Le gouvernement attend pour juillet un rapport sur le prix du carbone

  • AFP
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Le gouvernement attend d'ici au 1er juillet un nouveau rapport sur le prix du carbone au niveau européen, considéré comme un levier d'action majeur sur les émissions de gaz à effet de serre et le climat, indique samedi le ministère de l'Environnement.

La ministre Ségolène Royal, présidente du processus de la COP21 jusqu'en novembre, a confié cette mission au PDG du géant énergétique Engie Gérard Mestrallet, à l'économiste Alain Grandjean, et à l'ancien ministre, expert du climat et directeur du WWF Pascal Canfin.

Mme Royal explique attendre "des propositions concrètes sur la mise en place d'un prix du carbone qui permettrait d'orienter les investissements vers les projets les plus favorables au climat". "Au lendemain de l'accord de Paris pour le climat, la tarification du carbone est une priorité pour engager la transition vers une économie bas-carbone", écrit-elle dans sa lettre missionnant les trois hommes. 

"Pour promouvoir le prix du carbone, 74 pays et 1 000 entreprises ont formé une coalition (...) Afin de porter cette initiative auprès d'autres partenaires, il est à présent nécessaire de disposer de propositions opérationnelles pour impliquer entreprises, citoyens, territoires et décideurs publics", ajoute la ministre, qui prévoit de réunir de nouveau en juin cette coalition.

La mission contribuera à la réflexion sur la révision de la directive du marché du carbone européen, en examinant notamment la mise en place d'un corridor de prix du carbone pour réduire la volatilité du marché ou d'un prix plancher. Pascal Canfin et Alain Grandjean avaient déjà remis mi-2015 à François Hollande un rapport sur les financements en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Commentaires

Jean Sireyjol
Le prix sur le carbone est le sujet central pour reduire effectivement les émissions de carbone. Mais il faut comprendre que ce prix doit concerne le consommateur. Reduire les émissions de carbone, ce n'est pas qu'un problème de producteurs (les entreprises) c'est surtout un problème de consommateur. Le consommateur doit moins consumer, et pour l'y inciter il faut mettre un prix sur le carbone. Il esyt dommage que l'association TaCa qui est un peu seule à porter cette proposition pourtant évidente ne soit pas associée à ce type de démarche.

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