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Le président vénézuélien Nicolas Maduro a rencontré lundi des dirigeants du groupe pétrolier espagnol Repsol pour "avancer" sur de nouveaux accords de coopération, alors que le Venezuela et l'Espagne sont en pleine crise diplomatique après la réélection contestée de M. Maduro.
« Faire avancer de nouveaux accords de coopération »
Le président a reçu au palais présidentiel de Miraflores José Carlos de Vicente Bravo, responsable de l'exploration et de la production internationale de Repsol, et Luis García Sanchez, directeur de la transnationale dans le pays caribéen.
La réunion avait pour but de "signer et de faire avancer de nouveaux accords de coopération", a déclaré la chaîne publique vénézuélienne VTV, qui a diffusé des images de la rencontre à laquelle ont également assisté la vice-présidente et ministre du pétrole, Delcy Rodriguez, et le président du géant public pétrolier vénézuélienne PDVSA, Hector Obregon.
Mme Rodriguez avait déjà rencontré M. Garcia Sanchez le 13 septembre, un jour après que le ministre vénézuélien des affaires étrangères avait appelé l'ambassadrice vénézuélienne à Madrid pour consultations.
Le Conseil national électoral (CNE), considéré comme aux ordres du pouvoir, a proclamé M. Maduro vainqueur du scrutin, avec 52% des voix. Mais l'opposition assure, sur la base des procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia, désormais refugié en Espagne, a obtenu plus de 60% des suffrages.
Une licence malgré les sanctions américaines
Faute de résultats complets, une grande partie de la communauté internationale dont l'Espagne n'a pas reconnu la victoire de Maduro, la ministre de la défense espagnole ayant évoqué une "dictature". M. Gonzalez Urrutia a trouvé l'asile politique le 8 septembre en Espagne.
Repsol est l'une des compagnies pétrolières transnationales qui a reçu une licence individuelle pour opérer au Venezuela malgré les sanctions américaines sur le pétrole vénézuélien. Elle détient une participation de 40 % dans la coentreprise Petroquiriquire, dont PDVSA détient les 60 % restants, selon le groupe espagnol, qui estime le passif de la coentreprise à quelque 340 millions de dollars.
Repsol opère également dans plusieurs régions de l'ouest et de l'est du pays, avec d'importants projets gaziers.
