit que le parc national fournit 50% de l'énergie nécessaire, .on peut se dire que doubler ce parc permet de sécuriser l'approvisionnement, par contre il est possible que si on passe à l'heure ( ou la minute) il y ait des périodes où la production est 10%, donc dans ce cas pour sécuriser il faut multiplier par 10.
Joseph Letellier
Effectivement, la France est couverte en permanence de différents vents, sauf quand il y a pétole (expression marine qui veut dire qu'il n'y a plus de vent).
Rochain Serge
Vous rabâche contre les réalités en prétendant prouver.. Ou donc est cette preuve, j'ai pour ma part apporté des preuve contraires. Mais j'attends en revanche la preuve qu'un EPR pourra fonctionner 60 ans ! Ce n'est qu'une allégation purement gratuite !
Albatros
Inépuisables les verbigérations du Sieur Rochain, omniscient et hyper-éclairé. Quel rabâcheur borné !
Philippe
Monsieur Rochain, le point soulevé ci dessus, à savoir l'intermittence, ne peut être éludé. Je suis moi aussi fervent partisan de l'éolien mais, au risque de me faire railler, je pense également que 1 kWh n'est pas forcement équivalent à 1 kWh. L'un (nucleaire) est pilotable; l'autre ne l'est pas. Quelle difference sur le prix ? Permettez-moi de faire un parallele avec internet: imaginez un operateur vous proposant une connexion internet à 30€. Puis un second proposant un debit equivalent pour 25€, mais avec "seule" contrainte que la ligne peut etre coupée n'importe quand pour peu que l'opérateur vous previenne la veille. Le deuxieme opérateur est-il moins cher ? On ne peut répondre, le service est différent. Accepterez vous le contrat du 2e ? Peut-être, mais moi non car j'ai besoin d'une ligne fiable 100% du temps. Le deuxième opérateur apporte-t-il pour autant quelque chose ? Assurément, certains utilisateurs préfereront economiser 5€ malgré une une connexion coupée certains jours. La situation entre ces deux offres me semble très proche de celle entre éolien et nucléaire. Au final le prix n'est donc pas un critère suffisant, mais reste un critere parmi d'autres. Comme dans mon exemple ci-dessus, les 2 ne s'opposent pas nécessairement mais peuvent chacun avoir des intérêts complémentaires. Arrétons si possible de les opposer ça a peu de sens. Cdlmt

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