En Irak, 7 entreprises chinoises remportent plusieurs appels d'offres pétroliers

  • AFP
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Des entreprises chinoises ont remporté plusieurs appels d'offres pour l'exploration de dix champs pétroliers et gaziers irakiens lors de nouveaux cycles d'attribution de licences, a annoncé lundi le ministère irakien du Pétrole.

10 projets remportés par 7 entreprises chinoises

Ces cycles d'octroi, qui ont duré trois jours et se sont terminés lundi, ont concerné 29 champs pétroliers et gaziers dans 12 provinces, y compris un bloc offshore - le premier dans les eaux territoriales irakiennes du Golfe - mais qui n'a pas reçu d'offre.

Sept entreprises chinoises, parmi lesquelles Sinopec, UEG, CNOOC Irak et Anton Oilfield, ont remporté dix projets, dont huit champs pétroliers et deux avec des réserves potentielles de pétrole et de gaz, tandis que la société irakienne KAR a obtenu trois champs, a indiqué le ministère.

Ces dernières années, la Chine s'est fortement implantée en Irak en étendant sa présence dans les domaines du pétrole et de la construction, devenant l'un des principaux importateurs de brut irakien.

Accord « pétrole contre construction »

L'Irak fait également partie de la vaste initiative chinoise de nouvelles routes de la soie ("la Ceinture et la Route") et, dans le cadre d'un accord "pétrole contre construction" conclu en 2019, les projets de construction d'infrastructures en Irak sont financés par la vente de 100 000 barils par jour de pétrole irakien à la Chine.

Deuxième pays exportateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Irak produit en moyenne quatre millions de barils de brut par jour et dispose de 145 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole.

Avec ses réserves, le pays pourrait continuer à exploiter l'or noir au même rendement pendant encore 96 ans, selon la Banque mondiale. Samedi, le ministre du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, a dit espérer que l'Irak augmente ses réserves pétrolières à plus de 160 milliards de barils.

Stimuler la production de gaz

Le pétrole représente 90% des revenus de l'Irak. Mais malgré son immense richesse pétrolière, le pays, miné par des décennies de conflits, reste dépendant des importations pour satisfaire ses besoins énergétiques.

Bagdad cherche notamment à stimuler la production de gaz pour réduire sa dépendance à l'égard des importations en provenance d'Iran, cruciales pour la production d'électricité.

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