Le prix du pétrole recule face aux doutes sur la relance chinoise

  • AFP
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Les cours du pétrole restent en légère baisse mercredi, les investisseurs semblant peu convaincus par la tentative de relance annoncée en Chine, tandis que les tensions au Proche-Orient continuent de les préoccuper.

Vers 10H20 GMT (12H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, perd 0,73% à 74,62 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, baisse de 0,81% à 70,58 dollars.

"L'optimisme qui a suivi le plan de relance à la va-vite de la banque centrale chinoise s'estompe", estime Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

La banque centrale de Chine (PBoC) a présenté cette semaine une série de mesures destinées à stimuler la deuxième économie du monde, première importatrice de pétrole, toujours en convalescence après la pandémie de coronavirus. Parmi elles, la baisse de 2,3% à 2% du taux pour les prêts à moyen terme aux établissements financiers (MLF).

Pas suffisant pour relancer durablement à la hausse les prix de l'or noir, car "les traders en pétrole ont eu le temps de réévaluer l'impact réel de ces mesures sur la demande de brut", selon Ricardo Evangelista, analyste d'ActivTrades.

Les investisseurs demeurent également attentifs à l'escalade des tensions au Proche-Orient.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé mardi que le mouvement islamiste libanais Hezbollah, son allié, ne pouvait "pas rester seul" face à Israël.

L'Etat hébreu dit de son côté mener des frappes de "grande envergure" dans le sud du Liban mercredi matin, quelques heures après avoir annoncé l'interception d'un missile tiré sur Tel-Aviv par le Hezbollah.

Outre la situation en Chine et au Proche-Orient, les cours sont affectés par l'état des stocks de brut américains, qui ont baissé de 4,34 millions de barils la semaine dernière, ceux d'essence ayant perdu 3,44 millions de barils, selon la fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API).

Les données de l'API sont toutefois réputées moins fiables que celles de l'EIA.

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